Chretienté/christianophobie

La prière chrétienne dès l’Ancien Testament

L’Ancien Testament, partout, annonce le nouveau et le Seigneur Jésus-Christ. Le passage suivant indique déjà l’importance de la prière intérieure, de la pureté d’intention, de l’oblation avant tout de son cœur à Dieu. Il préfigure déjà la parabole de Jésus sur le publicain et le pharisien qui prient dans le temple.

Le passage est si lumineux qu’il ne mérite presque pas de commentaires, lisons :

« Glorifie le Seigneur d’un cœur libéral, et ne retranche rien aux prémices de tes mains. Dans toutes tes offrandes, aie le visage joyeux, et consacre ta dîme avec allégresse. Donne au Très-Haut selon ce qu’il t’a donné, d’un cœur libéral, selon ce que tes mains ont acquis. Car le Seigneur paie de retour, et il te rendra sept fois autant. » (Eccl. 35, 10-13)

Le dernier verset indique que Dieu est juste, mais tout de suite après, dans le passage suivant, on comprend qu’il ne faut pas chercher ni à marchander avec Dieu, ni que sa justice n’est de notre ordre, ni qu’il faille chercher un retour selon la volonté humaine :

« Ne cherche pas à le corrompre par des dons, car il ne les recevrait pas et ne t’appuie pas sur une offrande injuste. Car le Seigneur est un juge, et il n’a point égard au rang des personnes. Il ne fait acception de personne au détriment du pauvre, et il écoute la prière de l’opprimé. Il ne dédaigne pas l’orphelin qui supplie, ni la veuve qui répand sa plainte. Les larmes de la veuve ne coulent-elles pas sur ses joues, et son cri n’éclate-t-il pas sur celui qui les fait verser ? Celui qui honore Dieu de la manière qui lui plaît sera bien accueilli,

et sa prière monte jusqu’aux nues. » (Eccl. 35, 14-20)

Plus rien de païen ici ! Dans le monde païen, en effet, le rang fait tout, et se retrouve tel quel même après la mort. Le rang fait tout est en particulier dans la prière qui vaut forcément plus si on est grand que petit… La parabole du publicain et du pharisien, ainsi que bien d’autres passages de l’évangile, comme la parabole du bon samaritain, sont déjà annoncés et contenus ici.

Pour notre plaisir, relisons la parabole du pharisien et du publicain :

« Il dit encore cette parabole en vue de quelques gens persuadés de leur propre perfection, et pleins de mépris pour les autres : Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l’un était Pharisien, l’autre publicain. Le Pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : Ô Dieu, je vous rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont voleurs, injustes et adultères, ni encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois la semaine ; je paie la dîme de tous mes revenus. Le publicain, se tenant à distance, ne voulait pas même lever les yeux au ciel ; mais il frappait sa poitrine en disant : Ô Dieu, ayez pitié de moi qui suis un pécheur ! Je vous le dis, celui-ci descendit justifié dans sa maison, plutôt que celui-là ; car quiconque s’élève sera abaissé, et quiconque s’abaisse sera élevé. »  » (Luc. 18, 9-14)

Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Paul-Raymond du Lac

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