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La guerre, cause de polygamie, par Antoine Michel

Jean-Baptiste Greuze, La veuve et son prêtre, vers 1784
Jean-Baptiste Greuze, La veuve et son prêtre, vers 1784

L’écriture sainte, la Révélation de Dieu pour nous, recèle des trésors de sagesse les plus inattendus et les plus déconcertant. Isaïe prophétise ainsi, et par les temps qui courent on ne peut pas ne pas penser aussi à des cités contemporaines.

« Tes guerriers tomberont par l’épée, et tes héros dans la bataille. Les portes de Sion gémiront et seront dans le deuil, et, désolée, elle sera assise dans la poussière.

Sept femmes saisiront un seul homme en ce jour, et diront : « Nous mangerons notre pain, et nous nous vêtirons de nos habits ; permets seulement que nous portions ton nom ; ôte notre opprobre. » (Isaïe 3:25 et 4:1)

La seconde partie est tout à fait intéressante et manifeste une réalité naturelle : la femme doit être protégée par l’homme. Le nouveau testament dans saint Paul le confirme encore dans l’épitre aux Ephésiens, où il demande au mari de se sacrifier pour son épouse, comme le Christ se sacrifie pour son Eglise.

Mais dans l’ancien testament sans encore la Grâce, sans la rédemption, les hommes sont irrémédiablement blessés dans leur nature par le péché originel, et même le peuple élu. Dieu a du ainsi tolérer la polygamie même chez les hébreux pour permettre la venue du sauveur et du fait de la « dureté des cœurs » (Matthieu 19:4-6) – cette exception confirme la règle instituée dès la Genèse.

Et sans Dieu, et sans la grâce, le mariage monogame chrétien est impossible : sans charité il ne peut y avoir de véritable amour conjugale.

Alors on va à la polygamie, et c’est « logique » : il faut assurer une large descendance d’une part, et l’homme sans Dieu ne cherche que la puissance prométhéenne ; avoir beaucoup de femmes est une preuve de puissance, comme avoir beaucoup d’enfants. Il suffit de voir le monde contemporain repaganisé et déjà polygame de facto pour s’en rendre compte. Mieux, comme aujourd’hui, le corps, la force pure, la jeunesse devienne comme des obsessions : voir de nombreuses femmes et enfants est une façon de montrer cela (que ce soit vrai ou pas d’ailleurs).

Pourquoi dire que la guerre encourage la polygamie ? Car la femme seule ne se sent pas bien, elle a besoin de protection, que ce soit d’un père, d’un frère ou d’un mari. Et dans un monde païen la femme seule est vulnérable, et soumise à toutes les attaques, encore plus une veuve.

Alors, comme le dit le verset, la guerre pousse la femme, par « nécessité » à sacrifier son envie d’exclusivité et de partager la part avec d’autres femmes.

Ne nous étonnons pas ainsi que nos temps deviennent polygames : c’est « naturel » sans la grâce, de cette nature décadente qui tend vers l’impureté, le péché, l’orgueil et la déchéance, et qui cherche des palliatifs pour survivre. La polygamie est ce palliatif pour des sociétés malades du péché sans le remède de la grâce.

Alors convertissez-vous !

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Antoine Michel

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