Histoire

Les Royaumes méconnus (6) Libye : une monarchie d’hier… et de demain ?

Chaque jour un peu plus davantage, la Libye s’enfonce dans un sanglant chaos. Les groupes armés issus de la rébellion anti dictature s’affrontent, les salafistes proches d’Al Qaïda ou de l’Etat Islamique font la loi à Benghazi. Seul contre tous, le général Khalifa Belqasim Haftar, ancien chef d’état-major de l’armée libyenne post-Kadhafi, les combat afin de rétablir l’unité du pays. Politiquement, c’est aussi le chaos. Les premiers ministres sont poussés à la démission, les uns après les autres, sans être parvenus à s’imposer. Les assassinats et les enlèvements sont monnaie courante. Des forces centrifuges sont à l’œuvre, elles menacent la fragile unité du pays. Après l’attaque du consulat des Etats-Unis de Benghazi le 11 septembre 2012, au cours de laquelle l’ambassadeur fut assassiné, c’est l’ambassade de France à Tripoli qui, en avril 2014, était la cible d’un attentat. Dans le sud du pays, des tribus arabes font la chasse aux Toubous[1]. La Libye est-elle en voie de « somalisation » ?

Le printemps arabe qui, à partir du 13 février 2011, après la Tunisie et l’Egypte, avait fini par atteindre ce vaste pays, souleva de grands espoirs. Plus que les dictatures paternalistes de Ben Ali et de Moubarak, celle de Kadhafi avait établi un contrôle absolu sur la société libyenne. Elle avait aussi duré bien plus longtemps : près de 42 années, durant lesquelles le délirant culte de la personnalité du « Guide » avait été imposé, à l’aide d’une propagande sévissant à tous les instants et en tous lieux.  Les rares opposants étaient en exil, ceux qui étaient restés au pays étaient soit morts soit en prison. Les immenses revenus pétroliers donnaient des moyens illimités à cette dictature, lui  permettant de jouer un rôle démesuré sur les scènes arabe, africaine et mondiale. Les révoltés de Benghazi qui, pour la plupart, n’avaient pas connu d’autres régimes que celui de Kadhafi, rêvaient de liberté et de démocratie. Nombre d’entre eux périrent durant les premières semaines, dans une lutte inégale contre l’une des armées les mieux équipées du monde arabe. Cette insurrection faillit même être écrasée dans le sang. L’intervention aérienne occidentale lui donna un second souffle qui finit par amener la chute du tyran.

Au début du soulèvement de Benghazi, un détail me stupéfia, en regardant les images transmises sur les grandes chaînes de télévision, France 24, BBC World, CNN ou Al Jazeera : ces révoltés brandissaient le drapeau tricolore à bandes horizontales, frappé du croissant et de l’étoile, le drapeau de l’indépendance, le drapeau royal ! Cet emblème avait été remplacé dès le 1er septembre 1969 et je le croyais définitivement oublié par les Libyens. Or, c’est cet étendard qui était partout agité par les insurgés, en ce 13 février 2011. Comment étaient-ils parvenus à en fabriquer autant aussi rapidement et en secret ? Mystère ! Et surtout, pourquoi leur choix s’était-il arrêté sur ce symbole d’un passé que l’on croyait révolu ? La réponse est pourtant simple : parce que ce drapeau évoquait pour les Libyens une époque que beaucoup n’avaient pas connue, une époque où il faisait bon vivre, où l’on n’était pas sans cesse surveillé, où l’on n’était pas en permanence mobilisé pour des manifestations et des assemblées, où l’on pouvait aller et venir à sa guise. Une époque où régnait un vieux roi simple, pieux et bienveillant, Idriss Ier. C’est d’ailleurs le portrait de ce dernier que brandissaient également les manifestants de Benghazi, pour la plupart nés après l’abolition de la monarchie. 

Sidi Muhammad Idris al-Mahdi al-Sanoussi[2] fut le premier et dernier souverain du Royaume de Libye. A sa naissance en 1889, rien ne semblait le prédestiner à devenir un jour roi de Libye. Il était issu de la famille Sanoussi, et le petit-fils de Sidi Muhammad ben Ali al-Sanussi[3], fondateur en 1837, à La Mecque, de la puissante confrérie religieuse Sanusiyya. Cette confrérie essaima dans plusieurs contrées : Cyrénaïque, Fezzan, Tripolitaine, Arabie, Égypte, Tchad et Soudan. Elle arbitrait les conflits entre tribus et contrôlait les routes commerciales. A la fin du XIXe siècle, elle combattit les Français au Tchad. C’est en 1916 que Sidi Muhammad Idris al-Mahdi al-Sanoussi fut élu chef de la confrérie. En 1918, l’Italie, qui avait pris possession de la Libye lors de la guerre italo-turque de 1911-1912, tenta d’apaiser l’opposition des populations locales en accordant une certaine autonomie aux territoires qui constituaient le territoire. C’est ainsi que la Tripolitaine devint une république et que, quelques mois plus tard, un émirat fut établi en Cyrénaïque. C’est  Sidi Muhammad Idris al-Mahdi al-Sanoussi qui en devint le premier émir. Cette expérience de contrôle indirect ne dura pas longtemps : dès 1922, avec l’arrivée de Mussolini au pouvoir, le gouvernement italien reprit le contrôle direct sur sa possession nord-africaine. Cette reprise en main se heurta à la résistance de la confrérie Sanusiyya tout au long des années 20 et 30. Le cheikh Omar Al Mokhtar[4], formé dans les mosquées et instituts de sciences islamiques de la Sanusiyya, incarna cette résistance farouche en menant une guerre de guérilla dans les forêts et vallées du Djebel al Akhdar, en Cyrénaïque. Il parvint même à infliger plusieurs défaites à l’armée de Mussolini, avant d’être finalement capturé dans une embuscade italienne, le 12 septembre 1931.  Trois jours plus tard, il fut jugé en une heure et quart seulement et condamné à mort. Lui et ses compagnons furent pendus le 16 septembre, devant une foule de 20 000 Libyens.  C’est Sidi Muhammad Idris al-Mahdi al-Sanoussi qui inspirait le combat mené par Al Mokhtar, à qui il envoyait d’ailleurs ses directives depuis l’Egypte, où il avait trouvé refuge en 1923.

La Libye fut, comme chacun sait, l’un des principaux théâtres d’opérations de la Seconde Guerre Mondiale. Les forces alliées, britanniques, françaises libres et même polonaises y affrontèrent durement celles de l’Axe, entre 1940 et 1943. Les hostilités s’ouvrirent avec l’attaque italienne de septembre 1940, en territoire égyptien. Les Italiens furent rapidement défaits et repoussés jusqu’en Tripolitaine, avant l’arrivée de l’Afrika Korps du général Erwin Rommel[5], envoyé par Hitler à la rescousse de l’allié défaillant, en février 1941. Les troupes allemandes parvinrent à reprendre tout le territoire perdu et même à pénétrer en Egypte avant d’être, elles aussi, repoussées. En février 1943, l’ensemble du territoire de la colonie italienne était sous contrôle allié. Cette victoire créa un vide dans ce vaste territoire, qui fut partagé en deux zones d’occupation : la Cyrénaïque et la Tripolitaine furent occupés par les Britanniques, tandis que le Fezzan, au sud-ouest du pays, passait sous contrôle français. Il fallut ensuite plusieurs années aux alliés et à l’ONU nouvellement créée pour s’accorder sur le statut définitif du territoire, auquel l’Italie renonça officiellement en 1947. Le 1er mars 1949, avec le soutien bienveillant du Royaume-Uni, Sidi Muhammad Idris al-Mahdi al-Sanoussi proclama l’indépendance de l’Emirat de Cyrénaïque, dont il redevint l’émir. Le 21 novembre 1949, l’Assemblée Générale des Nations Unies se prononça pour la réunification des trois entités libyennes en un seul Etat ayant vocation à devenir indépendant. Le 25 novembre 1950, l’Assemblée Nationale nouvellement élue se réunit pour la première fois et s’attaqua à la rédaction d’une constitution. En outre, elle offrit la couronne  à Sidi Muhammad Idris al-Mahdi al-Sanoussi. Le 8 mars 1951, le premier gouvernement libyen fut formé, sous la présidence de Mahmud al-Muntasser[6]. La constitution fut promulguée le 7 octobre 1951, dernière étape du processus qui conduisit à la proclamation de l’indépendance du Royaume-Uni de Libye, le 24 décembre suivant. Elle fut proclamée à Benghazi par le nouveau roi, Idriss Ier. Des accords furent ensuite signés avec le Royaume-Uni et les Etats-Unis, permettant à ces deux puissances de conserver des bases militaires dans le pays, tandis que la France évacua son contingent du Fezzan en 1955.

Le Royaume-Uni de Libye devenait le premier pays maghrébin à accéder à l’indépendance. C’était un Etat fédéral, son souverain en assurant l’unité. Tripoli fut choisie comme capitale fédérale, ce qui, en soit, constituait un geste envers les Tripolitains qui ne pouvaient oublier que le roi avait été émir de Cyrénaïque avant de monter sur le trône de Libye. Les défis auxquels la Libye indépendante fut confrontée étaient immenses. Le manque de cohésion en était un. Le sous-développement en étant un autre : un énorme taux d’analphabétisme[7] et une mortalité infantile[8] horrifiante. Pour y faire face, le nouveau gouvernement avait très peu de personnel libyen qualifié.  Durant les premières années d’indépendance, la principale ressource du royaume était la rente annuelle que lui versaient la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, comme montants de la location des bases militaires. La donne commença à changer en  1956, lorsque les premiers gisements de pétrole furent découverts par une compagnie étasunienne. Dès 1965, avec 58,5 millions de tonnes exportées, la Libye était devenue le premier producteur africain. Ses revenus pétroliers permirent au royaume de se développer, en se dotant d’infrastructures modernes, à partir du début des années 60. Les principales villes s’étendant, le roi lança, en 1966, un grand programme de construction de logements. De nouveaux aéroports voient le jour et le réseau routier fut rénové. Durant les années 60, le niveau de vie des Libyens augmenta grandement.

Le roi Idriss était un homme simple, profondément religieux. Lui et son épouse la reine Fatimah[9]  donnaient l’image d’un couple uni et proche du peuple. La reine était en avance sur son temps à bien des égards, surtout dans une société aussi traditionnelle que celle de la Libye. Jamais voilée, elle était très active dans des œuvres sociales et elle parvint à jouer un rôle de modèle pour les femmes libyennes. Il est donc faux d’affirmer que c’est le régime de Kadhafi qui libéra les femmes : la reine Fatimah avait œuvré en ce sens bien avant le changement de régime.

En 1963, une réforme constitutionnelle transforma l’Etat en Royaume de Libye : le système fédéral appartenait désormais au passé. Le roi de Libye était déjà un homme âgé. Lui et la reine Fatimah n’avaient pas eu d’enfants, à l’exception de Souleima, une orpheline algérienne qu’ils avaient adoptée[10]. Ses cinq fils, issus de précédents mariages, étaient tous morts en bas âge.  De plus en plus,  il déléguait des responsabilités à son neveu Sidi Hassan al-Sanussi[11], proclamé prince héritier en 1956. C’était ce dernier, qui de plus, représentait le royaume à l’étranger, lors de visites officielles ou de réunions internationales. En 1969, Idriss Ier arrêta sa décision : il abdiquerait et son neveu monterait sur le trône, sous le nom d’Hassan Ier. Le 4 août, le souverain remit une lettre au président du Sénat, confirmant son abdication, qui prendrait effet le 2 septembre suivant. Ensuite, le roi se rendit en Turquie, pour raisons de santé. Durant son absence, c’est le prince héritier qui exerça les fonctions de régent.

Le vieux roi quitta son pays l’esprit tranquille. Il avait toute confiance en son neveu qui, de toute façon, deviendrait roi de Libye le mois suivant. Il ignorait alors qu’il ne reverrait jamais la Libye, et que son royaume disparaîtrait au profit d’une dictature qui allait durer 42 longues années. Dans la nuit du 31 août au 1er septembre, des militaires s’emparent des différents lieux stratégiques à Tripoli et à Benghazi. Vers deux heures du matin, le prince héritier, ainsi que les principaux dirigeants gouvernementaux et officiers supérieurs, furent arrêtés. À l’aube, un jeune officier anonyme, dont le nom ne sera divulgué qu’une semaine plus tard, lut à la radio le premier communiqué du Conseil de commandement de la révolution, annonçant la proclamation de la République Arabe Libyenne. La date du 1er septembre n’avait pas été choisie au hasard : les services secrets de Nasser avaient informé les  conjurés que l’abdication du roi en faveur du prince Hassan Reda allait être annoncée le 2 septembre.  

Dans l’après-midi  du 1er septembre, le régent dut lire sur les ondes de la radio nationale une déclaration annonçant son renoncement au trône et demandant au peuple de collaborer avec le nouveau régime. Bien des années plus tard, son fils révéla que le prince avait lu ce fameux communiqué « un pistolet sur la tempe ». Les nouveaux dirigeants avaient choisi de s’emparer du pouvoir grâce à un coup d’Etat militaire car ils étaient bien conscients qu’une « révolution populaire » n’aurait aucune chance de voir le jour en Libye, le peuple étant très attaché à la monarchie et ayant beaucoup de respect pour son vieux souverain.

L’officier anonyme qui avait annoncé à son peuple le changement de régime était, on l’aura compris, Mouamar al-Kadhafi, âgé de 27 ans seulement.  Au fil des ans, le nouveau dirigeant, grand admirateur de son aîné Gamal Abdel Nasser, allait renforcer son pouvoir personnel en éliminant peu à peu presque tous les autres officiers composant le « conseil de la révolution » qui avait renversé le roi. En 1977, allant toujours plus loin dans son délire, le colonel Kadhafi transforma la République Arabe Libyenne en Jamahiriya, un néologisme arabe qu’il a lui-même forgé, signifiant, approximativement, « Etat des masses ». Le drapeau libyen, qui avait déjà changé en 1969, devient l’étendard vert de l’islam. Le commerce privé n’existait plus, toutes les entreprises étaient nationalisées, des projets de développement pharaoniques étaient lancés. Le « Guide » se prenait pour le théoricien d’une nouvelle idéologie, il rêvait de conduire la « nation arabe » dans une troisième voie, qui rejetterait à la fois le marxisme et le capitalisme. Les énormes revenus pétroliers du pays permirent au dictateur de réaliser ses phantasmes, qui l’amenèrent malheureusement à financer toutes les rébellions du monde, depuis Mindanao, aux Philippines, jusqu’à l’Irlande du Nord, sans oublier les mouvements terroristes palestiniens les plus extrémistes.  Ayant subi humiliations après humiliations de la part de ses « frères » arabes, le colonel se tourna vers l’Afrique, rêvant de devenir le premier président des Etats-Unis d’Afrique.

Cependant, à l’intérieur du pays, au-delà de la vitrine révolutionnaire, la terreur régnait et les prisons étaient pleines. Kadhafi n’avait plus d’opposants : tous avaient été éliminés ou avaient fui à l’étranger.  La famille royale eut elle aussi à souffrir de ce régime. Le roi et la reine se trouvaient en Turquie lors du coup d’Etat. De là, ils se rendirent en Grèce en bateau, puis ils gagnèrent l’Egypte, leur exil définitif. En 1971, une « cour populaire » libyenne condamna le roi Idriss à mort, par contumace. Les membres du gouvernement royal furent arrêtés lors du coup d’Etat, et jetés en prison. Le prince Hassan fut arrêté le 1er septembre 1969, emprisonné et « jugé » en 1971 par une « cour populaire » qui le condamna à trois années de prison. En 1984, sa résidence fut brûlée lors d’une manifestation « spontanée » de « comités populaires » organisée en sous-main par le régime. L’ancien régent et sa famille échappèrent de peu à l’incendie de leur maison, détruite sous leurs yeux avec tout ce qu’elle pouvait contenir comme archives et souvenirs familiaux. Le choc lui provoqua un accident vasculaire cérébral dont il ne se remit jamais. Resté paralysé, ce n’est que quatre ans plus tard qu’il fut autorisé à se rendre en Grande-Bretagne, accompagné de sa famille, afin d’y recevoir des soins. Son fils Sidi Muhammad al-Sanoussi[12] put y reprendre des études. A la mort du prince Hassan, survenue à Londres le 28 avril 1992, c’est lui qui devint le chef de la Maison Royale de Libye.

Dès le début du soulèvement de 2011, le prince Mohammed al-Sanoussi apporta son soutien aux insurgés. Après un exil de 23 années, il rentra en Libye le 17 mars 2011. Le 20 avril suivant, il prononça un discours remarqué devant le Parlement Européen, appelant la communauté internationale à soutenir le peuple libyen. Depuis, la Libye a continué à sombrer dans le chaos. Le rétablissement de la monarchie pourrait-il permettre à ce pays potentiellement très riche de retrouver la stabilité ? L’idée semble faire son chemin. En marge du dernier sommet de la Ligue arabe, qui s’est tenu à Koweit, le ministre libyen des affaires étrangères, Mohamed Abdelaziz, a d’ailleurs déclaré : « Le retour de la monarchie représente une solution à même de rétablir la sécurité et la stabilité en Libye. C’est l’une des alternatives présentées actuellement avec beaucoup de conviction sur la scène libyenne ». La constitution de 1951 est d’ailleurs vue par la plupart des acteurs politiques comme la meilleure que le pays ait jamais eue et son rétablissement est de plus en plus sérieusement envisagé. Les Libyens pourront-ils bientôt acclamer Mohammed Ier, lors de son accession au trône ? Beaucoup semblent le souhaiter !

Hervé Cheuzeville

Etendard royal de Lybie

[1] Tribu noire africaine vivant dans le massif du Tibesti, aux confins du Tchad et de la Libye.

[2] Né le 12 mars 1889 à Jaghboub (Cyrénaïque), décédé le 25 mai 1983 au Caire, roi de Libye de 1951 à 1969.

[3] Né en 1787 à Wasita près de Mostaganem, dans ce qui n’était pas encore appelé l’Algérie. Il étudia auprès des oulémas de Mostaganem puis à Fès avant de s’installer à Laghouat en 1829, qu’il quitte au début de l’intervention française de 1830. Il se rendit à La Mecque où il fonda la confrérie. Il quitta ensuite les lieux saints pour rejoindre le Maghreb. Au Caire, il dut faire face à l’opposition des cheikhs de l’université d’Al-Azhar. Il s’établit alors en Cyrénaïque, où il fonda, près du site de l’antique Cyrène, un premier centre important, al-Zâwiya al-Baidâ’. Finalement, il choisit l’oasis de Djaghbûb, aux confins de la Cyrénaïque et de l’Egypte comme centre de la Sanusiyya. L’endroit devient un important  lieu d’étude, doté d’une grande bibliothèque. Il meurt en 1859.

[4] 1862-1931

[5] Né le 15 novembre 1891 à Heidenheim, il fut contraint de se suicider le 14 octobre 1944, à Herrlingen. Il commanda l’Afrika Korps du  12 février 1941 au  8 mars 1943. 

[6] Tripolitain né en 1903, il fut l’un des rédacteurs de la constitution, puis premier ministre de 1951 à 1954, et à nouveau de 1964 à 1965. Arrêté lors du coup d’Etat du 1er septembre 1969, il décéda en prison en septembre 1970.

[7] 94 %

[8] 40 %

[9] Sayyida Fatimah el-Sharif, probablement née en 1911, à Koufra, décédée au Caire le 3 octobre 2009, elle devint l’épouse de son cousin Sidi Muhammad Idris al-Mahdi al-Sanoussi en 1931. Fille d’un précédent chef de la confrérie Sanusiyya, elle joua un rôle actif dans la résistance à l’occupation italienne jusqu’en 1929, lorsqu’elle dut fuir en Egypte. Reine de Libye de 1951 à 1969.

[10] Dont le père avait été tué durant l’insurrection du FLN.

[11] Né en 1928 en Cyrénaïque, décédé le 28 avril 1992 à Londres.

[12] Né le 20 octobre 1962 à Tripoli.

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