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Meurtre de Philippine et la déchristianisation, par Antoine Michel

L’assassinat de Philippine, cette jeune catholique et scout, par un criminel étranger qui venait à peine de sortir de prison, sous OQTF, montre le degré de délitement de cette République moribonde et mortifère.

Nous prions pour le repos de son âme, et il vaudrait mieux pour ce pouvoir décadent faire justice… sinon la justice sera faite d’une façon ou d’une autre, mais ce sera de façon désordonnée et dangereuse.

Un violeur et meurtrier récidiviste, en plus en infraction par sa présence illégale sur le territoire, ne mérite que la mort, c’est une évidence. Mais une mort qui doit passer par un tribunal et un jugement, si nous ne voulons pas nous aussi devenir barbares…et qui lui laisse la possibilité de se convertir et de se repentir. Sauf que la République ne donnera jamais la mort à un criminel…ni n’essaiera de le convertir… si elle donne la mort, elle ne la donnera qu’à des bons sujets qui sont vertueux, car notre pays légal est satanique, et donc il aime le meurtre et le viol. Le pays légal tue déjà moralement beaucoup de Français.

Une justice laxiste et relativiste se fiche bien qu’on viole et qu’on tue, tant que le pouvoir républicain n’est pas remis en cause. Mieux : au fond, le pouvoir républicain voit d’un bon œil tout ce qui dégrade et salit la France catholique et royale, du fait de sa nature satanique. Ce fait divers, parmi tant d’autres, montre bien tout cela.

Et encore une fois, malgré la difficulté de contenir ses émotions et sa colère, il faut regarder les faits en face, et les lignes tectoniques profondes derrière l’écume sanguinaire si douloureuse et malheureuse. Ne nous laissons pas entraîner à des réactions révolutionnaires, car c’est ce que veut la révolution !

Il ne faudrait pas simplement croire que des barbares d’ailleurs viennent apporter leurs mœurs chez nous. Cela est vrai évidemment, mais la question devrait être plutôt de comprendre pourquoi ils le font si facilement, et pourquoi, depuis des siècles, ce n’étaient pas leurs mœurs barbares qui progressaient, mais bien plutôt nos mœurs policées qui prenaient le pas. Vous l’aurez compris, tout vient du fond chrétien : tant que la foi catholique et l’Église était fortes, les mœurs chrétiennes, civilisées, douces et bonnes, gagnaient du terrain malgré le pouvoir satanique qui ne cessait de lui mettre des bâtons dans les roues, en empêchant en particulier l’évangélisation des pays vaincus.

Ce verrou de la foi ayant sauté, il ne reste plus qu’à chuter toujours plus bas. Le facteur du migrant criminel invité et encouragé à faire ses méchancetés n’est que le catalyseur de cette décadence, mais certainement pas la cause, ni le fautif principal et général (ce qui ne change rien à la culpabilité du meurtrier et violeur dans tous les cas particuliers, il faut juste que justice soit faite). La cause est dans la République, dans la Révolution, dans la décadence aussi du pays réel, qui est de moins en moins chrétien.

Disons-le tout net : ce n’est qu’une question de temps, avec ce rythme de déchristianisation, pour que le crime de « viol » disparaisse. Après tout, seule la Foi catholique estime la virginité. Alors une fois la foi catholique disparue, pourquoi ce souci de la virginité tiendrait-il ? D’ailleurs, tout depuis la révolution dite « sexuelle » va dans le sens de la licence, de la pédophilie, de la négation de la virginité. Le cadre légal garde juste quelques « relents » de chrétienté qui criminalisent encore le vol… mais pour combien de temps ?

Mais le viol est très peu pénalisé partout dans les mondes non chrétiens, car tout le monde s’en fiche ! C’est une façon de satisfaire les pulsions des hommes, et de satisfaire les ambitions narcissiques de la femme, afin de trouver des places comme amantes, maîtresses ou membres de harem chez les puissants… Je sais, c’est horrible, mais si on regarde les monde païens, c’est ce qui se passe.

Alors pourquoi cela ne se passerait-il pas comme cela chez nous, du moment que nous n’avons plus le seul antidote contre cette barbarie, la foi catholique, son Église, les sacrements ?

Seules quelques vieilles habitudes, qui étaient naguère encore vivantes, retiennent encore un peu notre peuple de dégringoler dans le précipice, et lui donnent quelques réflexes « charitables » mais sans charité, des mouvements morts et mécaniques. Le viol choque encore un peu… ou pas. En terres païennes, le viol n’est puni que quand il peut troubler l’ordre public, et créer des vendettas : par exemple l’adultère entre puissants. Mais la vierge, on s’en fiche (il suffit de la marier), et si elle est isolée et ne venant de nulle part, sans famille puissante pour la protéger par la vengeance privée, alors elle ne peut être la cause d’un trouble social (et dans nos sociétés où les familles ont été détruites, c’est terrible).

D’ailleurs, dans l’affaire Philippine, à propos du viol, tout le monde semble s’en ficher ; c’est surtout le meurtre de l’innocente, faible, visiblement innocente, qui choque : sur ce point la conscience naturelle est plus difficilement endormie, encore que.

Dans tous les cas, le tour des événements est inquiétant : la logique révolutionnaire arrivant à son terme, on ne voit pas comment cela peut bien se terminer. Les pouvoirs publics montrent à chaque intervention combien ils se fichent de justice, et combien ils haïssent la France… et les Français.

L’injustice républicaine arrive à son comble, et de plus en plus avec violence, meurtres et viols. Ces injustices appellent une vengeance. Les gens n’ayant plus la Foi, ils n’attendront pas que Dieu se venge dans l’autre vie, ou par sa Providence sur cette terre. La République ayant détruit tout justice, la vengeance ne viendra pas des pouvoirs publics. Il ne reste plus que le stade primitif de la vengeance privée, qui reviendra bien un jour ou l’autre…et pour le pire, car elle sera probablement terriblement déséquilibrée et aveugle, en s’attaquant non pas au criminel en question mais au « migrant »,, au « musulman » ou autre, qui n’a rien fait, ou s’il a fait, qui n’a rien à voir avec ce cas-là… Et cela appellera encore vengeance, dans une montée de la violence.

Seule la foi chrétienne et le roi justicier peuvent nous sortir, s’il n’est pas déjà trop tard, de ce cercle vicieux.

Et nous, en temps que sujets et chrétiens, nous ne pouvons que demander une justice ferme, mais pas la vengeance privée… L’Algérie française, pour ceux qui savent ce qui s’y est passé, montre bien combien la logique « terroriste » de la vengeance privée fut un échec terrible et une chienlit indicible.

Les peuples que nous avons colonisés, et que nous n’avons pas convertis, retombent dans leurs anciennes mœurs païennes, aggravées par l’anonymat et le déracinement (car dans une société même païenne, les gens se surveillent les uns les autres… et réduisent un peu la surviolence), et par le fait encore qu’ils sont souvent les « aventuriers » de leur propre société, qui ont été peut-être quelque peu expulsés de leur communauté naturelle. Et nous, qui nous déchristianisons, commençons à adopter superstitions, magies et réflexes bien peu chrétiens, ainsi que de justice à deux vitesses. À force d’être victime d’une injuste république, il ne faudrait pas commencer à vouloir commettre le même genre d’injustice…

Alors vite le Roi !

Et qu’un procès exemplaire pour crime énorme coupe l’herbe sous le pied de tous ces néo-païens qui profitent de la légitime colère et tristesse de tant de Français désemparés pour exciter haine et passions… Débordements qui seront utilisés par les autres révolutionnaires gauchos et de l’extrême-centre pour aggraver l’état totalitaire et de répression… Haine et passions que la Révolution a toujours bien su utiliser…pour le pire.

Il faut le Roi. Qu’il nous parle. Qu’il nous réconforte. Qu’il prie. Qu’il fasse donner une messe de requiem pour Philipinne.

Il faut Jésus, parlons-lui. Il faut Marie, qui lui transmet nos messages.

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Antoine Michel

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