Vie des royalistes

Soirée avec le prince Louis-Alphonse de Bourbon, duc d’Anjou

Multipliant récemment les déplacements en France pour assister à diverses manifestations commémorant la grandeur de la France, Monseigneur le duc d’Anjou Louis-Alphonse de Bourbon s’est accordé un moment de détente en acceptant l’invitation du Bourbon-Club dont Vexilla Galliae est partenaire. Une soirée placée sous le haut patronage de l’ordre de Malte dont le prince est le Bailly Grand-croix.

C’est à la fois discrètement et royalement que le prince est apparu vers 21 heures alors que les invités présents lors de cette soirée exceptionnelle s’affairaient encore autour du buffet dans l’attente de recevoir le chef de la Maison royale de France, parmi lesquels certains contributeurs de notre équipe, Claire Lyautey, Solange Strimon, Stéphane Piolenc et son épouse, ou encore notre ami Franz de Burgos. Incarnant à travers sa personne l’héritage des capétiens, le prince Louis-Alphonse est depuis le décès tragique d’Alphonse II en 1989, son père, prétendant légitime au trône de France.

Sous les applaudissements et les cris de « vive le roi ! », le prince s’est rapidement prêté au jeu des photos alors que l’on pouvait entendre, de part et d’autre du Concorde Atlantique, notre péniche amarrée sur les bords du quai Anatole France, les crépitements des flashs d’appareils-photos. A Charles d’Antioche, Pierre du Landreau, Dominique Hamel et moi-même, le prince Louis-Alphonse a eu la courtoisie de nous accorder un entretien en toute simplicité, fidèle à cette image de proximité qu’il incarne au quotidien. Nous évoquant sa vision d’une France réconciliée et chrétienne, le duc d’Anjou s’est excusé, par la suite, de l’absence de son épouse, la princesse Marie-Marguerite de Bourbon, retenue en Espagne par une compétition d’équitation à laquelle elle participe actuellement. C’est avec la tendresse d’un père, que le prince a parlé de sa fille, la princesse Eugénie et de ses deux garçons, les princes Louis et Alphonse de Bourbon. Monseigneur a tenu à nous faire savoir qu’il avait  placé ses enfants dans une école internationale afin qu’ils maîtrisent outre la langue espagnole, l’anglais, langue diplomatique par excellence, tout en insistant qu’une fois revenus dans leur résidence madrilène, le français redevenait obligatoire pour tous. C’est avec fierté que le prince a évoqué les progrès de la princesse Eugénie et de ses deux frères cadets quant à leur apprentissage de la langue de Molière.

A chacun des invités, le prince Louis-Alphonse s’est fendu de quelques déclarations personnelles et a répondu à toutes les questions qui lui ont été posées, remerciant les uns et les autres de leurs venues et contributions à cette soirée.

Est venu le temps des remerciements officiels et des discours. Le premier pour remettre un chèque aux œuvres de l’ordre de Malte représenté par le comte de Beaumont Beynac, le second pour s’inscrire dans l’action et la prise de parole politique. Conscient des mutations profondes de ce siècle auquel la jeunesse de France est confrontée, le prince a montré sa confiance en l’avenir en rappelant  que « c’est grâce à ces talents novateurs, cet enthousiasme, cette volonté et cette énergie qui caractérisent notre jeunesse de France que repose le futur de notre pays ». Une déclaration qui a déclenché immédiatement des cris de soutien au duc d’Anjou de la part des jeunes légitimistes présents lors de la soirée. Le prince Louis-Alphonse a déclaré que « La royauté (était) d’abord une éthique sociale née des principes chrétiens et approfondie au cours des siècles. Bien loin du cynisme contemporain (garantissant) les institutions en leur conférant la légitimité qui les rend acceptables par tous. ». Dénonçant l’accroissement des inégalités sociales, l’héritier au trône a apporté son soutien à cette jeunesse qui entreprend et qui tient entre ses mains les clefs d’une nouvelle société émergente qui entend réussir sous le signe des valeurs, du respect des traditions chrétiennes et de la famille. Un discours résolument inscrit dans le combat fidèle à celui de la légitimité, à la fois ancré dans la préservation de la tradition, socle de la monarchie française, et dans celui de notre monde moderne actuel.

Avec la présence remarquée de l’égérie de la « Manif pour Tous », Frigide Barjot, qui s’est entretenue tôt avec le prince et lui a fait don d’un de ses ouvrages, c’est l’arrivée du prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme qui a marqué le début de la fin de soirée. Les deux cousins, côte à côte dans un moment de fusion familiale, ont partagé un morceau de gâteau et ont échangé quelques paroles avant que le protocole ne reprenne le dessus sur la soirée. Le prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, qui signe régulièrement des éditoriaux à Vexilla Galliae, nous a longuement salués et, apprenant que l’un des contributeurs présents résidaient à Lyon, a spontanément et de vive voix apporté son soutien à Monseigneur Barbarin, regrettant l’acharnement dont le primat des Gaules est victime de la part des autorités républicaines.  

C’est avec un plaisir non dissimulé que le prince Louis-Alphonse a découvert les nombreux cadeaux disposés sur une table à son attention parmi lesquels celui offert par Stéphanie de Tournon, une des organisatrices du Bourbon-Club, et ceux de l’équipe de Vexilla Galliae. Le prince a particulièrement été touché par les représentations sur assiette des figures de Louis XIX et de Marie-Thérèse de Bourbon, duc et duchesse d’Angoulême, de cet exemplaire unique illustré de son visage et nom de règne répertoriant tous les articles de Vexilla Galliae agrémenté des noms de ses contributeurs et enfin par le tableau à son effigie, aux épaules remarquablement ornées d’un manteau bleu azur parsemés de lys d’or. Le prince Louis-Alphonse n’a pas hésité à se placer devant le tableau, remerciant chaleureusement notre ami Pierre du Landreau de son œuvre.

Peu après minuit sonnant, le duc d’Anjou Louis-Alphonse de Bourbon a remercié une dernière fois les organisateurs du Bourbon-Club tandis que l’équipe de Vexilla Galliae marquait le pas derrière lui afin de l’accompagner vers sa voiture officielle. Loin d’être finie, la soirée s’est poursuivie  pour les derniers noctambules encore présents, sur les rythmes du dance-floor situé au pont inférieur de la péniche.

Les récents et nombreux déplacements en France du prétendant au trône, largement médiatisés par une partie de la presse nationale, démontrent un renouveau du légitimisme dans le pays, notamment parmi la jeunesse de France. Qui, à travers le prince Louis-Alphonse, reconnaît en lui l’espoir d’un renouveau monarchique, seule solution viable aux maux que traverse notre pays, victime des désordres engendrés par la république.

Frédéric de Natal 

Scéance de dédicace du prince Louis

 

de gauche à droite : Frédéric de Natal, Charles d’Antioche et Franz de Burgos

Le prince Louis entouré d’une partie de l’équipe Vexilla Galliae


 

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