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Quelques réflexions sur le coronavirus.

Le monde a trouvé une nouvelle menace à dénoncer, une nouvelle cause d’unité pour la planète unie contre ce virus au nom somme toute bien joli, presque royal.

La menace est peut-être véritable, je ne suis pas médecin, je n’ai pas étudié ce virus.

Mais soulignons certains points qui posent questions derrière une psychose internationale quelque peu forcée.

*Pourquoi une telle inquiétude ? Virus dangereux peut-être, mais on sait bien que les grandes pandémies meurtrières dans l’histoire ne touchent que des populations affaiblies. Il ne suffit pas d’un méchant virus, mais aussi de disettes ou de famines – comme pour les pestes du XIVe frappant au moment de la mini ère glaciaire, ou la grippe espagnole après la guerre meurtrière qui avait laissé les populations affaiblies exsangues. Le risque ne peut pas être aussi grand que la psychose veut nous le faire croire, et on imagine mal que les élites mondialistes aient peur qu’une pandémie décime les pays pauvres, qui seraient les pays les plus en dangers en réalité – les malthusiens de tout poil en seraient au contraire ravi.

Alors quoi ? Une cabale anti-chinoise pour voiler une guerre commerciale voire géopolitiques ? Une façon pratique de détourner l’attention des problèmes économiques et politiques ? Des échecs des gouvernements progressistes, du Brexit ? Qui sait.

*Il est certain néanmoins que la situation en Chine est certainement pire que celle que la propagande communiste veut bien avouer : tout le monde sait bien qu’ils trafiquent leurs chiffres économiques – la question est de savoir à quel point – alors on imagine mal qu’ils ne trafiquent pas leurs chiffres sanitaires – la question est de savoir à quel point.

*D’où peut-être l’inquiétude des gouvernements et des instances internationales, qui s’allient malencontreusement au mercantilisme journaliste créant un vent de panique incontrôlé sur la planète.

*Cela révèle tout le système mondial directement issu du modernisme politique délétère : méfiance généralisée, superficialité, unité de façade, consommation d’abord.

*Intéressant de constater d’ailleurs que les frontières se ferment très vite, les liaisons aériennes stoppent et que l’on retrouve la bonne vieille frontière, qui ne disparaît décidément pas, et qui reparaît à une vitesse impressionnante.

*La psychose est vraiment importante : toutes les entreprises dites internationales annulent massivement leurs voyages en Chine, et en Asie, les RH font semblant de contrôler la situation, c’est la débandade. Sans parler de la face visible dans la population, hold-up des pharmacies et autres mouvements de masse.

*Cette psychose, outre son aspect ridicule, dénote bien la pauvreté morale de notre temps, qui est d’une logique implacable : la révolution a tué Dieu, et en plus toute spiritualité. Nous ne sommes que des corps appelés à crever. La mort devient cachée mais ultra-présente, et surtout épouvantable et absolument terrifiante – c’est pour cela qu’il faut faire semblant de l’oublier.  Et donc le médecin devient le nouveau chaman, véritable magicien sacerdotal, prêtre de la nouvelle religion mondiale, et les médicaments sont le nouveau sacrement, drogues universelles. Et la santé, le nouveau graal. D’où la peur eschatologique de la pandémie, nouvelle fin du monde…

*La psychose aussi montre que la nature de la société ne change pas : malgré une négation de toute vie par l’avortement, de la société même par la négation de réalités aussi élémentaire que les sexes, la société crie pour conserver le bien commun – et les gouvernements, bon gré mal gré, sont bien obligés de prendre des mesures qui semblent normales – et qui le sont effectivement-, mais qui sont contradictoires par rapport à l’idéologie révolutionnaire, qui ne change donc jamais la réalité – ouf.

*Nous, chrétiens, nous prions pour que Dieu reprenne notre vie à un moment où nous serons en état de grâce. Et en tant que chrétien et royaliste, nous agissons pour restaurer, c’est-à-dire pour remettre chaque chose à sa place et faire de notre mieux de façon humaine, mais sans oublier l’essentiel.

Pour Dieu, pour le Roi, pour le France,

Rémi Martin

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