La France punie par elle-même – l’actualité brûlante d’Isaïe, par Antoine Michel

Tout est dans la Bible, et tout ce que nous avons besoin à d’avoir tant sur Dieu que sur les hommes. Le prophète Isaïe (Isaïe 3:1-10) est connu pour avoir décrit particulièrement bien la passion de Notre Seigneur, à l’avance ; il décrit tout autant la ruine de la France. Regardons le texte suivant et constatons combien il est frappant d’actualité : il suffit de changer Jérusalem par France, et voici nos temps malheureux.
« Car voici que le Seigneur, Yahweh des armées, va retirer de Jérusalem et de Juda toute ressource et tout appui, toute ressource de pain et toute ressource d’eau, héros et homme de guerre, juge, prophète et devin, ancien, capitaine et notable, conseiller, ouvrier expert en son art et habile enchanteur. Et je leur donnerai des jeunes gens pour princes, et des enfants domineront sur eux. »
Tous les grands hommes ont disparu de la République, et les « dirigeants » sont effectivement des enfants, et cette dominations tyranniques – et tout parent sait qu’un enfant est tyrannique dès qu’il n’est pas sous une saine autorité, alors imaginez un enfant qui deviendrait le chef… – est une punition pour notre infidélité à la vocation de la France.
Isaïe continue, comme s’il décrivait les oppositions terribles entre tous les secteur de ce qui reste de France, et comme s’il décrivait la guerre civile qui se profile, si la chute continue à cette vitesse.
« Et le peuple se ruera homme contre homme, chacun contre son voisin ; ils se précipiteront, le jeune homme contre le vieillard, et l’homme de rien contre le plus illustre. Lorsqu’un homme prendra son frère dans la maison de son père, en disant : « Tu as un manteau, sois notre chef, et que cette ruine soit sous ta garde ! » Il se récriera en ce jour-là : « Je ne veux pas être le médecin : je n’ai dans ma maison ni pain ni manteau ; ne me faites pas chef du peuple. »
Espérons simplement que notre bon Roi ne refuse pas de revenir lorsque les français désespérés et fatigués du désordre et des perversions se tournera vers lui ! Dieu n’abandonnera pas la France tant que son roi lui est fidèle et tant que certains de ses sujets lui sont fidèles !
Pauvre France dirigée par la République : qu’on le veuille ou pas nous sommes responsables par consentement même forcé, nous sommes tributaires de ce que font les méchants républicains, et nous devons résister. Isaïe prophétise en effet des paroles qui devraient nous effrayer :
« Car Jérusalem chancelle et Juda s’écroule, parce que leurs paroles et leurs œuvres sont contre Yahweh, pour braver le regard de sa majesté. L’air de leur visage dépose contre eux ; comme Sodome, ils publient leur péché et ne s’en cachent point. Malheur à eux ! car ils sont eux-mêmes les auteurs de leur perte. »
« Malheur à eux ! car ils sont eux-mêmes les auteurs de leur perte ! »
Cette petite phrase contient toute la vérité sur notre monde moderne prométhéen : l’homme a voulu s’émanciper de Dieu et en faire à sa tête. Dieu n’a même pas besoin de punir positivement : il laisse faire, et on a l’impression que depuis Vatican II et 1968 Dieu nous a dit « bon, puisque vous ne voulez pas de moi, regardez ce qui se passe quand vous êtes livrés à vous-mêmes »… et voici les décombres fumants de 2025… La décadence s’accélère et cela n’est pas étonnant… Quand de plus la nouvelle Sodome (les LGBT, etc.) ne se cachent plus et publient leur péché, pire, les répandent et encouragent au péché…
Oui Isaïe parle bien à nos contemporains, que chacun devrait entendre, et trembler, ou se rassurer. Ecoutez français, écoutez ! Avant qu’il ne soit trop tard.
« Dites au juste qu’il est heureux, car il mangera le fruit de ses œuvres. Malheur au méchant ! mal lui arrivera, car ce que ses mains ont fait lui sera rendu.
Mon peuple est opprimé par des enfants, et des femmes le gouvernent. Mon peuple, ceux qui te dirigent t’égarent, et ils ruinent le chemin où tu dois passer. »
Car la justice sera rendue tôt ou tard, et la justice nous frappe depuis déjà deux siècles soit positivement soit par une justice immanente : aller contre la nature et contre Dieu, c’est aller contre nous-même et donc une œuvre de destruction.
Alors vite, tournons-nous vers Dieu et le Roi très chrétien, et ne soyons plus traître ni à notre Dieu ni à notre Roi ! Si nous changeons nous serons pardonnés, n’imitons pas ce peuple à la nuque raide sinon nous aurons une destinée identique, si ce n’est pire…
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France,
Antoine Michel
