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Cinéma. Reste un peu (2022)

Avant même de débuter cet article, j’appelle à la prière pour la conversion de Gad Elmaleh. Toutes les âmes méritent bien sûr de se convertir, puisque Notre Seigneur s’est sacrifié pour toute l’humanité. Chacun lui est aimable, même ceux qui ne nous le sont pas humainement à nous-mêmes, mais Gad Elmaleh le mérite sans doute plus encore, lui qui a su bercer et amuser beaucoup d’entre nous avec son bon cœur et son esprit bon enfant. C’est donc la moindre des choses de prier la Vierge, qui a su toucher son cœur, afin qu’Elle le mène Christ ! Nous vous proposons ainsi, avant Noël, de faire une neuvaine à Notre Dame pour la conversion de ce cher Gad. À bon entendeur.

La semaine dernière, nous avons vu ce film qui fait tant parler depuis quelques semaines : Reste un peu. Et il est intéressant sous plusieurs aspects.

Je dirais d’abord que la conscience de l’humoriste le travaille dur, c’est limpide, c’est pourquoi il faut prier pour sa conversion. Évidemment, comme tout acteur, il peut jouer sur le vrai et le faux, malgré l’aspect clairement autobiographique du film et le statut des acteurs eux-mêmes, qui, pour la plupart, sont les vrais protagonistes de l’histoire ayant inspiré cette comédie. Ce choix, nous pouvons comprendre : seul le voile pudique de la fiction permet de parler ouvertement d’une chose aussi intime qu’un chemin de conversion.

Le film est courageux, il commence d’ailleurs déjà à faire des remous dans la communauté juive, et représentera forcément une ouverture possible vers l’Église catholique pour certains de ses spectateurs, dont beaucoup sont juifs ou musulmans. Il énerve déjà beaucoup de ses coreligionnaires : entre le moment où il dit un Ave Maria et celui où il allume un cierge dans une église, en passant par la présence de ses parents à l’église… C’est vrai qu’il fallait oser !

Tel Paul Claudel, Gad Elmaleh a été touché par la Vierge. Il l’a aussi été par le mépris, les brimades et les actes de violence que subissent continuellement les catholiques, pourtant bons et serviables en majorité… Gad a fini par se demander pourquoi tout était toujours pour leur pomme…

Ce film est entre autres un hommage à ses amis catholiques, aux prêtres et aux religieux qu’il a rencontrés dans sa vie. C’est courageux aussi pour sa famille, car si lui vit à New York, sa famille vit en France et risque d’être la cible des critiques virulentes de sa communauté : ce film, d’ailleurs, aurait-il été possible si Gad vivait en France ? Peut-être l’imprudence du (pré-)néophyte ?

Les voies de la Providence sont impénétrables : peut-être que si Gad était tombé directement sur des « tradis », il n’aurait pas eu besoin de faire ce film pour se convertir, ou s’aider à se convertir… Peut-être serait-il déjà baptisé… En effet, les questions de doctrine qui le travaillent et qu’il pose tout au long du film devraient être normalement assez simples à résoudre… Pour les catholique du film, ce fut impossible… Cela montre une fois encore à quel point, malheureusement, l’enseignement doctrinal depuis Vatican II est d’une pauvreté affligeante…, mais passons.

Dans ce film, l’on apprend aussi combien l’Église catholique pose problème aux juifs, avec des superstitions et des interdits qui peuvent sembler absurdes au premier abord. Ils sont logiques en fait : les juifs connaissent l’Ancien Testament, qui prend tout son sens avec Jésus-Christ ; la seule façon d’empêcher les juifs d’aller vers cette vérité si éclatante, c’est de la supprimer de leur champ de vision, de les couper de tout contact possible avec cette Vérité… Il est aussi terrible d’apprendre les blasphèmes énormes appris dans la secte rabbinique, sur la Mère de Dieu en particulier… mais cela est logique aussi, car c’est Notre Dame, si douce, si maternelle, qui attire les âmes à son fils. Gad Elmaleh en est un parfait exemple !

Paul-Raymond du Lac

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !

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