Social et économie

Nous n’avons rien à perdre !

Les temps peuvent sembler durs, et ils le sont en effet. Et c’est une bonne chose, finalement. Disons que, comme de toute façon nous ne sommes pour rien dans tout ce fatras, nous les jeunes, nous pouvons tranquillement constater l’écroulement d’un monde qui a criminellement oublié les vérités évangéliques. Les responsables ? Des clercs ayant oublié leur vocation de bergers et un monde qui se fonde sur des contre-vérités et sur des principes contre-nature…

Le libéralisme, la démocratie, l’égalité, le vivre-ensemble, la laïcité, le laxisme, la république, l’économisme, l’individualisme, le féminisme, le bisounoursime — vous me passerez ce néologisme, qui désigne cette insultante et blasphématoire hérésie consistant à faire de la sérieuse et combattive religion catholique une sorte de rousseauisme béni-oui-oui, trop naïf pour ne pas être complétement à côté de la réalité —, etc.

Ouf ! Il est rassurant de constater que la bonne Providence punit les mauvais principes en usant assez simplement des lois naturelles qu’elle a édictées : les principes contre-nature entraînent les catastrophes que nous constatons partout et depuis longtemps — car, ne nous y trompons pas, les dégâts dans les familles et dans les voisinages sont patents depuis trop longtemps. Et, contrairement à ce qu’on entend parfois, ce n’est pas qu’un simple problème d’immigration, qui, certes, vient accentuer et accélérer le mal.

Au moins, notre génération ne pourra pas se faire séduire par les perversités démoniaques enrobées d’intellectualisme et de beaux mots : toute la laideur des principes révolutionnaires est désormais si visible qu’elle ne peut plus que dégoûter.

La chute est si forte que la Providence nous envoie de beaux signes, certes terribles, mais clairs pour qui veut bien les voir : Notre-Dame en flamme, l’actuelle pandémie de peur, l’idolâtrie pontificale de la Pachamama, les folies amazoniennes et, encore récemment, une crèche à l’allure satanique en plein cœur du Vatican… Sans compter tous les signes qui nous sont envoyés en propre via tous les événements qui nous entourent…

La déchéance est si grande en terme de moralité — l’individualisme est effréné et le court-termisme affolant (toute chose bien diabolique, puisque diable signifie division, donc solitude et individualisme !) — que notre pays, pourtant autrefois si riche, s‘appauvrit ! Qui encore aujourd’hui possède des terres qu’il a hérité depuis des siècles ? Qui est encore enraciné dans un terroir, d’une façon vraiment forte ? Si peu de gens…

Deo gratias ! L’Évangile nous prévient que les biens de ce monde sont souvent un poids mort nous inclinant vers les choses terrestres et nous éloignant de la vie spirituelle. Et oui ! Si nous possédons, il devient plus difficile de ne pas être inquiété de la gestion de nos biens, qu’ils soient matériels ou non, de leur dotation, etc. « Heureux les pauvres », nous dit le Seigneur !

Car ils n’ont rien à perdre ! Nous n’avons rien reçu, ou presque, il ne nous reste donc plus qu’à jouir de l’essentiel : les biens spirituels de notre histoire, incarnée dans nos paysages, notre famille royale et l’Église, qui sert Jésus-Christ dans ce royaume des Lys et qui a toujours hébergé Notre-Dame, le seul chemin qui conduit au divin Fils. Alors soyons heureux des tribulations ! En un sens, il sera bien plus facile de sauver notre âme en nos temps troublés, et d’accomplir nos bonnes œuvres : il est si simple d’agir pour le bien, tant il y a de choses à faire ! Aujourd’hui, il est si évident de savoir ce qui est bon ou non, les faux principes devenant si dégoûtants !

Quand nous pensons à nos pauvres prédécesseurs, qui avait le malheur de vivre dans une époque prospère, au milieu de toutes les erreurs professées par des gens qui usaient des fondements chrétiens pour mieux les détruire, quelle détresse de l’âme, quelle tentation au désespoir devant l’écroulade, quelles tentations de se laisser aller au pervers modernisme !

Pour nous, rien de cela ! Il nous suffit de constater, de nous nourrir aux vraies sources de la Vérité et de crier encore et encore les principes catholiques et les traditions immémoriales françaises, construites sur le roc évangélique qui leur assure une vérité solide et incarnée !

Vive le Roi !

Antoine Michel

Pour Dieu, pour Son Église et pour la France !

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