Chretienté/christianophobieCivilisation

D’un extrême à l’autre : de la société païenne à la société moderne

Notre société démocratique, égalitaire, républicaine et libérale est horrible.

Chacun dans son entourage a forcément une histoire lugubre provoquée d’une façon ou d’une autre par les conséquences des idéologies révolutionnaires et des institutions qui en découlent et que nous subissons au jour le jour.

La dernière en date, une simple anecdote vraie, tristement assez courante si l’on en croit les anecdotes qui se transmettent ici et là, et parfois sortent, si rarement, dans le journal, consiste dans l’attaque en règle d’un couple en détresse.

Ce couple a un bébé de deux mois, qui fait une hémorragie cérébrale et qui est en train de mourir à l’hôpital. Jusque-là, le drame n’est qu’un drame de plus parmi les hommes déchus qui témoigne de notre nature blessée, et de l’appel de notre bon Dieu de nous tourner vers lui. D’un mal sort un plus grand bien, et malgré la terrible douleur humaine que ce genre de drame ne peut que provoquer, le Chrétien sait que le bébé, baptisé, a sa place au ciel : qu’il priera pour nous là-haut, et nous encourage à nous convertir encore plus vite et plus fort pour pouvoir retrouver au ciel cet enfant si peu connu sur terre, dans le sein de Jésus régnant sur la Jérusalem céleste.

La suite en revanche devient plus sordide : les médecins, sympathiques, imbus de leur pouvoir de gourous, et dans la logique des institutions révolutionnaires, alertent les autorités pour suspicion …d’homicide involontaire sur les parents. En plus du drame humain, il faut se rendre à la police, répondre aux interrogatoires.

C’est d’un malsain absolu ! Ces médecins ne trouvent rien de mieux que ce qui est visiblement un drame et au pire un accident que d’enfoncer ce couple en détresse, dont c’est le premier enfant. Il y a une sorte de sadisme inhumain de vouloir casser un couple blanc hétérosexuel et en plus aisé, tout pour déplaire à notre temps révolutionnaire.

Là, pour détruire le mariage et toujours attaquer l’autorité parentale naturelle, donnée par Dieu, tout est permis, même de tenter de sauver une vie.

Personne chez ces médecins n’a pensé que l’on peut tuer sans crime un enfant dans le ventre de sa mère – et là c’est un homicide volontaire avec préméditation et complicité ! La loi autorise cette iniquité. Pour un enfant « handicapé » comme un trisomique, on peut faire ce crime jusqu’à la veille de la naissance. Pourquoi notre droit ne permet de tuer les enfants ? Étrange contradiction de notre droit. Et sous peu, au nom de l’euthanasie, on pourra tuer légalement par préméditation n’importe qui…pour toute « bonne » raison révolutionnaire.

Le monde païen qui était confronté à la pauvreté de notre nature humaine, et, par une certaine expérience, devait mettre de l’eau dans son vin révolutionnaire, respectait l’autorité parentale. Les grandes civilisations ont toutes été patriarcales. Sans la chrétienté, le droit du père devenait si absolu que, tant à Rome qu’au Japon et en passant par la Chine, le chef de famille avait le droit de vie et de mort sur sa familia, et donc ses enfants. En monde païen, jamais ce fait divers n’aurait pu se passer.

Outre l’horreur de vouloir ajouter un fardeau à ce qui est un accident, le monde contemporain veut détruire toute autorité naturelle.

Vous me direz que le monde païen avec un père tout puissant était aussi bien dur. Certes, du moins il respectait plus la loi naturelle : quel père, à part des fous, irait tuer ses enfants ? C’est contre tout sentiment humain, et tout intérêt naturel. Un père, naturellement, se reconnaît dans ses fils, et vouloir les tuer c’est comme vouloir commettre un suicide.

Certes, le monde païen était dur : si vous ne voulez pas y revenir il suffit de se convertir et de revenir au vrai Dieu et à notre douce mère, et aussi de restaurer l’ordre chrétien dans la politique par la restauration légitime du roi très chrétien ! Seulement là l’ordre est restauré, et l’autorité du père reconnue à sa place insigne ne devient pas absolue comme dans les pays païens, et la femme se tournant vers Marie et quittant Eve ne nécessite plus les duretés des lois païennes qui l’enserraient.

Dans tous les cas, notre monde contemporain et moderne est contre-nature. Et si Dieu pardonne, la nature non : les conséquences néfastes de vouloir aller contre la nature deviennent chaque jour plus patentes et profondes.

Mais d’un mal sort un plus grand bien, comme dit saint Paul : ces maux sont l’occasion de la conversion et de notre affermissement dans le combat, avec fermeté et sans compromis !

Hauts les cœurs !

Dieu, pour le Roi, pour la France

Paul-Raymond du Lac

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