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Pourquoi aimons-nous les rois ? Hommage à la reine Élisabeth, par Antoine Michel

La mort de Sa Majesté la reine Élisabeth II marque certainement la fin d’une époque. Une page se tourne dans l’histoire du monde, et si la suite n’est jamais prévisible, nous n’avons pas forcément envie de savoir à quelle sauce nous serons mangés. Enfin, tant que nous arrivons au ciel…

La mort de la reine Élisabeth permet de constater encore combien un monarque peut être aimé, à commencer par les Français, pourtant en République.

Faudrait-il plutôt dire : parce qu’en République ? Nous connaissons en effet ce qu’apporte comme malheurs et comme horreurs l’absence du monarque… dans une France substantiellement royale.

Il y autre chose : tout le monde aime le roi comme on aime son père ou sa mère. Comme nos parents, nous ne le choisissons pas, et il est là, il est notre souverain, par sa naissance et par la nôtre, éternellement, telle une présence rassurante et stable au milieu de tous les désordres.

Ceux qui n’ont ni foyer, ni parents, ni amis, ont au moins le roi. Il est là, et il rappelle que le pays où l’on vit est notre « chez-soi ».

Mieux encore : tout le monde aime le roi car nous nous identifions à lui. Il est né roi – en tout cas en France –, et il n’a rien demandé. Il aurait pu être nous, nous aurions pu être lui. Seule la naissance l’a mis là, comme notre naissance nous a placés où nous sommes.

D’aucuns haïssent le roi, et disent qu’ils aiment la République car tout le monde peut devenir « président » ! Ces rares requins sont toujours des ambitieux orgueilleux qui veulent le pouvoir pour eux… Le quidam, dont je fais partie, lui, sait très bien que jamais il ne pourra atteindre de si hauts honneurs. Et que, s’il le pouvait encore, ce serait une charge terrible !

Alors dire que tout le monde peut devenir président est un mensonge : il faut être criminel, coopté, maçon, mauvais, peccamineux et corrompu pour devenir président de la république ; cela est prouvé par l’histoire de la république française, et en particulier par celle de la cinquième, à commencer par De Gaulle, ce danger public.

Alors oui, les gens de bonne volonté ne peuvent pas ne pas aimer le roi, et ils ne peuvent pas, honnêtement et s’ils y réfléchissent, aimer ce président-robot à ne surtout pas imiter – l’inverse d’un roi très chrétien, qui est au fond comme chacun d’entre nous, un quidam créé par Dieu et mis à la place qui est la sienne.

Alors oui, nous serons fièrement et fortement royalistes !

Pour le Roi ! Pour le Roi des rois !

Antoine Michel

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