Chretienté/christianophobieCivilisation

La femme : soit Ève soit Marie

La société révolutionnaire arrive à un stade de délitement avancée et donc à son succès de destruction générale pour une raison essentielle : elle vise la femme et cherche sa dégradation sous tous les plans. La révolution française, menée par des hommes, et qui a fini dans un bain de sang, n’a pas réussi à installer les institutions révolutionnaires, à déraciner la Foi et à complètement détruire l’autorité. Pour une raison toute simple : les femmes restaient de Marie, restaient chrétiennes, et continuaient d’écraser la tête du serpent, même quand leurs maris, leurs pères ou leurs frères pactisaient avec le démon. Tant que la femme, soleil rayonnant de la famille, cœur battant de toute société, reste vivante, soit chrétienne de Marie, alors l’autorité reste préservée, et le fond de la société politique reste solide, puisque son liant est là. La femme chrétienne, exemple de douceur et de soumission, exemple de force et d’amour, de facto est un antidote contre la révolution démocratique, libérale et égalitariste.

La Révolution comprenant cet état de fait s’est attaquée à la femme et, malheureusement, a réussi à la dégrader jusqu’au dernier état païen ou, pire, apostat : d’agent conservateur de l’ordre traditionnel et légitime, elle devient l’élément catalyseur de l’explosion des familles et des derniers bastions de sociétés politiques saines.

Que ce soit dans des couples mixtes chrétien-païens, ou des couples révolutionnaires, la femme malicieuse est terrible.

La révélation nous l’explique, car cela n’est pas nouveau et il n’a pas fallu attendre la révolution pour que ce rôle clef de la femme, en bien ou en mal, existe.

« Il n’y a point de tête plus méchante que la tête du serpent, et il n’y a pas de colère qui dépasse la colère de la femme. Il vaut mieux demeurer avec un lion et un dragon, que d’habiter avec une méchante femme. » (Eccl. 26, 22-23)

Attention hommes naïfs de bonne volonté, ne vous mariez pas n’importe comment et sans condition car sinon votre vie sera un calvaire :

« La malignité de la femme lui change le visage; elle prend un regard sombre comme un ours, et son teint devient comme un sac. Au milieu de ses proches son mari gémit, et en les entendant il soupire. » (Eccl, 26. 24)

Nous connaissons tous ce genre de couple, qui en général explose, car, à la différence de l’ancien temps, l’institution même du mariage est niée et plus personne ne pense qu’il faut se maintenir dans le mariage…contre la volonté de Dieu. Et pour les mariages qui tiennent, chez ceux qui ont encore une once de sens naturel à propos du mariage, ou au minimum une façade de respectabilité sociale, quand la femme vient d’Ève, elle devient rebelle à l’autorité du mari et du père, et celui-ci n’a plus qu’à gémir…et c’est une punition légitime puisque abîmé par le péché, cette première rébellion, il est bien normal qu’il soit puni par là où l’humanité est coupable : la femme lui désobéira.

Soit dit en passant il faut souligner que l’ancien testament en la matière devient malheureusement d’actualité, au sujet de la femme. Je dis malheureusement car l’ancien testament, par définition, est le règne de la Loi mosaïque, certes juste mais aussi dure, au milieu de peuples désordonnés et se fourvoyant dans tous les péchés, instituant les structures du péché, et consacrant l’impunité du désordre. L’ère de la Grâce ouverte par Jésus-Christ, dans le Nouveau Testament, n’est pas encore là… et notre temps déchristianisé revient au stade pré-chrétien du désordre systématique – malgré le paradoxe de l’expression. Avec une teinte apostate qui le rend encore plus malicieux.

La femme est ainsi attaquée et la sagesse biblique est sans appel sur la gravité du désordre quand il vient dans la femme, ce ciment de la famille, ce cœur de la société, ce pivot de la vie sociale :

« La tristesse du cœur est le comble de la peine, et la malignité de la femme est une malice consommée. Toute plaie est supportable, plutôt que la plaie du cœur; toute malice, plutôt que la malice de la femme; (…) Toute malice est légère comparée à la malice de la femme; que le sort des pécheurs tombe sur elle! » (Eccl. 26, 23-26)

Les désordres dans la relation homme-femme est d’une gravité profonde puisqu’elle détruit toute vie politique au sens le plus noble du terme. La femme est de plus la médiatrice universelle, que ce soit de toutes les grâces par Marie, ou de tous les péchés par Ève, qui fut le médium du premier péché, commis par Adam de façon volontaire et malicieuse.

« 33 La femme a été le principe du péché, et c’est par elle que nous mourons tous. »

 

Et la sagesse biblique énonce certaines constantes des maux apportés par la femme malicieuse :

« 27 Comme une montagne sablonneuse pour les pieds d’un vieillard, telle est la femme bavarde pour un homme paisible. »

La beauté de la femme, créée au départ par Dieu pour plaire à l’homme et pour son bien se retourne dans la femme abîmée contre l’ordre social, devenant la cause de tant de troubles, jalousies et guerres. Écoutons alors le conseil biblique :

« 28 Ne considère point la beauté d’une femme, et ne la convoite pas à cause de ses charmes. »

Ce devrait être un poncif, mais la beauté de la femme n’est pas dans ses charmes, et ce n’est pas l’aider que d’y tomber. Nos temps modernes si avancés dans la coquetterie féminine et la superficialité de corps sont tombés très bas sur ce point… Ne nous laissons pas arnaquer, tant femmes qu’hommes, par les sirènes des charmes, des beautés extérieures ! Ne cherchons pas la coquetterie !

Le passage suivant égrène toutes les conséquences terribles de ce que nos temps appelleraient le féminisme, qui n’est que le retour à Ève contre Marie :

« 29 De la femme provient la colère, l’audace et une grande confusion. Si la femme a l’autorité, elle s’élève contre son mari. La méchante femme est l’affliction du cœur, la tristesse du visage et la plaie au cœur de son mari. 33 La femme qui ne rend pas son mari heureux est l’affaiblissement de ses mains et la débilité de ses genoux. »

Le principe de la rébellion, autre nom de la Révolution, quand il arrive à s’enraciner dans le cœur des femmes est un fléau. Si on donne l’autorité à la femme, ce qui est contre nature, alors la conséquence vient : « elle s’élève contre son mari », soit l’autorité naturelle. Dans notre société qui détruit le mariage, elle s’élèvera quand même, si ce n’est contre son mari, contre toute autorité légitime et toute vie politique. Et elle ira contre sa nature qui consiste à rendre heureux son mari, ses enfants et tous ses proches : elle sera au contraire un poids mort pour la vie politique, l’affaiblissement de toute autorité, et la faiblesse de ses appuis. En clair, la société moderne, plombée par le féminisme, ne parvient plus à faire naître de vrais chefs et de bons politiques, car même ceux qui pourraient bien faire sont plombés dans l’exercice de leur autorité par la chair de leur chair qui, au lieu de les seconder, de les aider, de les soutenir, les énervent, les vexent, les fatiguent, et leur ôtent la force d’agir justement.

Soit dit en passant, nous distinguons en creux ce qu’est la femme chrétienne et la femme selon Marie : il suffit de prendre pied à pied tout ce qui se dit dans cet article, qui n’est rien d’autre qu’un précis de la femme païenne, la femme selon Ève, bref, en un mot, la femme moderne.

Sans la grâce, et juste avec la nature blessée, quels sont les remèdes, bien pauvres et bien durs puisque adaptés à notre nature abîmée qui ne connaît pas la grâce, que nous donne la sagesse biblique ?

« 34 Ne donne point à ton eau l’issue la plus légère, ni à une méchante femme la liberté de se produire au dehors.35 Si tu ne la conduis pas comme par la main, elle te couvrira de confusion en présence de tes ennemis. 36 Sépare-la de ta chair, de peur qu’elle n’abuse sans cesse de toi. »

Les recommandations sont en fait radicales : il faut grosso modo empêcher la femme d’Ève de se produire dans la vie publique et dans ses sociétés, il faut la tenir fermement par la main avec sévérité, au risque de la voir exploser, et ne pas dépendre d’elle pour rien (et cela veut dire, avant le lit, le porte-monnaie). C’est certainement dur, mais comme dit Joseph de Maistre dans son éclaircissement sur les sacrifices, c’est le lot commun de toutes les civilisations non chrétiennes qui fonctionnent à peu près : elles enferment toutes les femmes, depuis l’Islam jusqu’à l’Inde, et la femme d’Ève est toujours soumise à de lourdes contraintes, que ce soit dans la Rome antique, la Chine ou le Japon.

Quand ce n’est pas le cas, les sociétés dites matriarcales manifestent des sociétés violentes, sanguinaires, quand elles ne sont pas cannibales, productrices de sacrifices humains et primitives… Lisons Michel Rouche sur les sociétés barbares de l’Antiquité européenne, toute matriarcales avant de devenir chrétiennes, c’est édifiant.

Dieu ne supporte pas la société rebelle et féministe, il nous prévient qu’il n’y a rien de pire, même pas la sédition d’un peuple, même pas la haine de tous, même pas la calomnie, mais une femme jalouse, qui veut être aimée exclusivement même et surtout contre Dieu :

« 5 Mon cœur a appréhendé trois choses, et à la quatrième mon visage a pâli d’effroi; la haine de toute une ville, la sédition d’un peuple, 7 et la calomnie mensongère sont des choses plus insupportables que la mort; 8 mais la femme jalouse est la douleur et l’affliction du cœur. »

La sagesse biblique nous prévient, et décrit avec poésie des situations si banales et récurrentes dans l’histoire de l’homme déchu :

« 9 Dans la femme jalouse, la langue est un fléau qui atteint tous les hommes. La femme méchante est comme une paire de bœufs qui s’agitent; celui qui la saisit est comme un homme qui prend un scorpion. La femme adonnée au vin est un sujet de grande colère et de honte, et son infamie ne sera pas cachée. La prostitution de la femme se reconnaît à son regard altier et à l’immodestie de ses yeux. Redouble de vigilance à l’égard de la fille qui ne se détourne point des hommes, de peur qu’elle n’abuse d’elle-même, si elle en trouve l’occasion. Prends garde à l’impudence de ses yeux, et ne t’étonne pas si elle t’outrage. 15 Comme un voyageur altéré qui ouvre la bouche à la fontaine et qui boit de l’eau la plus rapprochée, elle s’assiéra près de tous les poteaux, et elle ouvrira son carquois à toutes les flèches jusqu’à ce qu’elle défaille. »

Ne restons sur cette note sombre et sachons que la femme qui restaure l’ordre de la nature, avant même de se restaurer dans Marie et la grâce, est le bonheur de la société :

« 11 Heureux celui qui habite avec une femme de sens, qui n’est point tombé par sa langue, et qui n’a pas été asservi à des hommes indignes de lui. »

Ch. 27 « Heureux le mari d’une femme qui est bonne, car le nombre de ses années sera doublé. La femme forte est la joie de son mari, et elle lui fera passer en paix les années de sa vie. La femme vertueuse est un excellent partage; cest le partage de ceux qui craignent Dieu, et elle sera donnée à un homme pour ses bonnes actions. Qu’il soit riche ou pauvre, il aura le cœur content, et la joie sera en tout temps sur son visage.

16 Le charme d’une femme soigneuse sera la joie de son mari et engraissera ses os.

17 Sa bonne conduite est un don de Dieu.

18 La femme de bon sens est silencieuse; rien nest comparable à une âme bien élevée.

19 La femme sainte et pudique est une grâce qui passe toute grâce.

20 Aucun prix ne vaut une âme chaste.

21 Comme le soleil qui se lève sur le monde au plus haut des cieux, ainsi la beauté d’une femme vertueuse est l’ornement de sa maison.

22 Comme la lampe qui luit sur le chandelier sacré, ainsi est l’agrément du visage dans un âge mûr.

23 Comme des colonnes d’or sur des bases d’argent, ainsi demeurent fermes sur leurs plantes les pieds de la femme inébranlable.

24 Comme un fondement éternel sur la pierre ferme, ainsi sont les commandements de Dieu dans le cœur d’une sainte femme. »

Imaginez que tout cela n’est dit que sous le voile de l’Ancien Testament qui ne connaît ni la venue de Jésus-Christ ni Marie : alors nous qui avons ces trésors de la grâce, pourquoi nous priver ? Que toutes femmes se restaurent dans Marie, et tout homme aussi, en allant se cacher sous son manteau près de son cœur, pauvres hères que nous sommes, afin qu’en bonne mère elle nous apprête au goût de son Fils et de son Père, comme Rébecca a apprêté Jacob pour qu’Isaac lui donne l’aînesse.

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Paul-Raymond du Lac

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