Politique

La perversité politique du XXIe siècle

Soyez tous conscient d’une chose : tout ce que nous vivons depuis près d’un an est profondément politique.

Croyez-vous que la crise est sanitaire ? technologique ? économique ? sécuritaire ? Vous vous trompez. Ce que nous vivons est profondément politique, et toutes les mesures dites sanitaires, dites sécuritaires, dites économiques, dites technologiques sont avant tout des mesures politiques. Nous ne faisons que vivre les conséquences des mauvais principes libéraux, démocratiques et révolutionnaires qui se sont cristallisés en France dans la « République ».

La nouveauté de la crise actuelle mondiale, outre sa généralisation à quasiment toute la planète — nous rapprochant d’une tentative de grande ampleur de la construction d’une nouvelle tour de Babel — se trouve certainement dans sa perversité de vouloir cacher sa nature profondément politique.

Les Lumières qui ont nourri les révolutionnaires se fondaient sur des principes profondément mauvais, mais elles ne faisaient pas semblant de ne pas faire de politiques. Le médiocre XIXe siècle et l’horrible XXe siècle, dans tous ses excès et dans les conséquences sanglantes de ses principes, continuaient à affirmer qu’ils faisaient de la politique.

La nouveauté de notre temps est de faire croire que rien n’est politique, qu’il n’y a plus de politique, que tout est technique, ou sanitaire, que tout est du rayon des « experts ». Cette tendance existait évidemment déjà au XXe siècle avec les communistes, mais aussi avec la Première Guerre mondiale et ses conséquences diplomatiques, qui entraînèrent un affaiblissement du politique. Maurras et ses compagnons de talent, comme Bainville, n’avaient pas manqué de souligner.

Il est essentiel pour les révolutionnaires de notre temps de gommer l’aspect politique de ce que nous vivons. Pourquoi ? Car cela leur permet de faire croire que tout ce qui se passe est nécessaire et inéluctable (il faut bien prendre des mesures contre la maladie, des mesures qui sont présentées comme des dogmes de foi révélés par des experts et autres médecins), mais aussi de faire taire toute opposition. Eh oui ! Si vous n’êtes pas un médecin, ou un informaticien, ou un expert, vous n’avez qu’à vous taire !

Là est l’arnaque, et nous avons déjà dénoncé à plusieurs reprises les mesure « covidiennes » dans nos colonnes, non pas sur le terrain de la médecine et des autres domaines, qui ne nous intéressent pas, mais sur le terrain de la politique naturelle, c’est-à-dire en partant de la nature de l’homme, que nous pouvons tous constater, et tels que nous l’enseignent tous les grands sages du passé.

Il devient alors nécessaire de conclure que toutes les mesures « covidiennes » sont intrinsèquement mauvaises car antisociales ; même si le virus tuait beaucoup plus, le résultat ne changerait pas. En conclusion, le politique a le devoir de ne pas appliquer ces mesures stupides, de rassurer, et de prendre ses responsabilités pour sortir de la peur et pour soutenir la société contre les pressions des experts, des médecins et autres monomaniaques qui connaissent peut-être leur domaine sur le bout des doigts (quand ils ne sont pas corrompus), mais rien à l’homme, à sa nature sociale, au bien commun, et au bonheur céleste révélé par Notre Seigneur Jésus-Christ.

Ce que nous vivons a, du moins, le mérite de prouver en pratique le besoin d’un retour aux principes légitimistes, des principes de loi naturelle polie par la grâce pendant plus de 1000 ans de chrétienté ! Cela nous montre aussi la nécessité de la restauration du politique, et des politiques, qui ne peut, chez nous, que commencer par la restauration de notre Roi Louis XX, élu par Dieu, qu’on le veuille ou non.

Sans cela, la déchéance continuera et la chute aussi !

Paul-Raymond du Lac

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

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