Politique

La (vraie) Religion rend libre ! Partie 2 : L’exemple du Japon covidiste

Partie 1 : Des fruits de l’Église aux fruits de la Modernité

Vivant au Japon en ère covidienne, nous n’avons pas ici à subir le diktat des lois qui nous imposent le port du masque et autres mesures anti-sociales et corrosives contre le bien commun. Il se trouve pourtant que 99.9% de la population porte aujourd’hui systématiquement le masque partout, suivant un conformisme social absolu, sans aucune possibilité de réfléchir par eux-mêmes, ou, le cas échéant, en n’ayant jamais le courage de braver ce conformisme. Et pourtant, personne ne les oblige à porter ce satané masque, ou plutôt aucune pression ni légale ni publique ne s’exerce à leur encontre ! Pas d’amendes, pas de contrôles obligatoires — à part aux frontières. Les corps intermédiaires, toutefois, forcent implicitement leurs membres à respecter ces mesures… Ce qui signifie qu’à la différence de l’Europe de l’Ouest qui force légalement au port du masque par exemple, le Japon n’a pas transporté le problème sur le plan public : ces deux aires géopolitiques peuvent donc être un sujet de comparaison utile.

Dans ce contexte, votre serviteur ne porte jamais le masque et cela ne lui pose, de facto, aucun problème — si on a le courage, dès le départ, de ne pas céder à la pression sociale, les gens finissent par l’accepter. Les seules personnes que nous connaissons osant cela sont des catholiques, le plus souvent de tendance traditionnelle. Ainsi, nos Messes et autres réunions pour les sacrements constituent un fort symbole de liberté.

Notre petite communauté continue sa vie comme si de rien n’était, sans se faire bousculer par les médias, preuve de liberté supplémentaire… Il semble en fait évident que la religion rend libre, via le non-port du masque et nos rassemblements — qui se déroulent toujours dans une atmosphère détendue et joyeuse, et sans l’obsession des mesures sanitaires —, ou encore notre liberté de ton. Et je ne parle pas de nos diverses chaînes et moyens de réinformation, qui viennent quasi-exclusivement de la Tradition (nous ne nions pas, toutefois, qu’il reste encore quelques parcelles de vie étouffée ici ou là dans le marais conciliaire).

Comment, alors, a-t-on pu faire croire que la religion rend esclave ? L’histoire et l’expérience, le présent aussi dorénavant, démontrent le contraire !

Nous voyons au moins deux raisons majeures. La première vient du fait qu’effectivement, toutes les fausses religions rendent esclaves — les religions athées en particulier, nous le constatons avec la religion scientisto-sanitaire actuelle. Seule la religion catholique, qui suppose de se rendre librement esclave de Jésus-Christ libère de tout ce qui vient de ce monde — cet esclavage ne peut être que volontaire, tel chez le religieux qui s’impose volontairement la règle monastique. Le catholicisme, seule véritable religion, est à l’opposé des paganismes et de la Modernité : on ne force personne à « être libre » !

Une autre raison se trouve certainement dans une malheureuse, fausse et bien opportune confusion : toute société — la nature de l’homme étant sociale et nécessairement dépendante d’une autorité — connaît des ressorts sociaux naturels pour guider chaque homme vers ses fins naturelles et surnaturelles. Sans la charité chrétienne, les sociétés traditionnelles deviennent très dures et parfois aussi injustes, car visant à des fins bien plus basses que Dieu et la vie éternelle. La société totalitaire n’est que l’usage de ces ressorts naturels pour les fins les plus fausses.

Par exemple, le fait de se surveiller les uns les autres est un ressort de la vie en société : en famille, les parents surveillent les enfants pour leur bien. La vie en communauté, que ce soit en famille ou chez les religieux, est une aide puissante pour chaque membre à ne pas flancher face aux tentations. En société chrétienne, ces ressorts nécessaires étaient évidemment utilisés, mais ils n’étaient ni spécifiquement chrétiens — puisque ressortant de notre nature et non de la surnature —, ni durs comme chez les païens, car ils étaient polis par la charité et les vertus chrétiennes.

Il était facile — voire diabolique —, pour les intellectuels de mauvaise foi, de souligner ces ressorts naturels et d’accuser la religion de les produire ! En fait, la Sainte Religion venait au contraire les adoucir et les restaurer dans leur efficience première en la purgeant des scories issues des erreurs et du pêché… Nous le vivons aujourd’hui dans notre chair, et nous le constatons dans toute l’histoire païenne.

Alors, ne nous faisons plus rouler ! Soyons certain que la religion catholique nous rend libre, crions-le sur tous les toits et prouvons-le dans nos actes de tous les jours !

Paul-Raymond du Lac

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France !

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