Politique

Christiane Taubira, ou la justice du Diable

Interpellations abusives d’opposants à la loi de neutralisation du mariage et de destruction de la famille, augmentation nette de la courbe… de la délinquance, elle aussi difficilement réversible, et récemment, l’affaire Anne-Sophie Leclère[1]… Triptyque évocateur de la justice version socialiste, tendance Taubiresque[2].

Mais tout ceci n’est qu’un triptyque introductif. En effet, nous n’avons pas encore tout vu. Cette indépendantiste guyanaise devenue, par on ne sait quel tour de magie ripoublicain, ministre de la justice du pays (jadis ?) combattu, nous a réservé pour bientôt le meilleur (novlangue socialiste, en français : le pire) de ses idées sur la justice française (novlangue socialiste, en français : liniquité républicaine).

Je précise au passage, avant de revenir à nos bananes[3], que je me sens comme obligé envers mes lecteurs, par souci de clarté, de traduire dans le flot même de mon discours les termes et les expressions victimes du syndrome très républicain du double langage post-révolutionnaire, ou novlangue socialiste. Le philosophe Jean-François La Harpe résumait parfaitement en 1797 ce qu’est ce double langage, né de la révolution de 1789, et ayant traversé le temps jusqu’à nous, entretenu par les continuateurs socialo-républicains des régénérateurs génocidaires de la Terreur : « Le propre de la langue révolutionnaire est d’employer des mots connus, mais toujours en sens inverse. » (Du fanatisme dans la langue révolutionnaire ou de la persécution) À notre époque où les médias de masse parlent en permanence de décryptage de l’actualité, détecter les utilisations souvent subtiles de cette novlangue révolutionnaire est indispensable pour décrypter, justement, les réels buts du gouvernement.

Revenons donc à nos… affaires. Que nous prépare donc madame Taubira ? Une réforme de la prévention de la récidive, introduisant une individualisation des peines. Officiellement présentée comme étant un moyen « de punir plus efficacement en adaptant la peine à chaque délinquant, afin de mieux prévenir la récidive[4]. » Double langage de marketing politicien dénoncé notamment par l’Institut pour la Justice à travers une pétition qui a réuni plus de 300 000 signatures contre cette réforme.

En effet, celle-ci propose en réalité, au delà de toute novlangue socialiste, et pour soi-disant lutter contre la surpopulation carcérale, de « réduire toutes les sanctions contre les récidivistes et les criminels dangereux », s’alarme Alexandre Giuglaris, délégué général de l’Institut pour la Justice, dans un article de Valeurs actuelles[5]. « Ce système va conduire à libérer entre 3 000 et 7 000 délinquants, au moins, dans les trois ans qui viennent », s’inquiète le député UMP Guillaume Larrivé dans le même article. Une vidéo réalisée par l’institut suffit à elle-même pour comprendre les véritables enjeux de cette réforme (vous pouvez sur cette même page signer la pétition susmentionnée) : http://petitions.institutpourlajustice.org/non-aux-projets-taubira/video.php

À quoi joue donc Christiane Taubira ? Quel est son but réel ? Voilà des questions pleinement légitimes.

La réponse la plus juste à ces interrogations est qu’elle est tout simplement au service de l’idéologie socialiste. Avez-vous remarqué que les gauches sont toujours très compatissantes envers les criminels ? Jean-François Chemain, professeur d’histoire en ZEP, nous le rappelle fort bien dans un article de Valeurs actuelles[6] :

« La gauche a tendance à trouver des excuses aux délinquants, qui seraient des victimes de la société prenant une légitime revanche contre leurs oppresseurs. La gauche aime les euphémismes pour désigner les délits ou leurs auteurs : incivilités commises par des jeunes Elle n’aime pas, et dénonce, ceux que son laxisme exaspère, allant jusqu’à épingler sur ses murs des cons les pères de jeunes filles sauvagement violées et assassinées. Ils font le jeu de lextrême droite, c’est-à-dire de l’opposition telle que la caricature la gauche, pour qui toute opposition à ses délires est disqualifiée comme extrême. Des prisons vides de délinquants et pleines de ses opposants, tel est donc l’idéal de la gauche… depuis deux siècles. »

Des délinquants « victimes de la société prenant une légitime revanche contre leurs oppresseurs » ? Cela fait très marxiste, ne trouvez-vous pas ? Les criminels emprisonnés, privés de leur liberté, une classe opprimée, et les victimes et leurs familles, une classe dominante que le socialisme doit combattre, voilà ce que serait donc la vision socialiste de la justice ? Si tel est le cas, c’est une conception pour ainsi dire diabolique. Ce terme, du reste, ne choquerait pas nécessairement Karl Marx lui-même, ce fervent Chrétien devenu violemment athée, voire même sataniste comme certains de ces poèmes l’attestent. Au passage, voici un petit extrait pour satisfaire la passion des belles lettres de notre ministre aux célèbres gazouillis poétiques :

« Ainsi j’ai perdu le ciel,

Je le sais très bien.

Mon âme naguère fidèle à Dieu

A été marquée pour l’enfer. » — Karl Marx, La vierge pâle

« Les vapeurs infernales me montent au cerveau

Et le remplissent jusqu’à ce que je devienne fou

Et que mon cœur soit complètement changé.

Regarde cette épée :

Le Prince des ténèbres me l’a vendue. » — Karl Marx, Le ménestrel

« S’il y a quelque chose capable de détruire,

Je m’y jetterai à corps perdu,

Quitte à mener le monde à la ruine. » — Karl Marx, Oulanem

Quelques vers à mettre en relief avec les 100 000 000 de morts de son idéologie anti-chrétienne au XXè siècle. Bref.

Mais alors, pour Christiane Taubira, à quoi la république peut-elle bien servir ? À « être au service de ses concitoyens », comme on l’entend si souvent de la part de cette espèce de politiciens ? Novlangue socialiste. La république est d’abord et uniquement au service d’elle-même et de sa caste oligarchique. Cela a toujours été ainsi, et ce depuis le tout début, depuis 1789, lorsque les députés de la toute jeune Assemblée nationale s’essuyèrent allègrement les pieds sur les cahiers de doléances qui leur avaient été confiés par un peuple bientôt mis au régime sanguinaire de la Terreur.

Non : au contraire, on peut raisonnablement penser que la république sert de nouveau terrain de combat anti-France à cette ancienne indépendantiste fort peu amatrice de bananes. Détruire le mariage, détruire la famille, puis détruire la justice, détruire la sécurité des Français : il y a de fortes raisons de penser que ce sont là les véritables desseins cachés de cette ministre. Mais, c’est bien connu, « la plus belle des ruses du Diable est de vous persuader qu’il n’existe pas ! », comme disait Baudelaire. Novlangue socialisteDouble langage révolutionnaire

Disloquer la famille, cellule primordiale de la société, pour faire de nos enfants des citoyens sans repères et sans racines précises, livrés ainsi en pâture au moindre lobby complice de la république. Faire de la Fille aînée de l’Église un territoire où errent des citoyens déracinés et arrachés à leur Foi et leur civilisation chrétienne, livrés sans moyen réel de défense à un état de plus en plus totalitaire donnant carte blanche aux pires dérives morales et criminelles, et bientôt fabriqués en laboratoire grâce aux dernières révolutions médicales (PMA) : tout ceci est proprement diabolique, car révolte contre les lois naturelles, contre la Loi divine.Il est particulièrement saisissant de constater que la république a toujours favorisé ces espèces d’agissements maléfiques par la propulsion dans les plus hautes sphères du pouvoir de personnes malintentionnées, et véritablement tyranniques, ne pensant qu’à diviser pour mieux régner… En rachetant à Marx l’épée du prince des ténèbres ? Tant sont prêts à vendre leur âme pour combler leur soif de pouvoir…

« Si un régime injuste est le fait d’un seul homme qui recherche dans le gouvernement ses propres avantages et non le bien de la multitude qui lui est soumise, on appelle un tel chef tyran ; ce mot exprime l’idée de force parce que le tyran opprime par la puissance, au lieu de gouverner par la justice. » Cette citation du De Regno de Saint Thomas d’Aquin[7] résume parfaitement l’état d’esprit des fervents républicains de tous temps et de tous horizons, et plus spécialement ici celui de notre tristement célèbre ministre de la Justice (novlangue socialiste, en français : sinistre de lIniquitéd’État).

Raison de plus pour œuvrer à la chute rapide de cette satanée république, règne de forces obscures depuis deux siècles. Il est temps d’agir pour retrouver, par la grâce royale, la véritable Justice, la seule Justice digne de ce nom : celle de Dieu, dont le Roy est tout simplement le fidèle et humble lieu-tenant. Les jours du Lucifer de la Colonne des trois glorieuses de 1830, place de la Bastille, sont comptés[8].

« Cher fils, s’il advient que tu deviennes Roy, prends soin d’avoir les qualités qui appartiennent aux Roys, c’est-à-dire que tu sois si juste que, quoi qu’il arrive, tu ne t’écartes de la justice. » « Fais avancer le Bien par tout ton pouvoir. » — Saint Louis (testament)

« La justice des Roys doit ressembler à celle de Dieu même, qui est sans passion, sans partialité, sans excès. Les lois ne doivent pas être trop sévères. » — Louis XVI

« C’est une abomination pour les Roys de faire le mal,

car c’est par la justice que le Trône s’affermit. » — Proverbes 16,12

Quelques lignes après ce saint Proverbe, un autre pour vous, Mme Taubira, vous qui êtes si fière d’étaler au grand jour votre passion littéraire, mais qui ne devez pas ouvrir fréquemment la Bible, le Livre des livres, ce dangereux livre d’ignobles fanatiques fascistes réactionnaires :

« L’orgueil précède la ruine,

et la fierté précède la chute. » — Proverbes 16,18

Lucifer chuta avant vous, madame la ministre, et vous le suivez de très près…

Philippe Cléry

 


[2] Nous voulions écrire Taubirate, mais l’évocation en suffixe d’un petit animal peu apprécié au sein même de cet article nous aurait sans doute valu d’écrire nos futurs articles derrières des barreaux durant 9 mois fermes. Madame la ministre, si vous passez par ici, faites comme si cette note n’existait pas davantage que le gender, comme nous l’a rappelé si justement Mr/Mme (?) Najat Belkacem.

[3] Ceci est juste une petite fantaisie passagère personnelle. Je n’ai jamais aimé les moutons.

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