Editoriaux

Ni Palestine, ni Israël : nous sommes en France !

Ces jours-ci, le conflit israëlo-palestinien est de retour sur le devant de la scène. Comme d’habitude, les deux camps s’accusent mutuellement de tous les crimes, et chacun hurle à la persécution. Et franchement, je m’en fiche pas mal. Depuis des décennies, Palestiniens et Israéliens semblent prendre un certain plaisir à s’entretuer. Toutes les tentatives d’accords de paix ont échoué. J’aurais plutôt tendance à soutenir la Palestine face à Israël : il suffit de regarder le nombre de civils tués, l’ampleur des dégâts de chaque côté pour se faire une idée de qui est l’agresseur et qui est l’agressé. On constate aussi que les médias parlent bien plus des juifs et des musulmans que des chrétiens vivant au Moyen-Orient, alors que ces derniers sont de loin les plus persécutés. On remarquera enfin que la dernière période de paix dans cette région remonte à l’entre-deux-guerres, lorsqu’elle était soumise à un mandat occidental…

Nous ne nous attarderons pas sur la politique internationale : c’est la situation en France qui nous intéresse. Il est passionnant d’observer les répercussions d’événements se déroulant à 4000 kilomètres de la métropole chez nous. Certes, il est normal de débattre de la situation internationale. Mais est-il normal de voir des personnes censées être françaises, l’étant de papiers, prendre ce conflit tellement à cœur qu’elles font passer leur fidélité à un camp (israélien ou palestinien) avant celle qui est due à la France ? On a pu voir ainsi des membres de groupuscules ultra-sionistes, comme la LDJ, ne pas se gêner pour brandir des drapeaux israéliens, ou commettre de nombreuses agressions en toute impunité, comme le 19 juin dernier. D’une autre ampleur sont les faits dont se sont rendus coupables les manifestants pro-palestiniens. Aujourd’hui, beaucoup ne sont pas des défenseurs des droits des peuples, mais des musulmans, issus de l’immigration, qui mènent ce combat au nom de l’islam. On a ainsi pu voir, le 19 juillet à Paris, ces individus défoncer des voitures de police (avec des policiers à l’intérieur), aux cris de “Allah akbar”.

Nos vénérés dirigeants, jusqu’au président de la République, semblent se préoccuper de “l’importation du conflit”. Est-il besoin de rappeler la citation de Bossuet sur les effets et les causes ? En effet, ce sont bien les dirigeants républicains qui sont responsables de l’extension française de ce conflit. D’un côté, ils flattent le communautarisme juif et sioniste : par exemple, lors du dîner annuel du Crif, organisme arrogant qui se soucie bien peu des intérêts de la France. C’est aussi le cas d’autres mouvements juifs, comme l’UEJF. Ils surjouent aussi sur l’antisémitisme, comme on l’a vu lors de l’affaire Dieudonné, ou le Conseil d’État a interdit son spectacle en quelques heures seulement… De l’autre côté, en ouvrant les vannes de l’immigration, en attirant toujours plus d’extra-européens en France grâce à divers mécanismes (regroupement familial, droit du sol, AME…),ils ont rendu toute assimilation impossible. Ils ont “importé” non pas des individus, mais un peuple. Et c’est bien ce peuple arabo-musulman qui combat Israël au nom de sa foi (même si, naturellement, tous n’emploient pas la violence), comme il combat le peuple français.

Ces événements sont révélateurs des problèmes de la société française : le vivre-ensemble est une arnaque, il existe sur notre sol une population qui, il faut le dire, n’a rien à voir avec la France et lui est même hostile (sauf exceptions, de plus en plus rares…), et que la situation se tend de jour en jour. Si ces gens tiennent tellement à aider Gaza, qu’ils partent combattre là-bas et qu’ils y restent ! Et si les sionistes sont si attachés à Israël, qu’ils partent aussi s’engager dans Tsahal et qu’ils y restent ! Quand on est français, on est fidèle à son pays et pas à un autre à l’autre bout de la Méditerranée, que ce soit la Palestine ou Israël. Et la France ressemble de plus en plus à un pays de l’autre bout de la Méditerranée… Enfin, un dernier constat : en Israël comme en France, comme partout ailleurs, le multiculturalisme, le cosmopolitisme, ça conduit tout droit au conflit.

François Etendard

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