Politique

Satisfecit pour Mme Pécresse, par Antoine Michel

Ne vous inquiétez pas ! Loin de nous l’idée de soutenir un tant soit peu dans ces colonnes un pur produit républicain — sans jeu de mot —, girouette maçonnique, modèle de couardise, de ploutocratie plan plan, de clientélisme bien entendu et de laïcisme anticatholique, soutenant toutes les nouvelles idéologies qui viennent ici et là.

Il ne nous viendrait, de toute façon, pas à l’idée de soutenir qui que ce soit, puisque nous mourons du système électoral… Seul l’élu de Dieu, notre Roi, a notre soutien ! Quelle idée saugrenue que de choisir son chef ! Aussi saugrenue que l’œcuménisme, qui consiste à choisir un dieu à sa mesure… C’est dangereux et irréel !

Bref, il s’agit ici de revenir sur la piteuse prestation de Valérie Pécresse au Zénith. Aucun talent d’orateur, jusque-là, rien à redire. Que les acteurs aillent faire leur spectacle dans des salles de spectacles ; qu’un homme politique se révèle piètre animateur et chauffeur de salle ne nous fait ni chaud ni froid.

Ce qui est plus inquiétant, en revanche, c’est l’unanimité qui s’est fait contre elle de tous les côtés parce qu’elle est un piètre orateur… Elle serait donc inapte à la politique…

Nous en sommes là ! Conséquence terrible de la corruption de la politique par l’esprit moderniste : faire de la politique aujourd’hui, c’est s’entretuer, crier, chauffer une salle, dire de beaux discours, et c’est tout. Le bien commun ? Le devoir ? L’autorité ? La prière ? Le sacré ? Dissous dans le magma post-moderne !

Alors oui, donnons un satisfecit à Mme Pécresse : son absence totale de talent oratoire aurait pu être un indice de supériorité vis-à-vis que ses congénères. Qu’on aimerait, en réalité, avoir un piètre orateur au pouvoir ! Un piètre orateur mais vrai serviteur du bien commun et du bon Dieu !

Quand l’on voit les tueries « entre amis » qui se passent de l’autre côté de l’échiquier — car, si l’on se fie aux critères traditionnels de positionnement politique, Pécresse est évidemment à l’extrême-gauche, Le Pen à gauche et Zemmour au centre-gauche ; mais on reste toujours du même côté —, la réalité parle mieux que nous. L’homme étant l’homme, il mettait déjà du désordre et de la zizanie dans un ordre juste et très chrétien, qui limitait néanmoins la casse et les scandales. Ici, nous avons un système qui transforme toute étincelle en un immense feu de joie dévorant tout sur son passage ! Le diable (du grec diábolos, « celui qui divise ») gagne donc à tous les coups et répand partout, par son antibaptême électoral, la dissension et la haine.

Qui peut encore croire à l’élection ? Qui peut encore se dire sincèrement républicain ?

Antoine Michel

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !

Une réflexion sur “Satisfecit pour Mme Pécresse, par Antoine Michel

  • Louise de Tréfalc

    Il n’y a pas plus immoral que de voter pour une candidate à la présidentielle (Valérie Pécresse) qui s’enorgueillit d’être née le jour-anniversaire de « la fête des assassins », surnom que donnait au Quatorze Juillet le grand acteur Jacques Dufilho, légitimiste ; laquelle en fait un motif de vote préférentiel, alors que c’est moralement rédhibitoire. Sont extrémistes les glorificateurs du génocide franco-français. Honte aux idolâtres des terroristes de 1789 !

    « Chez les de Gaulle, on est “monarchiste de regret”. On est loin d’y communier dans la célébration de la Révolution de 1789 : La Marseillaise est un chant impie, et Henri de Gaulle (le père du Général) refuse que ses enfants lui présentent leurs vœux de bonne fête la veille du 15 juillet pour la Saint-Henri – le 14 étant “une date terrible, effroyable, atroce.” » (« Des royalistes dans la Résistance », de François-Marin Fleutot, p. 99, éd. Flammarion). Élisabeth de Miribel, légitimiste, arrière-petite-fille du maréchal de Mac-Mahon, engagée dans la France libre, ayant tapé à la machine à écrire l’Appel du 18-Juin, pavoisait largement ses fenêtres pour la fête de Jeanne d’Arc, mais fermait ses volets le 14 juillet. (cf. « Des royalistes dans la Résistance », de François-Marin Fleutot, p. 87 et 88, éd. Flammarion) Se faire une gloire d’être née le jour-anniversaire du début du génocide franco-français révèle une femme politique sans valeurs ni conscience. Ni oubli ni pardon pour le génocide franco-français !

    https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/2859/vendee-du-genocide-au-memoricide

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