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Marche pour la vie à Tokyo ! (18 juillet 2022)

Nous avons défilé le 18 juillet 2022, jour férié au Japon (troisième lundi de Juillet, le jour de la « mer », qui peut aussi signifier en japonais le jour de la « naissance »), et proche du 13 juillet, jour fatidique de 1947 où l’avortement a été dépénaliser ouvrant la porte à des assassinats de masse jusqu’à aujourd’hui. Notre Dame de Fatima, priez pour nous !

 

Avant que les pays occidentaux autorisent l’assassinat des enfants, 1975 pour la France, peu de pays autorisaient le meurtre des enfants : le Japon était ainsi connu pour être un « paradis » avortoir où les étrangères venaient pour faire leur affaire.

 

En cumulant les chiffres officielles, fondés sur les déclarations des cliniques – qui se font beaucoup d’argent sur ce sordide commerce – 40 millions de japonais, au moins, ont été tué depuis la seconde guerre mondiale (plus de 12 fois les morts japonais pendant la guerre !). Un enfant sur sept est ainsi tué aujourd’hui.

Dans un pays vieillissant et en mal chronique de naissance (triste record : le moins de naissance absolu en 2021 avec un taux de fécondité en de 1.3 pour le Japon, 1.08 pour Tokyo, une perte sèche de 600 mille personnes, puisqu’il y a 1,4 millions de décès pour 800 mille naissances…).

Le pays se meurt. La culture de mort est triomphante, et la situation est d’autant plus critique que cette culture de mort au Japon se cache et n’est pas revendicative : elle n’en n’a pas besoin, il n’y a de tradition catholique comme chez nous qui protège la vie à temps et à contre-temps.

 

Notre monde est ainsi en guerre contre la vie, contre l’âme innocente, contre la nature, et cela partout sur la planète.

Et ne soyons pas fier en France : on imagine bien que le taux de fécondité des « français de souche » n’est pas bien plus important que celui de nos amis japonais, italiens ou espagnols…

 

La procession mariale devait compter environ 70-80 personnes, sur environ 120 personnes en tout, pur un parcours d’environ 3-4 km en plein centre de Tokyo. Nous avons arpenté la grande avenue de Ginza, dans une ambiance pieuse, de prière, digne et solennelle.

Les passants regardaient, intéressés.

Et pour la première fois je me suis dit que cette marche était utile, non seulement pour témoigner, non seulement pour obtenir des résultats politiques, non seulement pour « sensibiliser », mais aussi pour peut-être cette femme qui pense à l’avortement et qui, en voyant clairement cette marche qui affirme très clairement que l’avortement est un crime, abandonnerait son funeste projet et sauverait son enfant.

C’est une façon aussi de prier publiquement et dans la rue pour réparer toutes ces masses de péchés, dans ce pays qui a si peu de vraies messes, et si peu de processions publiques, avec une église conciliaire au Japon plus révolutionnaire que les politiques, certes corrompues ici, mais pas encore trop idéologiques activement – ce qui n’empêche pas toutes les mauvaises lois de passer…

 

En France, tout catholique devrait défendre la vie et militer pour abolir l’avortement et le pénaliser : le combat de civilisation commence là, la restauration commence là. En son temps le duc d’Anjou, grand père de Louis XX, avait déjà dénoncé publiquement la loi Veil, en amont de son vote, dès 1973.

 

Oui, les légitimistes, le roi le premier, savent où se joue le combat.

La généralisation, la légalisation des meurtres, quasi-sacrifices humains de masse, font de notre époque la plus monstrueuse que la terre a porté. Le sang certes coule moins à flots que sur les pyramides mayas et révulsent moins les estomacs, mais cette façon de tuer de façon aseptique, mine de rien, en disant qu’on ne tue, ne fait qu’augmenter l’horreur de cette révolution mondiale, de cette re-paganisation qu’ils appellent « modernité » et « modernisation ».

 

Alors battons-nous de façon intégrale !

Et que Notre Dame de Fatima intercède pour le salut des âmes, les vies innocentes, et la conversion des pécheurs !

 

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Paul de Lacvivier

 

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