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Guide de survie en ère covidienne

Un énième « nouveau monde » est en marche. Après l’essor du protestantisme, des obscurantistes Lumières, de la Révolution française et des innombrables idéologies du XIXe siècle, puis leur triste application au siècle suivant, l’histoire bégaie, une fois encore ! Tout cela n’aura de fin qu’avec l’anéantissement des mauvais principes, une bonne fois pour toutes.

La énième nouvelle ère totalitaire pointe le bout de son nez. Cette fois, elle ne divinise pas l’État, ni la Cité, ni la race, ni le prolétariat, mais la santé physique, que la technocratie mondialiste — qui cache la tyrannie sous de respectables habits d’expertise et de scientisme — aurait l’extrême bonté de protéger, sur le monceau de cadavres des bébés qui ne sont jamais nés, des vieillards sacrifiés ou euthanasiés et des malades enfermés, seuls, abandonnés à leur sort — ils n’ont même pas la consolation des antiques léproseries, où ils vivaient tout de même en société, entre malades, et où de bonnes âmes de prêtres venaient leur donner les sacrements pour leur salut.

Bref, les temps s’annoncent durs. Il faut s’y préparer. Le remède ultime est évidemment la conversion au Seigneur, et la fidélité au Roi. Il nous faut évacuer tous les mauvais principes modernistes, tant dans les domaines naturel que surnaturel. Et appliquer cela immédiatement, sur soi et ses proches, sans compromis et avec force. Il s’agit ensuite d’être prudent, pour ne pas sacrifier nos enfants avant qu’ils soient suffisamment grands et forts pour faire face aux modernistes et à la Gueuse. Il faut, pour cela, nous appuyer sur nos sociétés (ou les restes de sociétés que nous avons encore) : notre famille, notre paroisse, etc. Il ne faut pas forcément se couper de la société extérieure, bien vérolée certes, mais il faut être hautement prudent : cherchons nos semblables d’une part, et cherchons les gens de confiance d’autre part.

L’expérience historique montre que le genre d’époque dans laquelle nous entrons est celle des dénonciations et des trahisons : n’oublions pas que la guerre chouanne fut un échec du fait de ces trahisons ! Alors, que l’histoire ne se répète pas ! On ne traite pas chrétiennement en matière de justice avec des païens, des néo-païens ou des apostats, qui n’ont aucune chance de pouvoir appliquer la charité chrétienne, d’être frères en Jésus-Christ, puisqu’ils ne le sont pas. Il ne faut pas pour autant adopter les pratiques barbares païennes de vendetta et autres exagérations cruelles, mais ne soyons pas naïfs : n’attendons ni pardon, ni gentillesses, ni conversion, quoi que nous donnions avec charité. Agissons pour le prochain et pour Dieu, en n’oubliant pas que « charité bien ordonnée commence par soi-même » et sans rien attendre en retour, sinon nous serons déçus. Soyons charitables, comme Notre Seigneur, mais toujours dans la justice. Nous ne sommes pas Dieu, donc nous ne faisons justice que par intérim, en fonction de notre condition. Nous ne sommes pas non plus responsables du salut de ceux qui ne nous sont pas directement confiés : il faut toujours privilégier le salut de ceux que nous avons à charge. Sans égoïsme et sans clanisme, mais dans la fidélité et dans le sacrifice de soi et de ses proches pour le Christ, le chef entraîne ceux dont il a charge et prend sur lui la responsabilité de ses erreurs. Ce n’est pas pour rien que les hommes sont grégaires ! Le problème, c’est que nous n’avons plus de bons chefs dans le monde…

Appuyons-nous ainsi sur nos sociétés de confiance. Et pour les gens de l’extérieur, prenons des précautions : par exemple, ne rencontrez préférentiellement que des gens prêts à ne pas mettre le masque en votre présence, et testez ainsi si la personne est de confiance ou pas. Ne parlez jamais trop, jamais plus que nécessaire, sans que cela signifie ne pas parler, il le faut, pour semer, mais il est en général inutile d’être indiscret.

Nous sommes encore dans un état relativement intermédiaire, les massacres de masse ne sont pas encore là, et la guerre civile n’est que larvée. Profitons de ce temps intermédiaire pour affermir nos sociétés proches, et nous assurer des liens sur lesquels nous pourrons compter quand le combat sera plus difficile. En espérant que nous n’ayons pas besoin d’en arriver là, mais mieux vaut être trop préparé que pas assez.

Surtout, surtout, ne faisons aucun compromis dans toutes les sphères que nous maîtrisons en propre, c’est-à-dire notre sphère privée : là, pas de masques, pas de diktat sanitaire. Ne jouons pas le jeu, et ne laissons pas le peureux, le faible, ou le semeur de zizanie nous imposer des diktats de ce genre ! N’ayons pas peur, non plus, des persécutions et des tribulations : elles ont le grand avantage de faire tomber les masques (sans mauvais jeu de mots), d’accélérer les conversations, de dévoiler ceux qui se cachaient, dans un sens ou dans un autre, et permettre de savoir plus vite qui est de confiance ou pas.

Dans l’abandon, la pénitence et le sacrifice, n’ayons plus peur. En ce temps de carême, apprenons à mieux aimer notre Seigneur et, ainsi, à mieux servir à notre place Son Lieutenant, pour la gloire du bon Dieu, de Sa Justice et de Sa Charité.

Paul-Raymond du Lac

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !

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