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La punition divine par l’auto-punition…, par Pauline Blanche

Votre enfant n’est pas sage, il fait n’importe quoi.

Vous le corrigez, vous l’empêchez de faire la bêtise qui peut le mettre en danger, vous dégagez de sa route les tentations.

Mais le mauvais garçon continue, et grandit : il ne se laisse pas simplement aller à une passion, mais il teste, il cherche les limites, il veut « désobéir ».

Alors, vous le laissez chuter un peu, se faire un peu mal, pour qu’il se rende compte que les règles et les corrections que vous lui imposez sont pour son bien !

Et le mauvais garçon grandit encore, et se fourvoie, décide délibérément d’aller dans la mauvaise direction.

Alors que faites-vous, en bon parent ?

Vous ne pouvez plus rien faire à part l’enfermer, mais cela ne sert à rien, car dès que vous le lâcherez, il ira au mur, et vous lui fournissez des excuses pour s’enferrer dans ses erreurs.

Alors vous lâchez, et vous le laissez faire.

Vous le laissez se punir lui-même : il ne veut pas écouter, soit ! Les conséquences vont arriver.

Et l’enfant prodigue revient, tête basse et désolé : « Ah, si j’avais su… ! »

La France est un peu ce mauvais garçon, autrefois exemplaire et volontaire pour corriger ses erreurs, mais qui un jour, via la révolution, a délibérément choisi le chaos.

Le dix-neuvième siècle fut comme les premiers âges de l’enfance, avec un père aimant donnant des occasions de restauration, des protections multiples contre des destructions bien méritées, laissant quelques chutes, douloureuses mais pas si graves, comme les défaites ou les occupations… Mais la France ne voulut rien comprendre…

Alors le bon Dieu se détourne et nous laisse à notre volonté propre… Depuis Vatican II, c’est encore plus clair.

Et nous voilà au jour des conséquences !

Nous nous sommes auto-détruits, et c’est bien fait.

Alors, comme l’enfant prodigue, revenons vite, et humiliés, aux pieds de Son Lieutenant.

Demandons pardon, et devenons des serviteurs, nous qui ne méritons même pas les miettes de la table du Roi… Nous pourrons ainsi peut-être sauver l’essentiel.

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Pauline Blanche

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