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Le Roi, et vite ! De la nécessité de la Restauration, par Paul-Raymond du Lac

Couverture journal royaliste

La Restauration en France est une nécessité urgente dans cette République délétère et mortifère qui voue visiblement un culte de plus en plus manifeste à l’ange de lumière déchu, Lucifer : sacralisation de l’assassinat des enfants, encouragement au meurtre et au suicide par « l’euthanasie », corruption morale de nos enfants pas la sexualisation à outrance, la digitalisation et la « diversité » sexuelle, l’animalisation de ce même homme en forçant à une consommation débridée via un libéralisme omnipotent atteignant toutes les composantes de notre être. Le sexe même est aujourd’hui sujet de « libération », par la folie de dépravation et de subversion de la néo-Sodome et la néo-Gomhorre, sous le vocable aussi mystérieux que pervers de LGBT++.

La République s’enfonce ainsi, et cela en toute logique au vue des ses origines révolutionnaires, anti-catholiques, démocratiques et libérales, dans une destruction accélérée de tout ce qui est français et catholique.

Comment stopper cette chute ? Comment éviter que nous soyons nous aussi condamné à cette dépravation du fait de la solidarité naturelle avec le corps politique auquel nous appartenons ?

Le Roi et la restauration intégrale.

Nous avons un roi, Louis XX, désigné par les lois fondamentales de façon très claire, et ce roi, en plus d’incarné la quintessence d’une société politique saine, car obéissant à notre réalité naturelle et politique, nécessitant hiérarchie, ordre et autorité, est aussi l’incarnation et l’héritier de notre histoire très chrétienne.

Français et catholique, cela va ensemble : quand on attaque le roi, on attaque la religion, quand on attaque la religion on en vient à attaquer le roi (c’est la révolution française). Et tout cela pour justifier les passions et les égoïsmes de personnes perverses !

Alors oui, il faut le roi vite.

Mais comment faire en pratique ?

Nous ne promettons ni lendemains qui chantent, ni bonheur terrestre, ni mondanité. Nous promettons au contraire des larmes et de la sueur, mais pour la gloire du Ciel avant tout, et si Dieu veut, la gloire sur cette terre dans notre combat, dont nos armes sont nos principes contre-révolutionnaires mis en pratiques. Comme un bien diffusif, nous nous battons sur tous les fronts contre nos ennemis, mais surtout aussi pour nos ennemis qui sont, qu’ils le veuillent ou non, aussi des sujets du roi. Prions pour que ces enfants prodigues reviennent à leur Père royal ! Et la guerre se résoudra faute de combattants : ou plutôt les camps seront bien clairs et il ne restera plus qu’à laisser notre bras être guidé par la Providence, pour faire la geste de Dieu aujourd’hui comme l’ont fait nos ancêtre au cours des âges.

Alors comment faire ?

Par la restauration intégrale, qui passe par la restauration de la voie royale dans notre quotidien, et d’abord en nous.

Devenons de bons sujets ! Et le roi, avec ses sujets, pourra s’avancer vers le trône !

Ne soyons pas idéalistes des nuées, comme ces révolutionnaires, et ne croyons que tout se règle par un coup de baguette magique, ou par un joli projet : la restauration au contraire est concrète et réelle, au jour le jour. Pour restaurer la France, restaurez-vous vous ! Votre plus grand ennemi est le révolutionnaire qui sommeille en vous, tuez-le, affamez-le, réduise-le en esclavage – car ce vieil homme ne disparaît malheureusement jamais.

Tout en vous restaurant, il faut ensuite restaurer vos prochains, qui sont donc proches de vous, et sur lesquels vous avez une quelconque influence .

C’est la restauration de nos familles patriarcales, nombreuses, fortes et pieuses . La restauration de la chevalerie, et de la culture du combat pour la justice et la protection du faible. La restauration de nos paroisses et la défense de notre foi, de nos églises et de nos bons prêtres. La fermeté et l’intransigeance avec douceur et charité, mais sans faiblesse. La culture de la virilité, et même et d’abord pour les filles. La reconnaissance et l’obéissance aux bonnes autorités.

Et l’absence de compromis total avec tout ce qui vient de la république : plus de mariage républicain, éviter de payer les impôts le plus possible, et utiliser les moyens, même légaux, pour vivre royalement, sans réfléchir à tout bout de champs à ce qui est faisable, interdit ou pas : il faut réfléchir à ce qui est bien, d’abord et avant tout.

La restauration est ainsi à portée de main : elle se forme dans vos cœurs et dans vos têtes, et elle s’incarne et se parfait dans votre vie.

Et sur le long terme nous vaincrons. Et sur le court-terme, Dieu pourvoira, et sait-on jamais… Si le mal s’approfondit, c’est que plus de biens sont prévus par le bon Dieu comme dit Saint Paul !

Ne nous plaignons jamais, car nous avons de la chance de vivre en 2024, malgré toutes les difficultés matérielles et morales : dans l’épreuve nous n’avons plus qu’à vaincre ou mourir. Quand tout s’écroule autour et que l’on n’a rien d’autres que Dieu, le Roi et les bons principes, alors il suffit de s’en remettre à Dieu et lui proposer toutes nos actions, et d’agir de toutes nos forces, sans présumer de nos forces, mais avec la douce confiance que donne la satisfaction du devoir accompli.

Et prions pour que quand Dieu ne nous sourira plus seulement dans nos cœurs, mais aussi sur nos armes et nos succès, nous ne devenions pas présomptueux, et que notre misère matériel passé nous aide à ne jamais oublier notre richesse spirituelle, qu’il ne faut jamais perdre pour des trésors de cette terre.

Alors Vive le Roi ! Et vive le Roi des rois !

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Paul-Raymond du Lac

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