Social et économie

Servir le roi ! Un moine combattant pour Sa Majesté ?

Cet article est dédié à un ami qui se reconnaîtra, de la même race oranaise et espagnole que votre serviteur, et lui aussi allergique à la bourgeoisie mentale et à la médiocrité.

Si j’avais la cinquantaine, que j’étais célibataire et sans famille, royaliste convaincu, chevillé à la tradition royale et fidèle sujet du roi, que ferais-je ?

Je pourrais regretter quelque peu de ne pouvoir acquérir de descendance et continuer mon nom, surtout dans une société qui ne cesse de pousser au succès sentimental et au carriérisme dans tous les domaines. Comme nous sommes des animaux politiques, nous subissons tous peu ou prou les influences de cette société plus que délétères, hors quelques rares îlots protégés peut-être.

Bref, si j’étais dans cette situation, que ferais-je ? Je remercierais le Seigneur de pouvoir devenir un moine-soldat œuvrant pour le Roi, pouvant profiter d’une situation idéale pour la mission royale ! Ni famille, ni parents à s’occuper, les mains sont libres pour se fixer une règle drastique du matin au soir, dans une sorte de vie monacale laïque pour Dieu et pour le Roi. La Providence m’a bien mis dans cette situation pour une certaine œuvre : usons du savoir-vivre et du savoir-faire que nous ont transmis nos ascendants et notre expérience personnelle pour œuvrer pour le Roi et pour le Roi des Rois!

La descendance spirituelle qu’une telle œuvre ne manquerait d’engendrer, si elle était réalisée avec constance, courage et écoute des desseins divins, serait bien plus grande et nombreuse que toute descendances naturelle !

Nous sommes, chacun dans notre situation, mis dans à une certaine place pour une certaine œuvre : trouver sa vocation n’est jamais facile, mais tout commence par l’acceptation de la place où nous avons été mis.

Alors oui, je dirais à cette personne qu’elle a une situation idéale et enviable : célibataire, sage de la hauteur de son demi-siècle, imposant par son âge l’écoute des plus jeunes — même si le jeunisme ambiant n’aime pas cette réalité naturelle —, les mains libres de s’organiser selon une règle rigoureuse, sans avoir à charge des devoirs d’état naturels comme des enfants ou des parents : quelle chance pour incarner avec bravoure le service au Roi !

Chacun, à notre petit niveau et selon notre place, cherchons à servir le Roi et le Roi des Rois, sans tomber ni dans l’activisme ni dans le providentialisme, à notre place tout simplement.

La restauration a besoin d’instruments efficaces, priants et agissants, avec mesure et humilité certes, mais aussi avec force et justice !

Hauts les cœurs ! La restauration est plus que nécessaire pour le pays, et elle ne se fera pas toute seule !

Paul de Beaulias

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !

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