Social et économie

[Un émigré en France] La douce France…en voie de disparition

Mon séjour gascon, au fin fond de la campagne, en cette belle saison, permet de sentir au travers de quelques reliquats ce que pouvait être la France d’antan.

La région du Gers reste encore relativement épargnée par les tortures de la Gueuse : quasiment aucun immigré, pas de trains ni d’autoroutes permettant l’invasion des étrangers de Toulouse ou d’ailleurs, une campagne encore dense en paysans, qui sait chasser, faire du foie gras et vivre à son rythme. La campagne ici est relativement épargné si l’on compare aux campagnes détruites et déshérités que nous constatons ici et là…

Je suis ainsi dans une commune de 40 habitants. Oui, 40, et toujours une commune, en soi un exploit : ce n’est qu’une question de temps pour qu’elle sot happée par d’autres communes, une seule décision d’une vraie mauvaise idée d’un parisien ou autre étranger, sous insinuation du préfet, pour détruire la commune, pour des raisons d’efficacité, évidemment.

 

Pour l’instant, néanmoins, cela tient. La ferme où je suis, avec son magnifique jardin, se trouve sur une petite colline. D’un côté, les courbes riantes du gers verdoyant, avec ses champs de blé et autres exploitatons parsemés de bosquet et de chemins de traverse, mènent vers le minuscule village, au clocher et au clavaire en évidence, et son château, perdu par les seigneurs depuis un siècle déjà… Le village est à 15 minutes à pied à travers champs…

De l’autre côté, l’horizon consiste en collines, peut-être à 20 minutes à pied…

Ce paysage à taille humaine tient dans un mouchoir de poche suffisamment grand pour développer une âme et suffisamment petit pour vivre en toute sécurité, et pour s’approprier son environnement. J’imagine le paysan qui vivait là un demi-siècle plus tôt : il pouvait se lever à l’aurore et marcher en priant, en faisant son rosaire vers l’église : le chemin et la distance sont parfaits pour bien préparer sa messe, et la distance, si courte, permettait d’aller à la messe tous les jours, évidemment…

Aujourd’hui, plus de messe évidemment, ni du curé, et l’église est toujours fermé, en train de tomber en ruine… Impossible d’avoir une vie spirituelle quotidienne dans les sacrements en campagne aujourd’hui.

Les champs sont sur-épandés et on se demande si cela est vraiment bon pour la santé… l’air de la campagne est pollué par l’agriculture industrielle… Et sans voiture, on ne fat plus rien, et avec le manque d’ahabitants, tout suppose un certain nombre d’équipement…

Il est bon de séjourner quelques jours dans cette douce France…pour humer les reliquats de la France éternelle…mais on sent rapidement la dure réalité d’une France déchue, sans âme et en déperdition.

Et encore, c’est le meilleur coin de France, certainement.

 

Vite ! Que le roi revienne, avant que tout soit perdu !

 

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Paul de Beaulias

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