La descente aux enfers ou le suicide japonais
La baisse de natalité au Japon n’est pas une nouveauté, et pourtant elle devient de plus en catastrophique et inquiétante.
Les chiffres de 2024 sont tombés1 : le solde négatif entre les naissances et les décès s’élève à moins de 919 237… soit autant d’âmes en moins au Japon. C’est plus que la ville de Marseille…
Le chiffre est assez lugubre et manifeste bien que le Japon est un pays « zombie » qui se laisse mourir à petit feu, bouffi d’orgueil et de conforts, et aussi tout à fait perdu spirituellement (ce qui va ensemble). La situation est d’autant plus préoccupante qu’il n’y a pas d’exceptions, il n’existe pas de tradis japonais. Nous parlons ici des familles nombreuses, comme nous les connaissons en Europe, qui ont de façon relativement commune plus de 6 enfants, et parfois une dizaine, ce n’est pas si rare. C’est tout simplement inexistant au Japon.
Les causes sont multiples selon l’article de NHK, et l’une d’elle se trouverait dans le mariage tardif. Cela est certain, du fait même de la quasi-disparition du mariage arrangé pour le mariage « d’amour ». Evidemment, ce genre de mariage, sans la charité, ne se réalise jamais vraiment ou se termine souvent mal. Le mariage arrangé, froid et triste, avait du moins l’avantage de tenir, car il se faisait pour des intérêts bien compris, dans un monde païen, toujours glacial et dur. Il cédait à la sagesse de confier aux parents l’arrangement d’un mariage qui irait aussi bien à la famille qu’aux époux, que les parents connaissent et peuvent donc mieux apprécier la compatibilité des mondes et des caractères. C’est certes un désordre que les parents décident à la place des enfants, ce que le mariage n’autorise jamais, mais c’est certainement sage que les parents donnent leur autorisation à un mariage, comme cela se faisait encore communément, de façon coutumière, en France, il y a quelques décennies.
Au-delà de ces raisons matérielles et circonstancielles se trouvent surtout un profond désespoir qui se nourrit d’une indifférence spirituelle profonde et d’un orgueil mondain terrible. On se laisse aller à l’écume des jours, on se laisse emporter par les sirènes du monde, et on jouit de façon plus ou moins subtile, dans un confort social certain, pour aller à la mort.
La pauvre société japonaise est morbide, et on se demande comment elle parvient encore à donner le change à l’extérieur, avec un exotisme bien compris, qui vend un rêve mensonger qui parvient à tromper tant de Français, parfois chrétiens et parfois traditionnels.
Les pauvres Japonais sont souvent ignorants, et ne peuvent pas accéder ne serait-ce qu’à l’occasion de la vérité : encore que, à strictement parler, ce n’est plus vrai avec les moyens techniques actuels. Tout le monde connaît Jésus, de nombreuses ressources chrétiennes sont disponibles. Mais elles sont certes assez invisibles, et surtout bannies de toute la société
Prions pour ce peuple et ne les imitons pas. Malgré nos tribulations matérielles en France, nous nous portons bien mieux, car nous vivons. Cette vie de croix et d’épreuves vaut toujours mieux que le suicide collectif mou et tiède que nous présente en direct chaque jour la société japonaise.
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France,
Paul de Beaulias
1 https://www3.nhk.or.jp/news/html/20250604/k10014825201000.html