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Nous n’avons rien à perdre, profitons-en !, par Antoine Michel

L’égalité des successions fut certainement le poison révolutionnaire le plus terrible et le plus dommageable pour la France de toujours : ce fut une arme de destruction massive des familles en installant partout et par toute la France la division des patrimoines, fondant le socle de nombreuses familles, et, pire, la division des descendants dans des disputes interminables pour de pauvres choses matérielles.

Existe-t-il une famille qui, en fouinant dans l’histoire des dernières générations, n’a pas son histoires de frères fâchés à jamais après la mort de leurs ascendants pour des histoires d’héritage ?

D’aucuns diront que les disputes sur l’héritage existèrent de tout temps. Certes, mais la Révolution a institutionnalisé la guerre dans les familles, là où l’ancien droit d’aînesse et les droits coutumiers attenant étaient l’institution douce permettant justement de combattre division et jalousie en famille, ce qui est un germe diabolique effroyable s’attaquant au fondement de la société.

Il est maintenant de règle que la dispute couve et, pire, soit institutionnalisé : même les meilleurs volontés ne peuvent lutter, car, dans une famille quelque peu nombreuse, et dans un contexte démocratique de dissolution de l’autorité, il y aura toujours celui qui va mettre du fiel. C’est cela la démocratie : s’aligner sur le pire, et désarmer l’autorité pour ccontenir le nuisible.

Or les familles françaises, jusqu’à peu, possédaient un patrimoine riche, issu du travail de nombreux ancêtres : dans le contexte républicain ceci fut un malheur, car plus il y a de patrimoine plus il y a de jalousie et de mauvaises luttes. Ce qui faisait la force des anciennes familles, ce patrimoine conservé de génération en génération par le droit d’aînesse (les cadets étant dotés selon leur besoin, et sous la protection de l’aîné qui devait assurer de les caser, et s’occuper d’eux en cas de besoin), devint leur plus grande faiblesse, devenant la  proie de l’envie légitimé par l’insidieux principe du partage égal du patrimoine et de la supression de tout droit de tester véritable…

Aussi traditionnel que vous soyez la mission de conserver une maison unie était véritablement une gageure : l’autorité permettait autrefois de conserver une maison facilement – il suffisait qu’une personne, le dépositaire de l’autorité, soit traditionnel et possède la volonté de cconserver la famille et la défendre (contre tous s’il le faut) ; en contexte démocratique, il faudrait que tous soit absolument traditionnel dans leur doctrine et dans leurs actes – cela s’appelle une mission impossible…

Doit-on désespérer de refonder des familles, des maisons solides et unies ? Non.

Heureusement pour notre génération, la plupart du temps, nous n’avons rien, ou presque. C’est une chance ! Car le partage égal des patrimoines perd tout son sens quand il n’y a plus de patrimoine à partager.

Et notre temps permet – pour l’instant – de ni mourir de faim même en vivant pauvrement, ni manquer de l’essentiel (les technologies bien utilisées permettent même de s’occuper de familles nombreuses là où autrefois cela aurait été difficile sans le concours d’une domesticité).

Nous pouvons ainsi reconstruire, restaurer des familles sans ce soucis matériel.

Evidemment, cette chance que nous avons est temporaire : une ou deux générations, car ensuite un patrimoine se reconstitue par force et on retombe dans le même problème. A nous de naviguer et trouver les failles légales, en attendant de restaurer franchement les insitutions selon des principes sains, pour maintenir la cohésion de la famille.

A nous de refonder un esprit de famille, avec une autorité forte et claire, et des « rites » familiales permettant de rappeler cette cohésion et le charisme propre de chaque famille.

Pour cela, il est certain qu’il faut pervenir à s’extraire quelque peu de ce monde où tout pourri sur aptte, du fait des mauvais principes légitimés comme bons principes : n’espérez pas restaurer votre famille en envoyant vos enfant à l’école, ou en jouant le jeu de la société, en utilisant les écrans par exemple hors de la nécessité stricte, ou en les montrant à vos enfants. Il faut même aller plus loin : il faut supprimer de l’éducation tout ce qui instille ces principes ; et il y a du boulot car ces mauvais principes légitimés sont partout !

Sachons utiliser dans tous les cas la fenêtre qui nous est présenté : car il est encore possible de louvoyer et, en se cachant un peu, d’éviter encore le totalitarisme républicain, qui n’use pas encore des dernières inventions totalitaires de façon généralisée, comme les caméras partout, la reconnaissance faciale, la supression totale du liquide.

Il faut résister en tout et ne pas jouer le jeu, en rien.

 

Pour nos familles !

Pour le Roi !

Pour le Roi des rois !

 

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Antoine Michel

Une réflexion sur “Nous n’avons rien à perdre, profitons-en !, par Antoine Michel

  • CHANTAL DE THOURY

    En fondant une société civile immobiliere familiale quand la famille possede un patrimoine immobiler agricole ou de bati, etant donne que dans ce cas aucun “societaire ne peu vendre ses parts sociales a un étranger, mais peut eventuellement les vendre a un ou plusieurs autres societaires familiaux sous condition que tous les autres societaires soient d’accord, le patrimoine en question a beaucoup plus de chance d’etre perenise sans morcellement car l’indivi qui veut vendre ne peut forcer les autres a vendre le Bien.
    En cas de décès d’un des societaires ses enfants se partagent ses parts sociales mais de toutes facons ne peuvent eux non plus pas vendre leurs parts sans l’unanimité des societaires.
    Si c’est simplement une maison familiale sans rapport, tous se partagent au prorata de leurs parts sociales les depenses et le temps de jouissance du bien.
    Si le bien est loué, les travaux d’entretien du patrimoine sont deductibles de la declaration d’impots de la societe
    S’il n’est pas loué, seuls les travaux immobilier sont déductibles des impots.
    Les héritiers cigales ne peuvent donc pas obliger la vente du Bien alors que les autres heritiers veulent le garder.s’ils ne peuvent payer leur participation aux depenses afferant au bien; des tractations en internes auront lieu avec cession de parts sociale mais si le reste des societaires veulent conserver le bien s’il le faut , ils le pourront .

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