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Recentrons-nous sur nos communautés naturelles !

Vous aurez remarqué que les temps covidiens ont attaqué frontalement — et plus que jamais — notre vie politique et social. Nous ne sommes pas encore en 1793 — quand tout rassemblement était interdit et que chacun devait déclarer ses « amis » —, mais nous nous en rapprochons à grand pas : culpabilisation de toute fréquentation sociale, fichage pratique des amitiés via les réseaux sociaux, etc.

Pendant la Terreur, les moyens de contrôle étaient limités, et il suffisait d’avoir des alliés locaux pour échapper au contrôle social. Aujourd’hui, avec la « digitalisation » et le contrôle algorithmique, on nous peut nous enfermer à la maison. Et si vous n’êtes pas connectés durant vos heures de travail, gare à vous !

Vous verrez, nous aurons bientôt des scores de citoyenneté ! Et quand notre score sera inférieur à un certain niveau, nous aurons la visite d’une nouvelle gestapo mondialiste… Vous trouvez ce propos extrémiste ou absurde ? Sachez que cela existe déjà dans les métropoles chinoises ! La dictature 3. 0. arrive !

En attendant, cette digitalisation a tout de même un avantage : il devient de plus en plus facile de discerner l’essentiel de l’accessoire, et il est plus aisé de faire le tri entre les vraies relations politiques et les faux-semblants mondains, si cela n’était pas déjà clair auparavant.

Vous passez en « distanciel » (comme on dit maintenant, paraît-il), et cela n’a aucun impact profond sur votre travail ? C’est que votre travail est un travail mondain et superficiel — comme dans trop de méga-groupes planétaires.

En revanche, la présence à la Messe reste un incontournable. De même, la souffrance des étudiants prouve l’importance des liens sociaux entre amis, entre camarades, entre élèves et professeurs… On croirait que la République souhaite empêcher toute relation profonde entre les individus pour mieux accentuer leur isolement individualiste et leur affaiblissement esclavagiste…

Profitons-en, nous, sujets du roi, pour prendre soin de nos relations politiques essentielles : la famille proche, et plus éloignée, la paroisse, avec la Messe chaque dimanche au minimum — mais pourquoi ne pas aller à la Messe en famille, une fois de plus au moins par semaine ? —, les amis, et le voisinage que l’on peut bien connaître, les relations de travail véritablement importantes, etc.

Ainsi, le jour où il faudra choisir entre des relations superficielles et digitales et de véritables relations, que ce choix soit naturel, et surtout préparé : prenons soin dès maintenant de nos relations essentielles, et profitons de la digitalisation pour ne pas perdre de temps avec les relations superficielles et mondaines sans intérêt.

Se recentrer est essentiel. C’est une œuvre de restauration fondamentale, car seule cette vie politique essentielle peut être une base saine pour une restauration politique plus générale, autour du roi, qui a besoin de saines communautés pour régner et agir à travers de bons instruments volontaires et efficaces, nous autres ses sujets.

Paul-Raymond du Lac

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !

Une réflexion sur “Recentrons-nous sur nos communautés naturelles !

  • Benoît LEGENDRE

    Le malheur est que les Français ne réagissent plus, ne se lèvent plus… et nous sommes empêchés de retrouver notre communauté naturelle française, c’est à dire une nation européenne et catholique ! la Messe et la famille sont la garantie pour que notre communauté vive !

    Ne nous demandons pas pourquoi ce sont les deux institutions qui sont l’objet de tant de haine de la part de ceux qui nous gouvernent…

    La France, pays de tradition catholique, est detestée par les Franc-maçons, et la communautée organisée, celle que le Général de Gaulle avait si justement nommée “dominatrice et sûre d’elle même” !

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