Jésus-Christ, Roi de France, veut Louis XX comme son lieutenant sur terre, par Paul-Raymond du Lac
Certains providentialistes aimeraient éviter de se confronter à la réalité de l’incarnation royale en arguant que comme Jésus est le roi de France, il n’y aurait plus besoin de véritable roi incarnée et concret, singulier et désigné par les lois fondamentales du Royaume de France – Louis XX aujourd’hui en 2025.
Ils pourraient évoquer par exemple que sainte Jeanne d’Arc a réaffirmé la royauté du Christ sur la France. Ils devraient se rappeler que Jeanne d’Arc, loin d’y voir une façon d’échapper à son devoir de sujet envoyé par Dieu pour réaffirmer la légitimité du roi de France, Charles VII, est allé au contraire à sa rencontre, sans savoir qui il était, sans chercher à le jauger ou à le juger pour savoir s’il était à son goût, s’il avait une bonne stratégie politique, militaire et de communication.
Non, sainte Jeanne d’Arc est simplement allé aux pieds du Roi, car qu’elle aime ou non, qu’elle le supporte ou non, qu’elle apprécie ou non, peu importe : c’est le roi élu par Dieu, et donc il est forcément le bon et aimable.
Jeanne d’Arc nous démontre ainsi que le roi légitime en France est vraiment légitime et avant le sacre, qui ne fait pas le Roi : c’est bien pour cela que Jeanne vient aux pieds du Roi, et réaffirme la légitimité de sa royauté par la fameuse triple donation.
Jeanne nous montre l’exemple : elle ne cherche pas une seconde à savoir quelle est la personne du roi, comment il est, si ce qu’il fait humainement est bon ou pas, etc. Non, Jeanne ne fait qu’aller aux pieds du roi légitime, qui est donc le roi élu par Dieu, pour le servir.
Et le service à Jésus roi de France ne peut passer que par le service concret à son lieutenant sur terre, le roi de France légitime : là encore Jeanne nous montre l’exemple.
Jésus est monté au Ciel depuis l’Assomption, et depuis les époques mosaïques il n’y a plus de théocratie (gouvernement direct de Dieu sur les hommes) sur cette terre : c’est logique car ce genre de gouvernement théocratique est bien exceptionnel, nécessité par les temps particuliers de l’Exode et de la nécessité de réserver une part de l’Humanité pour assurer la venue du sauveur. Mais comme dirait saint Thomas, ce n’est pas « convenable » : un roi puissant veut gouverner par ses ministres et ses représentants, surtout que l’homme, fait à son image, à une intelligence et une volonté : de plus racheté par la grâce dans le sang de Jésus, et ainsi constitué héritier du royaume céleste et frère de Jésus, il ne saurait diriger les hommes comme des bêtes que l’on dirige sans cesse à coup de trique…
L’histoire de France, et toute l’histoire chrétienne, montre bien que ce gouvernement divin prolifique par ses intermédiaires est la normalité souhaitée par le Ciel : et le Roi est bien l’intermédiaire privilégiée, et déjà existant avant même la conversion, incarnant le principe d’hérédité et le droit d’aînesse, et en France ne laissant aucun doute à l’élection divine – Jeanne ne fait que venir enfoncer encore le clou à son époque, pour bien signifier que le roi est roi, malgré la défection de presque tout le royaume, la contestation anglaise, et le droit international contre le roi, puisque le traité de Troyes en vigueur le destitue de ses droits.
C’est pareil aujourd’hui : révolution institutionnelle depuis la Révolution, tentatives de contestations en droit vie le traité d’Utrecht, tout cela ne vaut rien face à la constitution coutumière donnée par Dieu et qui indique clairement qui est le roi de France aujourd’hui : Louis XX.
Car en France le roi ne meurt jamais, et le mort saisi le vif. Le roi est mort, vive le Roi ! Le Roi ne meurt pas en France, non pas car il est Jésus du haut du ciel, qui vit éternellement, et se trouve roi de facto de toute l’humanité, et de chaque groupe politique (même s’il y aujourd’hui beaucoup de rebelles qui refusent cette royauté du Christ – et qui donc refuse aussi la royauté voulue par Dieu de son lieutenant sur terre, le roi de France) mais parce qu’il est Roi désigné par les lois fondamentales, en ligne avec la loi divine de l’hérédité et de l’aînesse.
Alors disons-le à tous ceux qui sous couverts de foi se démettent de leurs devoirs de sujet, et de piété filiale envers le Père de la France, le Roi, qui ne meurt jamais en France : vous faites le jeu du diviseur qui veut couler la France, et qui ne esse de la traîner dans la boue depuis plus de deux siècles.
Le roi est incarné : et comme Dieu s’est incarné en jésus, qui a pris le soin de laisser son Église et ses ministres, et les sacrements dont le saint Sacrement, Dieu a aussi prévu pour la part politique et temporel un ordre voulu par lui incarné et avec des ministres. Pour la France, cette terre bénie par Dieu – et maudite quand elle s’éloigne de la promesse de son baptême – son lieutenant a été providentiellement désigné sans aucune décision humaine via les lois fondamentales.
Quelle meilleure assurance que ce soit la volonté de Dieu ?
Quelle meilleur e assurance contre les ambitions des politicards, que cette élection divine ne peut que gêner, car elles condamnent dès le départ leur ambition, et les forcent à reconnaître pour roi, le roi, contre leurs sensibilités humaines, leurs sentiments, et parfois leurs raisons.
Un vrai chrétien confiant en Dieu devrait embrasser son Roi sans hésitation, car c’est la volonté de Dieu, attestée par son existence même, par notre longe tradition, et des des signes qui parsèment l’histoire et ne trompent pas sur le destin particulier de nos rois – tant dans le bonheur que le malheur, car le malheur qui continue jusqu’à aujourd’hui pour nos rois est aussi la preuve que leur destin politique est toujours lié à leur royaume, et qu’ils sont toujours mariés au Royaume, et donc responsable de la France…
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France
Paul-Raymond du Lac
Certes, cher Monsieur, que tout cela était beau et vrai… dans une autre vie, dans un autre temps. Car, aujourd’hui, il faut ouvrir les yeux et les oreilles : où est la France et où sont les Français et les chrétiens ? Notre pays est désormais envahi par des hordes barbares qui ne désirent que notre disparition, aidées en cela (pour ne pas dire qu’elles sont désirées) par la plupart de nos élites avec la passive complicité de nos propres concitoyens, aveugles et sourds.
Tant que nous ne réclamerons pas et n’obtiendrons pas le retour de l’esprit des Croisades (comme le fit en 1936, en Espagne, l’arrière grand-père de notre roi légitime) nous courrons à la disparition.
Et alors?
Nous ne sommes pas envahis à strictement parler: c’est la révolution l’envahisseur, qui a simplement invité des gens de tout le monde,d ésunis entre eux et sans plans (sinon cela fait longtemps qu’institutionnellement aussi la France aurait disparu). Ces gens pour l’immense majorité sont autant victime, quoique différemment, de la révolution que nous. Ceux sont des français républicains et révolutionnaires qui ont fait les colonies sans chrétienté, et qui ont voulu créer comme une contre-colonisation de la France par le monde entier…ça c’est réel.
Que notre pays disparaisse ou pas, cela dépendra de nos actions, et des décrets divins; mais la France telle qu’on l’a connu a déjà disparu, et cela permettra de revenir à l’essentiel; tant qu’il y a un roi de France la France existe, par les liens de fidélité incarnés.
Le droit ne meurt pas si facilement.
Cher Monsieur, il me souvient de mes jeunes années que Jeanne d’Arc appelait le successeur légitime de Charles VI le Fol, Gentil Dauphin, et que lui-même s’était arrogé à Bourges le titre de « régent » du royaume. Si le sacre ne fait pas le roi, il divinise l’impétrant en le transformant en roi thaumaturge, en vrai roi.
Dans le cas présent, le dernier « Mort » n’a saisi que le vide, le royaume ayant disparu avec lui.
Sixte-Henri de Bourbon Parme tient pour la thèse interruptive qui est expliquée peut-être ici :
https://royalartillerie.blogspot.com/search?q=en+france+le+roi+peut+mourir
Quant à savoir si le Christ a nommé Louis de Bourbon, ce serait un trop long débat sur l’implication de la Providence dans la vie politique de l’espèce humaine.
pas du tout, jamais le mort a saisi le vide, ni le sacre n’a fait le Roi en France.
Lire la thèse de Luc Taupenas sur le sujet, qui prouve que Jeanne d’Arc considérait Charles VII comme roi plein dès le début (avec sources historiques de Jeanne à l’appui).
Un bon article sur le sujet est paru dans la version écrite de VG aussi, j’espère pouvoir le publier sur la version digitale aussi.
C’est essentiel, et prouve bien que Jeanne ne « faisait » pas son roi, mais acceptait celui que Dieu donnait par les lois de succession, dans un contexte juridique avec le traité de Troyes tout à fait défavorable.
Bonjour Monsieur du Lac.
La thèse de Luc Taupenas n’est pas accessible dans la barre de recherche de ce site.
Nous avions déjà connu la censure sur ce site mais force est de constater que vous ne l’avez pas abandonnée… Croyez-vous encore que c’est en cassant le thermomètre que l’on supprime la fièvre ? Dans ce cas il n’est pas étonnant que rien ne soit plus possible dans ce malheureux pays. Heureusement que Monseigneur Louis de Bourbon a davantage de courage que vous et ne renie jamais ses racines.
Monsieur, vous n’avez jamais été censuré sur ce site, et je ne comprends pas bien vos remarques. De quel thermomètre parlez-vous?
Facile cette manoeuvre qui consiste à publier le second commentaire lorsque l’on a discrètement supprimé le précédent !
Pardon? De quoi parlez-vous? S’il y a eu une fausse manipulation nous en sommes désol mais je ne suis pas au courant, si vous parlez de celui de 12h01 il est publié et j’ai répondu d’ailleurs. Dans tous les cas vos procès d’intention sont tout à déplacés et à côté de la plaque.
Ensuite, sur ce site, la modération des commentaires n’a pas de politique précisément définie, mais il ne s’agit pas d’un forum.
Soyez assuré que nous travaillons pour le Roi. Que Dieu vous garde.