Littérature / Cinéma

Corpus Christi. La communion dans la main au cœur de la crise de l’Église, par Mgr Athanasius Schneider

« François, va et répare mon Église ! [1] »

        Il y a presque un siècle, en 1924, le tout jeune converti Julien Green publiait sous le pseudonyme « Théophile Delaporte », dans la Revue des pamphlétaires, un très vif et fougueux Pamphlet contre les catholiques de France, aujourd’hui totalement oublié, alors qu’une telle œuvre réadaptée à l’actualité serait salutaire. Numérotant ses différents points, le romancier américain introduisait en quelque sorte le Syllabus de Pie IX – enseignement du Magistère aussi fondamental qu’impérissable – dans la littérature française.

            Certains avaient présenté, il y a quelques années, Mgr Athanasius Schneider – évêque auxiliaire d’Astana – comme étant « le meilleur [le seul ?] élève de Benoît XVI ». Le prélat, qui n’hésite pas à célébrer la Sainte Messe dans le rite tridentin, ne signe pas un ouvrage anti-moderniste aussi large, aussi général que le Pamphlet. Logiquement, il procède par ordre de priorité, se concentrant sur un point focal. C’est la Communion, la Sainte Communion, et la façon dont Elle est donnée aux fidèles.

            Il suffit d’épier les rayons d’une librairie citadine, quand il ne s’agit pas d’une grande surface des plus impersonnelles, pour remarquer une inflation éditoriale. Beaucoup de livres s’impriment et, bien souvent, ils se ressemblent tous – en médiocrité. S’il est un livre qui mérite de ne point passer inaperçu, en cette année 2014, c’est bel et bien le réquisitoire de Mgr Schneider, Corpus Christi. La communion dans la main au cœur de l’Église [2], tant il peut contribuer à l’édification des fidèles et à l’approfondissement de leur Foi. Diffuser cet opus [3] enrichi d’une préface du cardinal Raymond Leo Burke [4], originellement publié en 2013 par la Libreria Editrice Vaticana, c’est faire une œuvre bonne et salvatrice : combien de paroisses françaises devraient s’en fournir ! Combien de fidèles, ruraux et citadins, devraient le lire et en prendre de la graine pour ne plus offenser Notre-Seigneur ! Mais, pour l’heure, regardons plus en détail l’argumentation, aussi claire que juste, de l’évêque kazakh.

Les rites de la Sainte Communion

            Il est une grande idée reçue, aveuglément développée par le parti progressiste, tendant à nous faire croire que l’actuelle façon de communier dans la majorité des paroisses françaises relèverait d’une très antique – et donc très vénérable – pratique de l’Église catholique. C’est bien l’une des seules choses que ces gens-là daignent emprunter au passé… un passé qui, bien sûr, est pour l’occasion réinventé afin d’être complaisant à l’égard des erreurs modernes. Cet état d’esprit est, par exemple, bien mis en lumière par la parution d’un livre tout à fait sinistre, imprimé il y a quelques années, intitulé – très sérieusement, sans rire – La messe de Paul VI. Retour au cœur de la Tradition. Pourtant, la communion dans la main et debout, telle que nous la connaissons – subissons – malheureusement de nos jours, diffère outrageusement de toutes les pratiques antiques, bref, de toutes les pratiques catholiques.

            Afin de convaincre les sentimentaux, et de mettre en évidence la révérence due à la Sainte Hostie, Mgr Schneider rapporte en exergue de sa démonstration un témoignage édifiant, celui d’un enfant mourant, de quatre ans et demi, autorisé à communier à domicile, en période de persécution. La maison familiale abrite un tabernacle clandestin, un prêtre caché venant dire la messe de temps à autre. En son absence, le père de famille donne quotidiennement la communion aux membres de la maisonnée… sans jamais toucher l’hostie de ses doigts : préférant reprendre – sans doute en l’ignorant – un rite oriental, byzantin, il distribue la communion à l’aide d’une cuillère. Généralement, lorsque l’on a subi les foudres de la persécution, il est rare de se laisser attiédir, ou de verser dans le modernisme. C’est exactement ce qui ressort, par exemple, du livre de la Chinoise Rose Hu récemment paru en langue française aux Éditions Clovis : Avec le Christ dans les prisons de Chine. Point de mollesse bourgeoise et de respect humain dans l’Église des catacombes.

            Mais revenons-en aux fondamentaux. La Sainte Communion est, de fait, c’est une tautologie que de l’écrire, intrinsèquement liée à la Messe. Aussi l’évêque auxiliaire d’Astana nous invite-t-il à aiguiser notre foi et à devenir de véritables catholiques eucharistiques, sachant discerner le plus beau trésor qui nous a été donné par le Seigneur : « L’œuvre la plus sainte, la plus grande, la plus admirable et la plus divine de toute la Création, et pour toute l’éternité, est le saint sacrifice de la Messe » (p. 33). Les mots y sont ; nous lisons « saint sacrifice de la Messe ». Oui, cette dernière n’est pas une pièce de théâtre, un moment de vivre-ensemble, une Cène festive, un banquet spartiate. Elle tourne autour d’une réalité bien charnelle, cette vérité vraie : « La plus grande réalité de la Sainte Messe est le Christ Lui-même, réellement présent avec Son corps immolé et glorifié dans la petite hostie consacrée » (p. 38).

            Dans l’Antiquité chrétienne la plus reculée, l’on faisait preuve d’une très grande révérence envers la Sainte Hostie : « lors des premiers siècles, lorsque le pain consacré était placé par le prêtre sur la paume de la main droite ou sur un voile blanc [5] qui recouvrait la main des femmes, les fidèles ne le touchaient jamais des doigts durant la liturgie » (p. 46). En réalité, le prêtre déposait l’hostie sur la paume de la main droite du fidèle (voile blanc pour les femmes) ; ce dernier penchait le haut du corps, dans un geste de vénération, afin de communier. Au VIe siècle, à Rome, la Communion se recevait directement sur la langue ; cela est attesté par saint Grégoire le Grand rappelant un miracle de saint Agapet [6]. Cette même pratique, avec réception à genoux, est présente chez saint Colomban, dans sa Regula coenobialis, 9. Le principe de génuflexion et d’agenouillement est omniprésent dans la Bible (p. 50-52 de Corpus Christi) et Mgr Jean-Joseph Gaume en avait déjà pris la défense dans La génuflexion au XIXe siècle ou Étude de la première loi de la Création [7]. Mgr Schneider voit dans cette probable progression historique le seul sens possible au terme aggiornamento. Puisqu’il y aurait eu progrès dans la révérence.

La Sainte Communion outragée ou Le sacrilège permanent

« La pratique de la communion indignement reçue représente de nos jours la plaie la plus profonde dans le corps mystique du Christ [8]. »

            Soyons francs, et ne nous mentons pas. La communion debout et dans la main, en réalité auto-administrée et entraînant la profanation de nombreuses parcelles de Sainte Hostie, n’est pas catholique. De nombreux hérétiques eux-mêmes ne sont pas allés jusque-là… D’aucuns ont parlé de « coup d’État permanent » ou de « Révolution permanente » ; ici, nous avons affaire à un « sacrilège permanent ». Le diable ne pouvait emporter plus belle bataille… Comment espérer, dans ces conditions, les grâces nécessaires à nos sociétés ? Ne nous posons plus les mauvaises questions… trouvons les réponses. La « nouvelle évangélisation » ne doit pas être une fumisterie progressiste de plus : elle doit simplement réaffirmer les principes intangibles de la Présence Réelle. Pour aller plus loin, Mgr Athanasius Schneider insiste à plusieurs reprises sur la nécessité [9] d’offrir des actes de réparation pour racheter toutes ces communions sacrilèges et les parcelles perdues profanées (jours spéciaux dans l’octave de la Fête-Dieu, par exemple).

            De fait, la façon de communier nous apprend bien des choses sur la pratique de la Foi. Les historiens d’aujourd’hui jugent de la déchristianisation d’une population en comptant le nombre de jours séparant la naissance d’un nourrisson et son baptême (quand il a lieu…), ce qui est effectivement un critère pertinent. Il peut en être de même, aujourd’hui, pour la manière de recevoir la Communion : « La façon dont les fidèles reçoivent la Sainte Communion révèle si celle-ci est pour eux non seulement la réalité la plus sacrée mais aussi, et avant tout, la personne la plus aimée et sainte » (p. 46).

            La piété et l’humilité d’antan ne sont plus au goût de l’ère contemporaine. « De nos jours, et cela dure depuis déjà quarante ans, le corps mystique du Christ présente une plaie profonde. Cette plaie est la pratique moderne de la communion dans la main, une pratique qui diffère radicalement de la pratique des premiers siècles du christianisme, décrite ci-dessus. Cette pratique moderne est la plus profonde des lacérations du corps mystique de l’Église du Christ » (p. 47). La principale erreur – substantif si proche d’horreur – de cette pratique est de réserver à la Sainte Hostie le traitement indigne normalement dévolu à la nourriture commune, d’où minimalisme dans l’adoration et le respect, perte du sens de la Présence Réelle. Ces manipulations sauvages entraînent, bien entendu, des pertes de parcelles d’hostie, et autant de piétinements qui font office de profanations. Sans oublier le vol des Saintes Espèces qui est grandement facilité pour les satanistes.

            Mgr Athanasius Schneider va très loin, avec raison, en comparant l’actuel rite de communion (inventé par les calvinistes au XVIIe siècle) à des pratiques entretenues par des hérétiques caractérisés. Aussi, Martin Luther lui-même, en 1542, montrait une certaine diligence envers la Présence Réelle. Une femme avait bousculé un calice « consacré » : « Un tel manque de respect émut tellement Luther qu’il soupira, les yeux emplis de larmes : “Seigneur, aide-nous !” [10] ». Dans la même veine, les luthériens traditionnels de Norvège, il y a quinze ans de cela, « communiaient » encore à genoux et sur la langue. Si leur pratique a changé depuis, « [c]’est à cause de l’influence de [leurs] frères catholiques » (p. 56)… un comble ! Des « catholiques » enseignent l’hérésie à des hérétiques confirmés par les siècles ! Continuons encore, avec l’Islam. Les mahométans, eux, au moins, connaissent encore assez le sens du respect pour se laver les mains… avant de toucher un Coran écrit en langue arabe… Combien de nos scouts peuvent-ils en dire autant à propos des communions distribuées en camp ? Conclusion logique, imparable : « Si vous traitez votre Dieu Très Saint d’une façon aussi banale, alors c’est que vous n’y croyez pas vraiment. Non, décidément, je ne peux croire que vous y croyiez vraiment » (p. 57). Pouvons-nous nous permettre d’être moins révérencieux envers Notre-Seigneur que les idolâtres envers leurs idoles ? Assurément, non. « Au moment de la communion, quand on reçoit l’hostie consacré, il est demandé non pas un minimum mais un maximum de dévotion et d’adoration intérieures et extérieures. Le fait que la Sainte Hostie soit si petite n’autorise personne à la traiter avec légèreté. L’être le plus petit, le plus fragile, le plus sans défense aujourd’hui dans l’Église, c’est le Seigneur sous les espèces eucharistiques au moment de la Sainte Communion » (p. 58).

Vraie réforme de l’Église

            Le cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, écrivait dès les années 1980 : « Les résultats qui ont suivi le concile semblent être cruellement à l’opposé des attentes de tous, à commencer par celles de Jean XXIII et de Paul VI [11]. » C’est le moins que l’on puisse dire. Quelle régression de l’Église en France, qui voit tant de communions sacrilèges, avec la complicité ignorante et béate – il vaut mieux l’espérer – de nombreux clercs ! On a voulu réformer en révolutionnant tout. C’est une belle erreur : au lieu de réformer, l’on a déformé [12].

            Alors, que faire ? Nous concentrer sur les mystères les plus sacrés, primordiaux, comme nous y invite Mgr Schneider : « Seule une foi profonde et pleinement catholique dans l’Eucharistie, manifestée par la due révérence et une piété extérieure, renouvelleront efficacement la vie de l’Église » (p. 31). Cette « foi profonde et pleinement catholique » doit immanquablement grandir par la Communion, reçue d’une façon honorable : « Recevons le Seigneur eucharistique avec amour et pureté de cœur, en un geste d’adoration, en nous agenouillant. Recevons le Seigneur eucharistique en un geste d’humilité, de modestie, en ouvrant la bouche et en accueillant ainsi le Saint des Saints, le Roi de l’Univers, caché dans la petite et sainte hostie » (p. 40-41). Un peu plus brut, Léon Bloy disait que communier, c’est ouvrir la gueule et mastiquer l’infini.

            En suivant la pensée de l’évêque auxiliaire d’Astana, l’on remarque bien la cruelle absence de réforme au XXe siècle. Vatican II n’a pas été une réforme, dans la mesure où aucun des buts recherchés par une réforme n’a été atteint. Au pire, l’esprit qui en découla par abus, appelé « post-conciliaire », fut une anti-réforme, de type révolutionnaire, comme certains auteurs nous le suggèrent, à commencer par le professeur Roberto de Mattei, auteur d’un récent Vatican II. Une histoire à écrire (Éditions Muller, 2014), dont nous rendrons bientôt compte. En effet, une réforme ne peut que viser et atteindre des fins bonnes : « L’authentique renouveau et la réforme de la vie de l’Église doivent être issus du renouveau de la liturgie, donc de l’approfondissement de la dévotion et de la crainte de Dieu dans les rituels » (p. 44). Mais qui sera le dom Guéranger du XXIe siècle [13] ?

            Cette conception traditionnelle de la notion de réforme était également partagée par le fondateur de l’Opus Dei, saint Josémaria Escriva de Balaguer, qui voyait dans le terme « aggiornamento » tout autre chose que ce qu’y mettait la clique progressiste : « Pour moi, aggiornamento signifie avant tout fidélité. […] Cette fidélité opérante, délicate et constante est la meilleure défense de la personne contre le vieillissement de l’esprit, l’aridité du cœur et la sclérose mentale. […] Il serait pour le moins superficiel de penser que l’aggiornamento consiste d’abord à changer [14]. » Cela signifie qu’une réforme véritable, et donc bénéfique, ne peut venir que de la Tradition.

            Il est important pour le renouveau de l’Église que le rite de Communion soit assez clair pour que l’esprit protestant ne s’insuffle pas dans le cœur des fidèles. « Quand il s’agit du culte divin, la disposition intérieure seule ne suffit pas car Dieu s’est fait homme et s’est rendu visible. Pendant la distribution de la communion, un culte rendu à la Sainte Hostie exclusivement ou même principalement de façon intérieure n’est pas cohérent avec l’Incarnation. Un tel culte est “platonique”, protestant et fondamentalement gnostique » (p. 66). L’indult rendu possible par Paul VI est donc une erreur, et le prélat kazakh sous-entend implicitement qu’il est de facto frappé d’invalidité (il l’est sans doute par son texte même) dans la mesure où ses conditions ne sont pas réunies et ses objectifs atteints – tout au contraire : « Cette espérance [de Paul VI] est aujourd’hui contredite par les effets de la communion dans la main » (p. 78). D’ailleurs, l’instruction Memoriale Domini affirmait elle-même : « Le Souverain pontife n’a pas pensé devoir changer la façon traditionnelle de distribuer la Sainte Communion aux fidèles » (p. 79). Aussi l’indult n’a-t-il jamais été appliqué dans le diocèse de Rome, ce qui est très révélateur – mais il est d’autant plus déconcertant de voir des papes agir d’une certaine façon…

            La racine de notre Foi est la Communion. C’est là qu’il faut rétablir l’Ordre divin. « Il est inutile de songer à une vraie réforme de l’Église et à une vraie nouvelle évangélisation si l’on ne soigne pas le mal à la racine ; or, ce mal, c’est la crise eucharistique en général et, en particulier, la crise provoquée par la communion dans la main » (p. 80). Autrement dit, le dignitaire ecclésial qui chercherait des procédés toujours nouveaux d’évangélisation et qui continuerait pourtant à donner la communion dans la main ferait une œuvre intrinsèquement contradictoire. Il agiterait du vide, ou les fumées de Satan, continuant d’offenser le Fils dans Son Incarnation…

             « La pratique moderne de la communion dans la main n’a jamais existé sous la forme extérieure qu’on lui connaît aujourd’hui. Il est incompréhensible que tant de personnes dans l’Église ne reconnaissent pas cette plaie, considèrent l’argument comme accessoire et arrivent même à s’étonner que quelqu’un puisse s’en préoccuper. Et il est encore plus incompréhensible qu’il se trouve dans l’Église des personnes pour défendre et même diffuser une telle pratique » (p. 48). Il est impératif de diffuser le plus largement possible ces doctrines qui permettraient de réduire le nombre des scandaleuses offenses faites chaque jour au Seigneur. L’Église souffre de ces sacrilèges permanents, car « [l]a vraie crise de l’Église contemporaine est au fond une crise eucharistique et, plus concrètement, une crise causée de façon décisive par la communion dans la main » (p. 80). C’est en effet la pierre d’achoppement. Soyons lucides : une telle façon de faire n’est pas catholique. C’est au mieux de l’arianisme ou du protestantisme pratique ; au pire, du satanisme cultuel. Contre cela, demeurons catholiques (et profitons également des prières proposées en fin d’ouvrage, pour une meilleure accession au Saint-Sacrement).

                       Concluons avec L’Imitation de Jésus-Christ : « Demeure dans le secret et jouis de ton Dieu, car tu possèdes Celui que le monde entier ne peut t’enlever [15]. »

 Jean de Fréville

 Notes

[1] Le Christ à saint François d’Assise.

[2] SCHNEIDER (Monseigneur Athanasius), Corpus Christi. La communion dans la main au cœur de l’Église, Issiy-les-Moulineaux, Éditions Renaissance Catholique, « Contretemps », 2014, 116 p., 13 €.

[3] La première de couverture reproduit un tableau de Botticelli représentant saint Jérôme en train de communier.

[4] Le cardinal Burke apparaît être l’un des – rares – protecteurs de l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre et de la pompe liturgique romaine de toujours.

[5] Ce voile blanc porte le nom de « dominical ».

[6] Saint Grégoire le Grand, Dialogues, livre III.

[7] Le péché d’orgueil de Lucifer procéderait de son refus de s’agenouiller devant le Verbe fait homme, le Fils incarné, étant dit : « Tout genou, au Ciel et sur la Terre, fléchira devant Lui. »

[8] Page 54.

[9] Rappelons l’exacte définition, en bonne philosophie, du terme nécessité : « Est nécessaire ce qui ne peut ni ne pas être ni être autrement ». C’est le contraire de contingent.

[10] Rainer STAHL, Martin Luther für uns heute, Erlangen, 2008, p. 28.

[11] RATZINGER (cardinal Joseph), Entretiens sur la foi, Paris, Fayard, 1985, p. 30-31.

[12] Pensons à la parole qu’un pape tint à propos de l’Ordre des Chartreux : « Cartusia numquam reformata, quia numquam deformata », ce qui signifie : « L’Ordre des Chartreux, n’ayant jamais été déformé, n’a jamais été réformé ».

[13] À ce propos, nous invitons tout un chacun à lire les ouvrages les plus chrétiens de Joris-Karl Huysmans, tel Là-bas, où la réforme liturgique est expliquée avec netteté. Ces romans peuvent faire le plus grand bien à des âmes égarées, et ont par le passé permis la conversion de plus d’une âme d’élite.

[14] Entretiens avec Mgr Escriva, Paris, Le Laurier, 1987.

[15] L’Imitation de Jésus-Christ, livre IV, chapitre 12.

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