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L’inversion des rôles sexués au Japon, par Paul de Beaulias

Il paraît que le Japon est un vieux pays patriarcal et machiste… En fait, cela n’est plus le cas aujourd’hui ! L’homme, depuis bien longtemps, se fait dicter la loi à la maison tandis que la femme contrôle la bourse ; mais du moins, il y a quelques décennies, on sauvait encore les apparences et le rôle paternel, pour la façade, était respecté par une épouse soumise en société.

Il est vrai qu’avant-guerre, et encore plus tôt surtout, le « patriarcat » à la païenne était fortement ancré : l’homme (le samouraï en particulier, car celui qui ne se bat pas et qui vient du bas peuple n’était pas tout à fait considéré comme un vrai homme) dirigeait, et il dirigeait d’une main de fer ! Son autorité absolue ne supportait pas la moindre incartade, et le carcan familial pouvait parfois être excessivement dur (toute généralité a néanmoins ses exceptions.)

Par une sorte de réaction excessive, jetant le bébé avec l’eau du bain, l’après-guerre a progressivement amolli la virilité, et aujourd’hui, mondialisme oblige , tout est en train d’être renversé — au Japon aussi, les campagnes LGBT sont omniprésentes. Pour vous illustrer cela, je ne prendrai que quelques exemples du quotidien, qui deviennent peu à peu prégnants partout dans l’espace publique.

Le congé parental asexué, créé il y a déjà près de 15 ans, mais au départ complètement inconnu et inappliqué , est aujourd’hui publiquement encouragé par l’État et les entreprises, elles-mêmes poussées par le premier. Il n’y a pas encore d’amendes, que je sache, pour les entreprises qui n’accorderaient pas ce congé, mais il y a déjà des contraintes légales d’information. Le prétexte, au départ, est d’encourager la natalité, mais la loi est faite de telle façon que ce sont les hommes qui le prennent et qui remplacent donc la mère dans son travail naturel à s’occuper de l’enfant en bas-âge… C’est même devenu une mode très bien vue par la société !

On voit aussi cette inversion des rôles dans une publicité ridicule pour un réfrigérateur Mitsubishi : affublés de tabliers, le père fait la cuisine et le grand-père le ménage, pendant que les femmes font autre chose de plus intéressant… Vous penserez sans doute que ce n’est rien, mais c’est en réalité beaucoup : dans une société traditionnelle, c’est toujours la femme qui s’occupe de la cuisine, et la cuisine est son domaine. Il existe des hommes cordons-bleus évidemment, mais l’exception ne fait pas la règle : ici on veut inverser les rôles par plaisir, mais le plus intéressant c’est que cette publicité vient du secteur privé : pas de l’État ou d’une quelconque instance publique mondialiste, mais bien d’un acteur privé qui « fait du zèle », c’est d’autant plus inquiétant. Inversement, les publicités pour les bières ou les alcools forts, comme le whisky ou la prune, mettent systématiquement des femmes en avant — pour faire boire les femmes, comme American Tobbacco les a fait fumer avec l’aide d’Edward Bernays. Baisse de population oblige, il faut élargir sa base de clientèle… et, après tout, cela ne fait-il pas plaisir aux hommes de côtoyer des femmes qui boivent… et qui deviennent plus facile à mettre dans son lit ?

Autre exemple, en politique cette fois. Du parti communiste au parti de droite, en ville, tous les candidats deviennent quasi-systématiquement de jeunes candidates… Finie l’expérience, finie la virilité dans les décisions, il faut des « mamans » gestionnaires. Dans un certain sens, c’est logique : pour les élections, il vaut mieux comme produit à vendre une jolie jeunette souriante à un vieux croûton expérimenté, les gens votent mieux. Conséquence normale de la démocratie ?

La réalité sociale et rurale est heureusement peu sensible à cette propagande, mais cela viendra ! Cette propagande féministe a envahi tout l’espace publique depuis bientôt 15 ans… et les esprits ont déjà changé, même s’ils ne l’appliquent pas encore forcément : il devient plus difficile de dire des évidences sur les rôles respectifs des hommes et des femmes dans la famille ou dans la société sans être taxé de rétrograde…

Mêmes causes, mêmes conséquences : la révolution mondialiste avance ses pions partout.

Seule la Foi et la Contre-Révolution pourront mettre un terme à cette folie. Et pour le Japon, la conversion de l’empereur.

Paul de Beaulias

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !

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