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Retour sur l’exposition « Le Dernier Sacre », par la section légitimiste de Paris

Du 11 avril au 21 juillet, le Mobilier national a accueilli à Paris l’exposition Le Dernier Sacre retraçant, à l’occasion du bicentenaire de l’événement, l’histoire de la cérémonie du couronnement de Charles X à Reims, le 29 mai 1825. Organisée par Stéphane Bern et mise en scène par le décorateur Jacques Garcia, cette présentation montre aux visiteurs, à travers un groupement inédit d’objets ayant été utilisés au cours du sacre, la grandeur de la France de l’époque.

Que ce soit la Sainte Ampoule ou les meubles des appartements du Roi lors de son séjour à Reims, nombre de ces témoignages du passé proviennent directement du palais épiscopal du Tau ; tandis que d’autres, tels que les pièces d’orfèvrerie offertes aux artistes ayant représenté le sacre, sont conservés au Louvre, à Versailles ou dans des collections privées.

Cette immersion dans le déroulé du sacre est un véritable voyage dans le temps démontrant la puissance et le savoir-faire français de l’époque. Des objets détruits lors de la Révolution ont été recréés à la Restauration afin de rendre le rituel fidèle aux couronnements de l’Ancien Régime. Deux cents ans plus tard, le sacre, pensé pour montrer que la France était toujours un acteur dans la géopolitique européenne, impressionne encore et témoigne de la générosité des monarques français par la quantité de présents offerts par Charles X à ses sujets l’ayant accueilli à bras ouverts.

Cette cérémonie a été organisée pour appuyer la légitimité de Charles X au moment où il en avait besoin, son prédécesseur Louis XVIII n’ayant pas pu être sacré en raison du climat politique. Une réussite, comme en témoigne le tableau de Louis-François Lejeune montrant la foule acclamant l’entrée de Charles X dans Paris après son sacre. Il est certain qu’avec une nouvelle Restauration, les Français pourraient espérer en la cérémonie du sacre l’affirmation d’une tradition monarchique millénaire ainsi que l’assurance d’avoir un Roi se préoccupant des intérêts du peuple et se soumettant à Dieu.

La section parisienne du Cercle d’Action Légitime a eu l’occasion de se rendre à cette exposition. Poignant témoignage de l’arrachement que les Français portaient au Roi, cette présentation, à laquelle a pu assister Louis XX, a permis à nombre de visiteurs de s’approcher de la vérité historique, non prônée par la République.

Jean, pour la section d’action légitimiste de Paris.

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