Le Saint-Père ne lâche rien
A l’exception de quelques hérésiarques notoires et bien connus des services inquisitoriaux, les clercs et prélats ont soutenu l’opposition à la dénaturation du mariage.
Une attention particulière doit être accordée à l’unanimité des évêques de France. Messeigneurs Rey, Aumônier et Aillet ont par ailleurs bravé la tombée de la nuit pour bénir les veilleurs.
Mais c’est samedi que le Saint-Père François a déclaré à une délégation de 50 parlementaires français en voyage à Rome :
« Votre tâche est certes technique et juridique, consistant à proposer des lois, à les amender ou même à les abroger. »
« Il vous est aussi nécessaire de leur insuffler un supplément, un esprit, une âme dirais-je, qui ne reflète pas uniquement les modes et les idées du moment, mais qui leur apporte l’indispensable qualité qui élève et anoblit la personne humaine »
Rappelant dans ces déclarations la sainte doctrine de l’Eglise au sujet de la mission de ceux qui écrivent les lois, le Saint-Père a su faire passer le message de l’abrogation. Le mariage homosexuel, qui ne plaît pas à Dieu, a vocation à être abrogé en vertu de sa nature perverse envers les éléments les plus faibles de la cité.
Avis à Frigide, qui a prétendu que le cardinal Bergoglio avait défendu l’union civile et qui déclare « homophobe » l’opposition à ladite « union civile » pour homosexuels : il ne suffit pas d’écrire de glorieuses « Confessions d’une catho branchée » lorsque tout va bien. Il convient, pour sauver son âme, d’adhérer à l’enseignement de l’Eglise et du vicaire du Christ en ce qui concerne la foi et la morale.
Fidèle à la très ancienne tradition pontificale d’attention pour la France, François a choisi de se moquer des laïcistes qui auront tôt fait de condamner cette « ingérence ».
Pour en revenir à l’abrogation, le fils prodigue est bien revenu de sa descente aux enfers, et le petit caillou de David a changé le cours de l’histoire. La Fille aînée aura-t-elle la grâce de renier ses égarements ?
Julien Ferréol