Les modernes, ces insensés, par Antoine Michel
Le moderne est un fou qui croit que Dieu n’existe pas, ce qui le mène à des folies absurdes et terribles. Se prenant pour un dieu à la place de Dieu il se crée des idoles, et tremble de frayeur devant tout et rien. Le moderne ne cesse de trembler, comme pendant le corona, car il a peur de tout et de lui-même, de son congénère comme du temps. Toujours inquiet, toujours instable, il vagabonde et trompe son ennui avec du « changement », du « mouvement » et l’attachement inconsidéré aux choses terrestres, qui, bon an mal an, reflètent quelque chose de Dieu. Oui, le moderne, dans son refus de Dieu, ne parvient à survivre qu’en le recherchant paradoxalement dans les créatures, si belles, si parfaites, tout en le refusant… ce qui provoque son avilissement et la destruction de tout ce qu’il touche, tant dans la nature, que dans lui-même et dans ses relations à autrui.
Notre temps a déjà été décrit par David d’une façon tout à fait poignante – rien de nouveau sous le soleil. Il s’agit du psaume 52 :
« L’insensé a dit dans son cœur : * Il n’y a point de Dieu.
Ils se sont corrompus et sont devenus abominables dans leurs iniquités : * il n’y en a point qui fasse le bien.
Dieu a regardé du haut du Ciel sur les enfants des hommes, * pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent et qui cherche Dieu.
Tous se sont détournés, ils sont tous devenus inutiles ; * il n’y en a point qui fasse le bien, il n’y en a pas un seul.
Ne comprendront-ils pas, tous ces hommes qui commettent l’iniquité, * qui dévorent Mon peuple comme un morceau de pain ?
Ils n’ont pas invoqué Dieu ; * ils ont tremblé de frayeur là où il n’y avait rien à craindre.
Car Dieu a brisé les os de ceux qui cherchent à plaire aux hommes ; * ils ont été confondus, parce que Dieu les a méprisés.
Qui procurera de Sion le salut d’Israël ? * Quand Dieu aura mis fin à la captivité de Son peuple, Jacob sera dans l’allégresse et Israël dans la joie. »
Notre temps moderne se trouve contenu dans ce court psaume : les insensés, les modernes, ont non seulement dit dans leur coeur, mais crient partout, qu’il n’y a point de Dieu. Les iniquités deviennent publiques et massives, entre avortement (néo-sacrifice humain) et démocratie (prendre les hommes pour Dieu, et nier notre nature politique), liberté religieuse (insulte par rapport à la Révélation) et égalité (mensonge sur notre réalité politique), individualisme et positivisme juridique (se prendre pour Dieu, tant dans l’esprit d’indépendance, qu’en croyant que la volonté humaine prime sur la volonté de Dieu).
Et tous se sont détournés : toutes les sociétés modernes se sont détournées de Dieu, et si des groupes et des personnes lui restent fidèles (et ces justes permettront de capter la miséricorde divine, comme le petit nombre de noms de l’Église de Sarde de l’Apocalypse, qui lui évite une destruction complète) le tout politique, le corps politique lui est infidèle…alors gard ! Ce moloch moderne dévore ses enfants et le peuple de Dieu. Et au lieu d’invoquer l’aide de Dieu, le nom de Dieu, le moderne victime de lui-même et des méchants ne fait que trembler…ou cherche à exterminer son adversaire et prendre sa place. Ils craignent là où il n’y a rien à craindre.
Et Dieu, en laissant faire l’insensé moderne, leur brise les os : tout est cassé aujourd’hui, et les révolutionnaires ne font pas de vieux os, ils sont brisés… Cette misère les ramènera peut-être à Dieu, et ils pleureront d’avoir ignoré Dieu, qui les méprise.
Oui, les temps modernes sont les temps où Dieu méprise les hommes apostats : il laisse faire, il nous laisse à nos forces, qui nous amènent à l’auto-destruction révolutionnaire que nous connaissons trop.
Jésus est le seul à pouvoir procurer la libération de notre captivité moderne, et Jésus agit au spirituel par ses prêtres et son Église, et au temporel par son lieutenant de Dieu sur terre, le roi de France.
Il faut donc une restauration politique légitime et royale, et une conversion sincère.
C’est une condition sine qua non !
Vite la restauration !
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France
Antoine Michel