Social et économie

Femme au foyer : mieux que la vocation religieuse ?

Le diable, qui s’incarne dans la Modernité, désire évincer la femme de son lieu naturel : le foyer, et pour cause ! Elle y fait croître sa progéniture en Foi et en Charité et, là, se soumet humblement à son mari aimant en produisant chaque jour des trésors d’amour et de petites œuvres pour la sanctification de tous, sans oublier la sienne propre.

La vie maritale fait comprendre à quel point cette condition de mère au foyer est bien supérieure à une quelconque condition de robot servile dans la première entreprise venue. La vie maritale, par ailleurs, nous aide à faire notre salut ! Vivre saintement avec des enfants et un époux à charge est bien plus simple que de vivre saintement seule et isolée, même dans le cadre d’une vocation religieuse par exemple. Notre amour propre et notre faible nature est ainsi faite : ce que nous ne parvenons pas à réformer par et pour nous-même, nous le faisons plus volontiers quand il s’agit de le faire pour nos enfants ou nos maris… bien qu’il faudrait être plus pressées de le faire pour l’Aimé par excellence : Dieu, mais nous ne Le voyons pas, alors il est facile de reporter l’amendement au lendemain, quand on est seul en tout cas. Avec des enfants, tout est différent, car le châtiment vient tout de suite, sur cette terre et sous nos propres yeux : un petit juron, ou une attitude mal placée, et hop, les marmots vous imitent et vous jettent votre propre médiocrité à la figure.

Notre Seigneur est bon de donner à chacun la vocation qui lui correspond, mais encore faut-il l’accepter ! La Modernité est une machine à boucher nos oreilles, nous rendant sourd à l’appel de Dieu, et nous pousse à choisir avec orgueil une voie qui nous mène à coup sûr à la déchéance ! Merci notre monde !

La vocation religieuse est héroïque pour des âmes d’élites, qui n’ont pas besoin de ces carottes terrestres pour se réformer et choisir la sainteté et la croix. Alors, merci, mon Dieu, de m’avoir mise au foyer. Depuis, je n’ai jamais fait autant de bonnes œuvres, avec résultats immédiats et sur le long terme. Je n’avais jamais autant utiliser mes mains et ma tête. Je peux enfin me libérer des soucis extérieurs à la maison — que mon pauvre mari doit subir pour nous tous — et profiter de la sérénité nécessaire à notre progrès spirituel. Je n’avais jamais autant appris ! Couture, cuisine, lectures spirituelles de haute volée, vies des saints, catéchisme, école à la maison…

Alors, cela ne prend plus : comment a-t-on pu nous faire croire que devenir esclave du monde pouvait représenter un quelconque progrès ? Vraiment, quel sale temps que ce temps moderne !

Pauline Blanche

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !

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