Quand le surnaturel revient en force
Un enfant de 8 ans a été défenestré par sa sœur de 14 ans dans le Var1. Comme tout fait divers sordide, rien de forcément bien étonnant jusque-là. L’affaire prend une tournure plus intéressante quand on apprend de journalistes visiblement dépassés qui ne savent que relayer des dépêches toutes faites que la fille de 14 ans aurait agi en obéissant à des voix… Et quand on lit des commentaires, comme d’ailleurs l’article, la seule explication serait soit le mensonge soit la maladie psychiatrique…
Tout ce que l’on sait c’est que la défenestration s’est faite à 00h30, pas une heure honorable pour des enfants (ni pour des adultes d’ailleurs). Que les enfants n’étaient pas sous la garde de la mère, ce qui signifie que cette famille, comme la plupart des familles aujourd’hui, est a priori éclatée, déstructurée, sans repères. On apprend encore que les deux enfants ont une relation fusionnelle, ce qui rend « inexplicable » la défenestration.
À y penser avec un peu de bon sens, et juste avec les éléments que l’on sait, la fille ne semble ni avoir prémédité ni avoir voulu de pleine advertance ce crime.
Alors la folie ? Bien étrange qu’une enfant de 14 ans parle de voix… Une stratégie pour éviter la condamnation ? C’est idiot, à la fois trop jeune pour réfléchir si avant, et surtout, mineure, elle ne risque rien judiciairement, ou si peu.
Tout indique que c’est honnête.
Alors elle aurait entendu des voix.
La question c’est d’où elles viennent ?
Pour ceux qui connaissent la vérité catholique, une possibilité évidente est une intervention angélique…ou en l’occurrence d’un ange déchu qui aurait tenté cette fille de façon obsessionnelle. Cela n’exempt en rien de la responsabilité de la fille qui passe l’acte.
Donc si j’étais policier, juge ou journaliste, la chose que tout de suite j’aimerais savoir et sur laquelle j’enquêterai serrait sur d’éventuelles pratiques ésotériques, occultes ou magiques de cette famille : car on n’entend pas des voix comme cela, il faut que les portes s’ouvrent. La question psychologique reste une possibilité évidemment, mais la question surnaturelle aussi, et il est assez incroyable que notre temps d’une ignorance si crasse ne se pose même pas la question malgré des indices si évidents.
Si par hasard ce genre de pratiques occultes étaient avérées, l’affaire prendrait une autre tournure.
En tout cas il est intéressant de constater combien, malgré cette ambiance mécréante qui exclut toute surnature elle transpire malgré tout dans la description des faits, sans crier gare, et sans même que les journalistes et autres acteurs ne se rendent compte qu’ils témoignent à leur corps défendant du monde surnaturel…
Étrange époque, tout à fait intéressante.
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France
Antoine Michel