Politique

Appel au combat !, par Paul de Beaulias

Notre époque est d’une mollesse insigne et d’une faiblesse qui n’a d’équivalent peut-être dans aucune autre époque. Vous sortez dans la rue, vous parlez aux gens, vous vous rendez compte combien tout le monde est empêtré dans la chair, dans ce monde et dans les activités mondaines.

Quelle tristesse que de voir toute cette société perdue par le confort, les lubies du moment, et la propagande de l’État.

La tristesse est partout. La faiblesse est partout.

Il est triste de voir notre pays, alors qu’il fut si grand et si chrétien, il est triste de le voir aujourd’hui perdu dans ses lubies mondaines, dans cet esprit du monde, dans cette mondanité que la révolution nous noie et nous vend depuis des siècles.

Citons un passage de l’imitation de Jésus-Christ pour nous donner du courage, car il va falloir nous battre. Il va falloir nous être fort. Il va falloir se lever et cesser d’être des femmelettes.

Il n’est plus le temps, il n’est plus question d’être mou et d’être bisounours, mais d’être fort et intransigeant, certes avec prudence et avec modération, mais avec une force qui ne fera pas déshonneur à nos ancêtres.

Citons ainsi ce petit passage de l’Imitation de Jésus-Christ :

« Ne perdez pas, mon frère, l’espérance d’avancer dans la vie spirituelle : vous en avez encore le temps. Pourquoi remettez-vous toujours au lendemain l’accomplissement de vos résolutions ? Levez-vous et commencez à l’instant et dites : Voici le temps d’agir, voici le temps de combattre, voici le temps de me corriger. Quand la vie vous est pesante et amère, c’est alors le temps de mériter. Il faut passer par le feu et par l’eau avant d’entrer dans le lieu de rafraîchissement (Psaume 65, verset 12). Si vous ne vous faites violence, vous ne vaincrez pas le vice. » (I, XXII, 5)

La Restauration commencera par notre propre restauration, le combat par le combat contre nous-même.

Notre plus grand ennemi, avant tout et avant même le gouvernement révolutionnaire, c’est nous-même. Alors battons-nous ! Et restaurons-nous ! Car il ne suffit que de quelques personnes qui soient tout à fait restaurés et qui prennent conscience de leur rôle de sujet, de père de famille, de mère, de femme forte pour restaurer le royaume de France.

Le royaume de France commence à se restaurer, d’abord par le prochain, et non par les institutions : et le premier de nos prochains est nous-mêmes. Alors, restaurons-nous.

Ayons courage, car les temps seront durs.
Ayons courage, car seul la sueur et les larmes nous attendent.
Ayons courage, car les temps s’annoncent terrible.
Ayons courage malgré la tristesse de notre temps.
N’oublions pas notre objectif final, qui est le Ciel.

Nous fêtons aujourd’hui saint Symphorien. Il était encore un adolescent quand il fut torturé de diverses manières pour sa foi, et enfin décapité en l’an 180. Alors qu’il allait au dernier supplice, il entendait sa mère lui crier et lui répéter : « Mon fils, mon fils, souviens-toi de la vie éternelle. Regarde le ciel et vois celui qui règne. La vie ne t’ai pas enlevée, elle est changée à une meilleure. »

Prions pour que les mères de France aient ce courage de dire à leur fils ce qui les attend. Et à les encourager au sacrifice, au sacrifice de leur corps, de leur chair, de leurs passions pour le service d’une cause plus grande.

Pour le service de notre roi.
Pour le service du Roi de rois.

Haut les cœurs !

Battons-nous ! et restaurons-nous !

Paul de Beaulias

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !

Une réflexion sur “Appel au combat !, par Paul de Beaulias

  • Paul Milhau

    Merci à vous. Court et nécessaire ! Que les jeunes hommes et femmes de bonne volonté vous entendent ! Que Sainte Jeanne d’Arc vous entendent et prient pour ceux qui veulent suivre le chemin du combat !

    Répondre

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