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[Un émigré en France] Altercation dans le tramway

Nous voici à Nice, avec la bonne odeur de la Méditerranée, et une relative tranquillité migratoire. Ramadan oblige, beaucoup de basanés sont de retour au pays. J’étais étonné au départ de la relative amélioration de la population urbaine, en fait j’ai appris qu’il n’en était rien, que seul le Ramadan jouait.

Dimanche in albis ! Première messe en France et dans une vraie église (qui ne soit pas un garage) depuis quatre ans ! Quel bonheur ! À deux ou trois rues de notre église, un prêtre a été poignardé, mais tout cela est normal en 2022, après 230 ans du règne de la Gueuse mondialiste. Les martyres, de retour, présagent de bonnes choses pour le renouvellement de la Foi !

Je parlerai plus tard de l’ambiance, aujourd’hui je me contenterai de parler de dictature sanitaire.

Taquin, je suis venu pour observer et me faire une idée de la gravité de la situation et du degré de déliquescence de la France contemporaine.

Alors je prends les transports en commun sans masque, jamais. Je n’aime pas qu’on me menace d’une amende de 135 euros dès que je monte dans ce tramway, dernier bastion de la dictature sanitaire en cette période de relâchement électoral. Cela me ferait presque plaisir d’avoir à payer un billet de première classe à 135 euros pour l’édification des passagers, nous verrons bien, en cinq semaines, paierai-je quelque chose?

En attendant, je prends un bus de ville. Avec femme et enfants. Là, un dame entre deux âges, avec un  petit chien évidemment, mal habillée pour une femme mais bien habillée d’après les critères bourgeois niçois, fait un commentaire désobligeant assez fort. Voyez-vous, nous discutions et rions avec un camarade royaliste rencontré il y a peu. Le commentaire : « et ça rit ! ».

Je me retourne, et lui demande : « pardon, Madame ? ». Et là elle sort le masque obligatoire. Je lui dis d’appeler la police si cela lui chante. Elle répond qu’on en est pas là mais que je suis inconscient et que si je suis en réanimation ce sera bien fait. Je la remercie de sa sollicitude et et je la prie de bien faire attention à sa santé, et qu’elle n’a pas besoin de s’inquiéter. Alors elle embraye sur quelque chose du genre : « si vos enfants meurent, ce sera bien fait ! ». Je rétorque : « et vous, faites bien attention à votre chien ».

Ma belle-sœur, masquée et victime de la dictature, me retient d’aller plus loin dans cet échange courtois. Je fais un petit sacrifice, elle a de la chance, je ne suis pas mon collègue bourguignon et royaliste qui, à ma place, aurait fait éclater une sainte colère qui aurait effrayé cette pauvre dame, et bien plus que le virus ! Bref, plus de commentaire en tout cas. À la descente du bus, je la salue de façon appuyée : « au-revoir Madame », elle me répond : « au-revoir Monsieur ».

Peut-être que mon sang-froid et la bonne tenue de mes quatre enfants dans ce bus ont forcé le respect des passants vis-à-vis des ovnis que nous devions paraître. Il est toujours étrange de sembler étranger dans son propre pays !

Mais, comme je suis chez moi, pas besoin ici de faire « à Rome comme les Romains ». Je suis à domicile, je n’ai donc aucun gant à prendre, et le test est intéressant.

Je n’aurais pas cru subir une agression verbale si tôt et en famille, sur un mode sanitaire. J’avais la naïveté de croire que plus personne n’était sérieusement partisan de la superstition sanitaire, et j’aurais cru que, si agression il devait y avoir, elle aurait été le fait de représentant de l’État… Est-ce bon signe ou non ?

Peut-être en ce sens que la tyrannie idéologique ne s’assume pas encore complètement et nécessite des justifications spécieuses. Ou pas, car rester si paralysé par la terreur covidienne alors que manifestement il n’y a rien, c’est inquiétant.

Remercions en tout cas la désorganisation de l’État, qui aide aux libertés. Il y aurait un appareil d’État à la japonaise, avec une idéologie à la républicaine, ce serait terrible !

Le problème, c’est qu’il est facile de resquiller… Cela endort donc la résistance ouverte… mais bon.

À bientôt pour les nouvelles aventures d’un émigré en France…

Paul de Beaulias

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !

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