Littérature / CinémaSocial et économie

Cinéma. Don Camillo.

 

Nous ne ferons pas l’affront à nos lecteurs de raconter ce classique incontournable du cinéma français, ce bijou du cinéma, en cinq films tous bons (ce qui est en soi une performance).

Disons simplement qu’il faut le voir et le revoir : il est rare de pouvoir regarder un film sans réserve, et d’en sortir plus frais et en forme. Ce film fait du bien au moral. Vraiment du bien.

 

« Les mains sont faites pour bénir, mais les pieds alors ? »

« Je cède à la violence. »

« C’est du peuplier, tout souple, et pas du chêne, juste coupé. »

 

Tentons une petite analyse royaliste.

Le film se passe dans un village du Piémont, en république juste après-guerre, et expose la lutte d’un bon curé de campagne, qui n’a pas peur de la castagne – les vagues sont bonnes parfois, elles crèvent l’abcès ! – et son meilleur ami, et ennemi, Peppone, le maire communiste.

 

En fait, ces communistes ne le sont que par posture, au fond, et s’ils rencontraient de vrais communistes, ils seraient épurés assez rapidement : en URSS, ils n’auraient pas survécu jusque dans les années 30 !

D’ailleurs ce Peppone se fait élire à la députation sur un discours royaliste, accepte un enterrement royal à la doyenne respectée dans tout le village, et il sait traire les vaches, comme le curé d’ailleurs.

 

Premier enseignement : on comprend comment le communisme a pu marcher. Il a profité d’une société éminemment chrétienne, de « communistes » encore chrétiens, et de bourgeois égoïstes idiots.

Deuxième enseignement : ces « communistes » étaient vraiment idiots. Il était relativement évident qu’ils détruisaient ce qu’ils prétendaient défendre, et qu’au lieu d’user des moyens traditionnels chrétiens, ils instillaient du poison et déstabilisaient une société pourtant immensément forte et solide, en faisant croire par des actes en fait peu révolutionnaires, voire tradis, que le communisme n’était pas forcément une menace.

 

Troisième enseignement : , le seigneur manque cruellement dans ce village d’Italie. Ce qui force d’ailleurs ce bon curé de sortir de ses prérogatives, par force, et de faire de la politique – ce qui est une bonne chose –, mais sans pouvoir s’appuyer sur la noblesse, qui rabattrait le caquet de ces bourgeois égoïstes, et ne permettrait pas aux révolutionnaires de subvertir l’ordre.

 

En somme, on comprend tout le malheur contemporain du vingtième siècle : il manque les royalistes.

Imaginez Don Camillo avec un châtelain, un noble ou un seigneur, et tout change.

 

« On ne renvoie pas le roi comme cela », dit Cristina.

Certes, mais ce roi de Piémont-Sardaigne, s’il est légitime dans le Piémont, n’en a pas moins représenté le parti franc-maçon contre le Pape… il a été puni.

 

Alors, vous tous, prêtres ! Soyez des Don Camillo dans vos paroisses ! Car attention, la société de Don Camillo était chrétienne, donc relativement bon enfant – quand le vieil homme règne, c’est la loi de la jungle, l’injustice, le règne du mensonge et de l’iniquité, il faut être prudent !

 

Et que, vite, nous retrouvions de vrais nobles, châtelains, chefs et seigneurs, qui puissent soutenir nos prêtres, protéger les faibles et punir les méchants.

 

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Paul-Raymond du Lac

 

PS: quelques liens, je déconseille les versions colorées, qui manque cruellement de cachet

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