Societé

Frigide Barjot s’est couchée

Frigide Barjot retourne d’où elle vient, à la poussière spirituelle et intellectuelle. L’émission On n’est pas couché, diffusée sur le service public samedi soir a été le théâtre d’un dévoilement complet de la déchéance du discours de Frigide Barjot. Mais est-ce vraiment une déchéance ou plutôt le retour de flamme d’une médiatisation malheureuse ?

Frigide Barjot, qualifiée aux dépens des militants « d’égérie » de la Manif Pour Tous, n’est pas ce que l’on pourrait appeler une figure de chef, et encore moins celle de meneuse d’un mouvement contre-révolutionnaire. Il suffit de rechercher ses œuvres artistiques sur internet pour constater le bord moral dans lequel elle vit.

Se défendant de toute homophobie, rejetant les méchants réactionnaires, Frigide Barjot a cédé face aux diktats de la pensée. Elle n’a pas eu la carrure de supporter la pression, et c’était prévisible ; néanmoins qui l’avait ? Quoi qu’il en soit, elle sera toujours classée comme infréquentable dans les sphères du Tout-Paris. Et ce, malgré ses agenouillements répétés et ses œuvres pénitentielles face aux médias. C’est son drame.

Nous ne sommes pas moins pécheurs qu’elle et nous devons prier pour elle, sans se sentir supérieurs ; le Carême est une bénédiction pour se rappeler que nous sommes tous poussières, destinés à retourner à la poussière.

Julien Ferréol

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