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La joie… au féminin !, par Pauline Blanche

Alors que nous nous rendions tantôt à la messe dominicale, comme d’accoutumée, une des chevilles ouvrières de la paroisse, une belle dame aux cheveux blanchissant encore énergique, fidèle de la paroisse depuis le début et soutien discret mais efficace dans tous les combats, dont la logistique de l’accueil des nouveaux fidèles, la gestion de la petite procure et des feuilles d’annonce, entre autres, était particulièrement en joie : nous aurions dit qu’elle avait rajeuni de 15 ans, comme si elle n’avait que 60 ans. Elle était rayonnante et encore plus énergique que d’habitude.

 

Nous nous trouvons la même semaine au prieuré pour la messe du premier samedi du mois, et voici que nous apprenons que le prieur est au repos pour surmenage.

 

Eurêka !

 

Notre bonne paroissienne, qui s’occupe aussi souvent de menus travaux d’entretien et de ménage au prieuré, avec d’autres vieilles dames trop heureuses de pouvoir aider, devait être aux oignons avec le prieur : elle n’avait d’autre choix que de bien s’occuper de l’abbé malade ! Un petit bonheur pour une femme, dont la vocation altruiste fait que sa plus grande joie est de rendre son prochain heureux – que ce soit son mari, ses parents, ses enfants, ses élèves, ses malades.

 

Les femmes se dirigent naturellement vers les métiers où le soin des autres est central, car cela correspond à leur nature « altero-centrique », là où la psychologie masculine, « égo-centrique », le porte à agir sur son environnement, à « fabriquer » et manipuler avec ses mains, à la conquête, parfois en oubliant ce qui l’entoure…

 

Cette petite expérience de paroisse rappelle ces grandes vérités de notre nature, c’est rassurant.

Surtout dans ce monde qui vient nier ces réalités naturelles…

 

Cet état de fait se retrouve d’ailleurs dans la spiritualité : les mystiques chrétiens sont souvent des femmes, et la prière des sœurs est un grand trésor, car la nature féminine les rend plus facilement, plus naturellement apte à l’amour de Dieu et du prochain – le pendant inverse étant, ô malheur, des haines et des rancunes plus profondes.

 

Cet état de fait ne constitue pas un déterminisme : la complémentarité apprend aux hommes à devenir altruistes, à laisser une place à l’intuition, et aux femmes le détachement du monde et le raisonnement froid.

 

Cette complémentarité et cette maturation spirituelle font naître de grands saints !

 

Alors, sachons accepter notre nature, et le rôle que le bon Dieu nous donne dans l’ordre qu’Il a créé, où la femme n’est pas l’homme et où l’homme n’est pas la femme.

 

La meilleure façon de combattre la révolution ambiante est bien tout simplement d’assumer pleinement cette réalité, et de ne pas se laisser aller aux sirènes de la modernité !

 

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Pauline Blanche

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