Editoriaux

La France que j’aime

Chers amis,

L’été fut sombre, ce n’est pas peu de le dire… Entre l’attentat de Nice, en France, les attaques en Allemagne, l’assassinat du père Jacques Hamel à Rouen, les polémiques oiseuses sur le burkini, les sorties toujours aussi lamentables de nos gouvernants, mais aussi d’un grand nombre de leurs opposants, en matière de laïcité autant que d’économie ; nous n’avons guère pu profiter de nos vacances.

L’année scolaire ne s’annonce guère plus réjouissante, puisque Manuel Valls nous met sans cesse en garde avec sa ritournelle désespérante : « Habituez-vous à vivre avec le terrorisme », mauvaise parodie du « je n’ai à vous offrir que du sang, de la sueur et des larmes », de sir Churchill ; puisque le même Manuel Valls annonce qu’en matière de fiscalité nous raserons gratis, tandis que son chef de l’État, l’inénarrable président Hollande, annonce sans cesse de nouvelles aides publiques, ce qui devrait produire un merveilleux effet de ciseau, avec l’aggravation des dépenses, la diminution des recettes et donc en bout de course une nouvelle augmentation de notre déficit… Le sobriquet de Madame Déficit a coûté sa vie à la reine Marie-Antoinette. Pour nos gouvernants il n’est même pas sûr qu’ils ne soient pas réélus…

Pourtant, j’aimerais vous rappeler notre chance, celle de vivre dans l’un des plus beaux pays qui soit sous le ciel. Evidemment, j’aimerais dire, le plus beau, mais mon avis ne serait pas objectif. Pour ma part, je ne goûte rien de mieux que des vacances dans une de nos belles provinces. Quittant Paris, je retrouve les marches de Normandie et leurs forêts profondes. Tel ou tel de mes amis m’écrit depuis les plages de Bretagne, mais un autre m’appelle en se promenant, au soleil couchant, entre les coteaux de vigne du bord de Loire. Ils valent bien ceux de Bourgogne, du Bordelais ou de Provence. Et puis, lorsque les enfants de mes amis reviennent de leurs camps scouts ou de leurs maisons de famille, c’est la Nièvre, l’Auxerrois, l’Avesnois, le Rouergue, le Quercy, la Saintonge, le Bourbonnais, l’Artois ou le Périgord qui chantent leurs noms.

Chacune de ces provinces est belle parce que depuis des siècles nous en façonnons le moindre arpent de terre. Les forêts, plantées, déplantées, replantées enserrent en larges nappes de vastes pâturages vallonnés, sillonnés de routes reliant entre eux villages et bourgs surmontés de la tour carillonnante de l’église ou parfois du temple.

Cette douceur délicate qui fit par exemple qualifier la Touraine de « jardin de France » par notre  cher Balzac, est l’œuvre de nos mains.

Chaque été, malgré les bouleversements de la vie, est une occasion, pour moi, de me ressourcer au plus près de cette belle France que j’aime avec tout mon cœur, mon âme et mon intelligence, pour laquelle j’aimerais donner ma vie même. J’espère que chacun d’entre vous ayant pu partir en vacances a su également profiter des grâces de notre patrie. Ma pensée va bien sûr à tous ceux qui n’ont pu prendre ce nécessaire temps de repos estival et j’espère qu’au plus près de chez eux il y a quand même un bois, un étang, un beau manoir ou une église remarquable sous les fraîches voûtes de laquelle ils pourront se ressourcer.

Parce que j’espère que jamais ne mourra notre patrie, ni notre peuple. Parce que tout ce qui concerne la France m’est précieux, aussi bien nos écoles, nos usines, nos institutions financières, nos musées, nos centres de recherches, nos fermes, nos commerces, nos champs, nos bois, nos rivages, mais aussi nos ambassades ou nos instituts à l’étranger ; j’ai le plaisir de vous faire part, chers amis, de la publication d’un essai, Le bon sens au pouvoir, dont j’espère que la lecture vous sera profitable en cette année de choix politiques. Fruit de plusieurs années de réflexions, cet ouvrage touche à presque tous les domaines relatifs au gouvernement et à l’avenir de la France. J’ai fait le choix de le proposer à un éditeur discret et audacieux, issu des profondeurs de ce pays que j’aime tant. Je remercie les éditions Lacour-Ollé pour l’accueil qu’elles m’ont réservé, dans la tradition de leur maison fondée en 1791.

Je vous souhaite une bonne lecture et vous dis à bientôt !

Charles

Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme

Le Bon sens au pouvoir

Pour que la France retrouve sa place au soleil

Editions Lacour-Ollé, 2016

351 pages

20 euros

ISBN : 9782750442705

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