L’été se déchaîne contre les chrétiens
Impossible de dénicher une de ces géniales études américaines qui permettraient de savoir pourquoi la haine contre les chrétiens est si sensible en période estivale. Provocation postale, profanations de cimetière et d’églises, les judas de 2013 sont en vacances et ne s’ennuient pas.
Il n’est pas question de parler de « christianophobie » ou de « cathophobie ». Ces termes posent les chrétiens en victimes pleurnicheuses, comme n’importe quel vulgaire militant anti-homophobe de la mafia LGBT.
Quoique l’étymologie serait plus juste. Si lesdits « homophobes » n’ont pas peur des beaufs à chaînettes marchant à quatre pattes, quasi-nus et grimés en policemen américains, nos gouvernants ont peur des chrétiens. Donc oui, ils sont christianophobes au sens premier du terme, mais les problèmes viennent de leur activisme antichrétien, tendant à la persécution.
La mairie de Paris a fait placarder sur le quai de Valmy une affiche à la gloire des femens. Celles-ci, posant devant ont montré comment une immense arnaque devenait un mythe. Se prenant probablement pour la liberté guidant le peuple, les enragées ont pourtant été représentées par un artiste, Combo, qui n’arrive pas à la cheville d’Eugène Delacroix. Pour compenser, il vomit sa haine sur Twitter en fustigeant les « chrétiens nerveux » qui le critiquent.
Si les agressions antichrétiennes peuvent être attisées par la chaleur, celle-ci ne semble pas indispensable : le dernier fou dangereux que Valls tente de mettre hors d’état de nuire vient de Norvège, comme Breivik. Vark Vikernes, au palmarès judiciaire remarquable, est un métalleux antichrétien comme on n’en trouve plus dans le commerce. Mais nous aurons bien droit à un article de Rue89 ou du Huffington Post pour le qualifier d’intégriste catholique d’extrême droite, comme certains médias l’avaient fait au sujet du protestant Anders Breivik.
Enfin comment ne pas parler du nouveau timbre de La Poste ! La répugnante marianne grimée dessus est inspirée d’Inna Schevchenko, une des dirigeantes des femens. On dira « dirigeante », car tête « pensante » semble peu approprié à son cas. Si ce n’est pas elle qui donne l’argent à son mouvement, elle en a initié la popularité en sciant une croix élevée pour les victimes de Staline.
Contrairement à ce que Fourest sous-entend à la télévision, Femen en latin ne veut pas dire femme. Femme se dit « mulier ». Femen pourrait entrer dans le Gaffiot comme néologisme synonyme d’innommable.
Kyrie eleison.
Julien Ferréol