La terrible morale païenne…
Un fait divers comme on en trouve sur la planète a été dévoilé dans un NHK récemment1 : deux hommes de 32 et 33 ans ont été arrêtés pour proxénétisme et détournement de mineur sur une fille de 14 ans au moment des faits.
La fille en question aurait fugué, et elle logeait chez un des prévenus, aux termes de circonstances que l’on ne connaît pas. Cet homme et un de ses amis ont prostitué la fille avec deux clients dans un hôtel pour la somme d’environ 100 euros.
L’excuse des deux hommes, sans emploi, et pour l’un fricotant avec la mafia, est de dire qu’ils voulaient gagner de l’argent… Pas très intelligent, ni rentable, au passage, comme façon de faire.
Jusque-là, vous me direz, rien qu’un fait divers un peu lugubre.
Un détail manifeste un aspect, qui rend ce fait divers -certes triste- mais banal, de la tournure d’esprit païenne : le court article finit quasiment par la phrase suivante. « Ils n’ont pas donné un centime à la fille, et en ont fait tout leur profit » …
Ce qui choque le plus le païen n’est pas tant, ainsi, de prostituer une jeune fille et de lui faire perdre sa virginité, que l’injustice qu’elle ne soit pas payée en retour… Voilà la réalité païenne : vendre son corps, se vautrer dans l’impureté n’est pas vraiment quelque chose de choquant dans le paganisme. En revanche, ce qui choque le païen, c’est la pure justice de ne pas avoir été payé. Et ce qui fut toujours une raison d’Etat en la matière était la punition de l’adultère, en ce que l’adultère – envers des gens mariés, et donc historiquement, puisqu’on est en polygamie, des puissants avec plusieurs femmes – portait un risque pour l’ordre public en créant des guerres entres sujets puissants…
Mais la pureté chrétienne, la chasteté et la virginité sont les grands oubliés de tout cela.
La loi japonaise aujourd’hui plaque un certain masque institutionnel chrétien : la monogamie officielle, et la condamnation du proxénétisme. Mais cela n’est pas ancré et reste superficiel, dans un pays depuis toujours polygame, pour ceux qui pouvaient se marier, et qui a autorisé pendant des siècles jusqu’à la fin du XIXe, et jusqu’en 1957 avec un montage spécifique la vente de ses propres enfants, pour la prostitution en particulier, avec l’autorisation de l’Etat et la bénédiction morale des autorités « sages » – confucéens et bouddhistes.
C’est choquant, je sais, mais il faut que l’Occidental le sache : derrière le masque de dignité exotique bouddhiste et confucéen, la réalité institutionnelle et concrète est bien lugubre…
Alors vivement une restauration catholique en France, avec un roi très chrétien, pour éviter que nous tombions dans ces situations d’autant plus terribles qu’elles sont l’objet de l’indifférence générale et ne scandalisent même plus… « Ils ont aimé les ténèbres » …
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France
Paul de Beaulias