Les zones de « non-droit » n’existent pas !

Que dit-il cet hurluberlu ? Il n’est jamais venu en France ? Ou jamais sorti du 16e ? C’est un fou !

Ne vous inquiétez pas, je connais bien le problème des zones de « non-droit » comme on dit : je veux simplement dénoncer avec force cette expression, car les zones de « non-droit », à proprement parler, n’existent pas. Expliquons-nous :

Là où l’homme vit, un ordre existe forcément, quel qu’il soit et aussi dur soit-il. Ainsi, les quartiers islamiques et autres quartiers victimes du grand remplacement ne sont pas des zones de « non-droits », mais des terres de droit païen, avec leurs caïds, leur ordre social, leurs règles gérant la vengeance et les conflits, les relations inter-personnelles, le commerce, etc.

Samuel Paty n’est pas la victime de la barbarie d’un dégénéré musulman, mais simplement un criminel aux yeux de l’islam, condamné selon ce droit à une peine légitime dans ce droit… car il se trouvait dans un territoire où ce droit s’appliquait. Son tort est d’avoir cru profiter d’un droit d’extra-territorialité sur une terre islamique…

C’est bien là tout le problème que la République ne veut pas comprendre, et que trop de nos contemporains n’arrivent pas à comprendre : l’absence de droit n’existe pas, on vit toujours selon un certain ordre. Il s’agit de savoir lequel.

Que l’ordre chrétien et l’ordre républicain — au départ naturellement sain car parasitant l’ordre chrétien, puis rapidement corrompu — disparaissent, et les réflexes chrétiens disparaitront eux aussi. Ainsi, les « territoires perdus de la République » sont des lieux où règne un ordre différent de celui qui a cours dans les zones relativement préservés, et certainement spécifique à chaque quartier, selon sa population, les mœurs et l’organisation de celle-ci, etc.

Vous voulez régler le problème de ces quartiers ? Il faut d’abord rétablir un ordre chrétien en France. Sans cela, vous n’aurez rien ! En effet, comment un ordre païen pourrait-il combattre efficacement un autre ordre païen ? C’est impossible : seule une déflagration violente fera disparaître l’ordre le plus faible… Et même si personne ne veut de la guerre civile, elle aura sans doute lieu, c’est ce que nous enseigne malheureusement l’histoire de l’humanité.

Non, seule une restauration peut créer les conditions d’une résolution chrétienne, pacifique ou non ce n’est pas la question – car on peut utiliser la force avec charité, et faire la guerre chrétiennement, pour chercher une véritable conversion des cœurs, sans flouer la justice.

Un Roi Très chrétien, devant une réalité telle que nous l’avons aujourd’hui en France, saura accepter cette réalité et fera comme ont fait tous les rois chrétiens des temps passés : sans vouloir anéantir l’ordre païen particulier de telle communauté, il en interdira les scories les plus abominables à la lumière de la Révélation, et le conservera et le protégera dans tout ce qu’il a de naturellement sain (en particulier sa hiérarchie politique).

Il nous faut sortir de la vision moderne et païenne, à la sauce protestante, du manichéisme qui veut qu’en politique il y ait des bons et des méchants, des saints et des damnés, et que seul l’anéantissement d’une partie peut régler le problème… Sauf si vous voulez refaire au vingt-et-unième siècle le vingtième siècle !

Merci, assez de charniers comme cela !

Alors vite le Roi ! Vite du réalisme ! Vite de la charité chrétienne ! Vite un réalisme politique juste, charitable et fort !

Antoine Michel

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !