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Conclave, Église catholique et médias mondiaux

People gather to watch during the conclave on Wednesday.

Cet article sera court et n’a pas l’intention de spéculer sur ce que fera le nouveau pape Léon XIV, pour lequel nous prions afin qu’il assume pleinement la charge de vicaire de Christ, de défenseur de la Foi, de protecteur des Chrétiens, des trésors de la Foi ; en bref qu’il travaille à la gloire de Dieu et au bien commun de l’Église qui est le salut des âmes des baptisés et la mission des païens, des hérétiques et des schismatiques.

Nous aimerions ici simplement souligner un petit fait, qui peut sembler anodin, mais qui ne l’est pas : l’ensemble des presses partout dans le monde ne fait que parler du pape, du conclave et de l’Église catholique depuis plusieurs semaines, et même dans des pays qui n’ont rien à voir avec la Chrétienté.

Cela est frappant au Japon par exemple, pays païen, d’ethos assez anti-chrétien.

Que cela veut-il dire ? Cela montre que l’Église catholique est une religion à part, et de fait puisqu’elle est la seule vraie religion, qui possède un État souverain (reste des États pontificaux d’antan), qui compte et qui est incontournable dans l’ordre du monde. Les amis de Dieu comme ses ennemis (mondialistes, révolutionnaires, etc.), mais même les indifférents (ennemis passifs disons) sont forcés d’être scotchés au conclave et à l’élection car ils savent que l’avenir du monde se trouve-là, et que « l’impunité du désordre » ou la guerre contre le désordre dépendra beaucoup de l’action du successeur de Pierre, vicaire du Christ.

Tout cela est une sorte de note apostolique, qui manifeste visiblement à toute âme de bonne volonté que seule la religion catholique a un destin aussi particulier, et qu’aucune autre religion ne peut profiter de cette place, qui se confirme tant dans la prospérité de la Chrétienté du Moyen-âge que dans l’adversité post-révolutionnaire et post-conciliaire présente.

« Les portes de l’enfer ne prévaudront pas », quoique les « fumées de Satan » ont pu pénétrer dans le sanctuaire : la Providence nous rassure, et nous montre que la sainte Église reste sainte même quand ses instruments humains, forcément humains, sont défectueux.

Profitons-en en tout cas pour être apôtre et parler de l’Église, de Pierre, de Jésus à tous ceux éloignés de la Foi, ou dans de fausses religions, l’occasion est en or.

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Antoine Michel

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