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Quand tout le monde se ligue contre Jésus et son corps mystique !, Par Paul-Raymond du Lac

« Et ce jour-là même, Hérode et Pilate devinrent amis ; car auparavant ils étaient ennemis l’un de l’autre. » (Luc, 23, 12)

Ce court verset de l’évangile, qui se place au moment de la Passion de Notre-Seigneur, quand Jésus est envoyé à Hérode par Pilate, qui voulait se débarrasser de ce jugement délicat et gênant, nous enseigne une vérité et un principe important pour notre combat spirituel et politique sur cette terre.

Ceux qui sont sous la domination du Prince de ce monde, consciemment ou non, qu’ils en soient suppôts avérés et positifs en ayant passé contrat, ou juste sous son esclavage passif via la vie dans le péché et sans le rachat opéré par le baptême – par lequel le Christ nous marque de son caractère, et nous réinstitue sous son doux sceptre – sont, au minimum de façon latente, des ennemis du Christ. Tant qu’il n’y a pas de malice ni de volonté de se mettre dans le camp du Prince de ce monde, ils ne combattent pas forcément activement la Vérité, la Voie et la Vie, mais ils sont tout de même dans les « rangs » du monde : tout converti, tout baptisé est en ce sens un transfuge du monde, qui connaît l’horreur de la vie du camp des diables, d’où son bonheur plus grand de servir dans les rangs d’un Roi juste, doux et sévère, puissant et charitable.

Néanmoins, dans la réalité quotidienne, il n’est pas toujours facile de discerner qui est dans quel camp, et si le chrétien que vous avez en face, n’est pas revenu dans le camp du Prince des ténèbres, ou si le païen de bonne volonté est en train de prendre le chemin du « no man’s land » entre les deux camps, guidé par la grâce, et sa nature humaine imprimée par Dieu pour le pousser à revenir à lui.

Comme le dit se verset, Hérode et Pilate étaient des ennemis : tant que le Christ et ses troupes sont loin, les diables sont en guerre permanente, et s’entre-tuent entre eux dans un désordre et une guerre totale, cruelle et féroce. C’est la loi de la jungle d’un capitalisme débridé, la férocité et la dureté du monde moderne et païen.

Le jour où Jésus-Christ arrive, par sa grâce, par ses instruments, par sa vérité ou par ses œuvres, les anciens ennemis n’ont qu’un choix : se convertir à Jésus-Christ, ou devenir « ami » contre Jésus-Christ.

Nous connaissons bien ce phénomène dans l’histoire des hérésies : les sectes hérétiques se combattent mutuellement sans discontinuer, sauf quand il s’agit de faire front uni contre l’Église catholique. Nous retrouvons la même chose dans la persécution contre les chrétiens : à un certain point de bascule, des gens qui se haïssent pourtant férocement pour de nombreuses raisons diverses vont s’allier pour s’attaquer ensemble à la vérité, qui les empêche de continuer en faisant semblant de ne pas voir leur misère et leur médiocrité.

Nous avons ainsi comme un signe, ou plutôt une marque qui aide à distinguer les camps, et à mieux discerner où le Christ et son camp se trouve.

Cela s’applique dans l’histoire de France récente aussi : quand l’on sait que l’obsession des révolutionnaires étaient le tout sauf les Bourbons légitimes, quitte à réinstaurer une monarchie révolutionnaire avec Napoléon, et à accepter les orléanistes libéraux, nous pouvons savoir où est le camp du bien.

Alors il faut devenir légitimiste et catholique, sinon, quoiqu’on fasse pour s’illusionner et s’aveugler – jeu à quoi l’homme est très fort – nous dériverons sous la puissance du Prince de ce monde, qui veille toujours pour nous récupérer si nous ne veillons pas au grain.

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Paul-Raymond du Lac

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