ActualitésPolitiqueSocieté

Les deux faces de la souveraineté, par Paul de Beaulias

Nous avons beaucoup de « souverainistes » en France, et souvent la souveraineté à retrouver semble être une panacée qui résoudrait tout nos problèmes.

On oublie souvent pourtant que la souveraineté de la France, en théorie, est toujours intact : si la France abdique sa souveraineté c’est bien que ses dirigeants républicains et parasitaires ont décidé de l’abdiquer par la répétition de nombreux actes de traîtrise nationale.

Cette souveraineté d’ailleurs est si réelle que tous les français en ont fait l’expérience amère pendant la période covidienne : l’état souverain a pu imposé sa férule totalitaire de restrictions des libertés sans aucun problème…Cela montre bien que la souveraineté n’a pas disparu : si elle est abdiquée à l’extérieur face au monde, elle n’a jamais été autant utilisée contre la population

une autre question que personne ne se pose est pourtant primordiale : la souveraineté, certes, mais pour quoi faire ? Si c’est pour continuer et aggraver l’état totalitaire de la France, ce n’est pas la peine. Si c’est pour décider d’envoyer de braves français se faire tuer pour des causes injustes et qui ne nous concernent pas, ce n’est pas la peine. Si c’est pour faire de la politique révolutionnaire, patriote (de la patrie révolutionnaire), ce n’est pas la peine.

La souveraineté est comme le libre-arbitre pour l’individu : elle est un outil extraordinaire qui permet effectivement de faire de grands biens..mais qui peut être aussi usé pour faire beaucoup de mal… Comme l’usage du libre-arbitre, l’usage de la souveraineté implique une responsabilité immense : d’autant plus grande que ses conséquences retombent sur toute une population, ainsi que la responsabilité des mauvaises décisions souveraines ; qu’on le veuille ou non nous sommes solidaires des décisions de nos gouvernants, aussi illégitimes et injustes soient-ils !

C’est pourquoi nous voulons au plus vite une restauration ! Pour qu’enfin la souveraineté soit utilisée à bonne escient, et par le seul qui a la prérogative pour l’utiliser légitimement dans notre pays : le souverain, notre Roi Louis XX.

Je discutais tantôt avec un autre français résidant au Japon, qui était arrivé pile au début de l’ère covidienne. Il me disait qu’il avait été heureux de pouvoir passer cette période au Japon, puisqu’ici rien n’avait été obligatoire, ni contraint : aucun confinement, ni le masque, ni amendes, ni ausweis, ni vaccination obligatoire, ni rien de coercitif… Effectivement il a plus que raison. La seule contrainte que nous avions était de ne pas pouvoir sortir du pays et revoir nos familles en France.

Il continue en louant la constitution japonaise, qui avait complètement empêché et interdit au gouvernement de ne serait-ce qu’imaginer prendre une mesure coercitive et totalitaire.

Là encore, il a raison : en pratique notre salut pendant la période covidienne est venu de cette constitution américaine imposée après-guerre. Et tant mieux, car vu l’esprit païen japonais, sans cette constitution, qui nous protège, et la tendance totalitaire d’une société communautaire et païenne, les mesures auraient pu être terriblement totalitaires…

Ce qui est drôle, c’est que, avant le Covid, de nombreux « conservateurs », moi compris, dénonçaient cette constitution comme un texte imposé par les américains après la guerre, et qui a le tort principal de démanteler la souveraineté japonaise, de mettre le pays sous dépendance indéfinie des États-Unis, et d’empêcher toute possibilité de coercition ou d’initiative par le Japon, dans tous les domaines souverains, ou presque…

Cela est vrai : mais vue la situation mondiale de plus en plus totalitaire, et vue la situation du Japon en particulier, avec un état d’esprit qui n’est pas forcément toujours rassurant pour les libertés publiques, cette constitution qui tue la souveraineté du pays fut objectivement un frein important à la mondialisation au Japon, et un bouclier réel pour nos libertés, en empêchant le pouvoir d’appliquer la politique mondialiste indiquée par l’OMS, les pays « occidentaux » et autres idées mondialistes…

Grâce à l’absence de souveraineté nipponne nous avons été protégés sur l’essentiel de nos libertés et avons pu passer un covid somme toute bien serein…

Alors avant de chercher la souveraineté, retrouvons les bons principes, restaurons-les, et retrouvons notre esprit franc, qui découle de la mission donnée par Dieu aux Français, et qui ne peut s’incarner que par le Roi, le seul souverain élu par Dieu, qui, par définition, peut bien exercer la souveraineté en France.

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Paul de Beaulias

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.