Social et économie

Pour l’abolition du repos dominical !, par Paul-Raymond du Lac

En y réfléchissant un peu, n’est-il pas scandaleux que le dimanche soit toujours férié ? Cette question pourra étonner notre lectorat, alors expliquons-nous. Le dimanche férié n’existe que grâce à la religion catholique, pour obéir au précepte de l’Église et, plus spécialement, pour adorer Dieu. Historiquement et culturellement, cette constatation est une évidence.

Il se trouve qu’en pays non-chrétien, quand le dimanche est chômé, c’est par occidentalisation, et dans beaucoup de pays, comme le Japon, le dimanche n’est pas spécialement chômé — tout est ouvert et tout fonctionne, même les concours et les examens… La loi, sous influence occidentale, oblige seulement les entreprises à donner un jour équivalent au dimanche et un autre équivalent au samedi durant la semaine. Néanmoins, en pratique, beaucoup travaillent ces jours chômés car ils sont mieux rémunérés. Il n’existe donc pas un jour privilégié qui serait chômé. Bref, si le Japon a bénéficié de fruits chrétiens en surface, l’ordre païen est revenu au galop.

Chez nous aussi la paganisation avance : les commerces sont de plus en plus ouverts le dimanche, pour de très bonnes raisons, évidemment — l’oseille, en général. On préfère fermer le lundi, à la rigueur, car ceux qui achètent travaillent et ceux qui réclament sont à l’école. En pratique, le jour sacré en France serait donc plutôt le lundi, si on se fie au nombre de boutiques fermées en tout cas…

C’est pourquoi je propose de supprimer tout bonnement et simplement le repos dominical pour qui ne va pas à la Messe — catholiques ou non.

Le dimanche férié n’existe que pour rendre grâce et adorer le bon Dieu, par l’assistance à la Messe, et pour devenir une journée de prière spécifique. Naguère, c’était le jour où tout le monde s’habillait bien (d’où le terme « s’endimancher »), mieux qu’en semaine pour le travail, par amour et par respect pour le bon Dieu. C’était un jour où l’on sacrifiait du chiffre d’affaires pour le bon Dieu, et pour remplir ses devoirs d’état primordiaux, envers Dieu puis envers son prochain, en particulier la famille mais aussi les œuvres charitables.

N’est-il pas simplement injuste que les révolutionnaires, païens et autres modernes profitent de fruits chrétiens alors qu’ils déshonorent le bon Dieu en permanence ? N’est-il pas injuste que des catholiques non pratiquants (un oxymore, en réalité !) bénéficient du repos dominical alors qu’il ne remplissent par l’obligation dominicale qui le justifie ?

Et puis, une telle décision n’encouragerait-elle pas un certain nombre de Français à revenir à la Messe ?… Sachons utiliser les passions humaines !

Paul-Raymond du Lac

Pour Dieu, pour la France, pour le Roi !

0 réflexion sur “Pour l’abolition du repos dominical !, par Paul-Raymond du Lac

  • Ne pas confondre “sanctification du dimanche” et “repos dominical laïc”.
    Depuis la Révolution française : la « loi pour la sanctification du dimanche » fut promulguée en 1814 puis abolie en 1880. Elle fut rétablie en 1906, cette fois-ci en tant que repos laïc non connoté religieusement.

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