Societé

France infidèle, reviens à ton Roi et à ton Dieu !, par Paul-Raymond du Lac

Le Vœu de Louis XIII, par Philippe de Champaigne (1638)
Philippe de Champaigne, Le Vœu de Louis XIII, 1638

La France en République est comme un poisson hors de l’eau, un hérisson sur une route ou encore un noble obligé de devenir esclave. Elle est mal et malade, car elle subit un régime qui est contraire à sa nature royale, noble et chrétienne. Car elle subit un régime contraire à sa liberté foncière, ordonné à la geste de Dieu par les Francs.

Ceci dit, il ne faudrait pas se dédouaner contre la République de toute responsabilité personnelle : nous sommes tous tributaires des fautes de nos aïeux, et de nos fautes personnelles. Notre attentisme est même encore plus que coupable. Ne parlons pas de la complicité à la République et au régime contre Dieu, pire, à la compromission de l’acceptation voire de la pactisation avec ce régime satanique de malheur !

La France qui tourne le dos au Roi et à Dieu – et ceci en France va de pair, on ne peut pas être catholique sans être royaliste en France ; et tout royaliste conséquent deviendra un allié des catholiques et, si Dieu veut, se convertira – est comme ce peuple d’Israël de l’Ancien Testament infidèle que Dieu punit justement.

Comme le prédisait Rémi, la France infidèle à son baptême est punie, et châtiée toujours plus durement, et cela est juste et bon ! Cela prouve que Dieu aime encore son peuple qui fut dans sa grandeur si fidèle et si travailleur à la gloire de Dieu !

Les mots d’Isaïe résonnent avec une actualité déconcertante, et s’appliquent parfaitement bien tant à notre infidélité à Dieu qu’au Roi !

« J’ai nourri des enfants et je les ai élevés, et eux se sont révoltés contre moi. 3 Le bœuf connaît son possesseur et l’âne la crèche de son maître ; mais Israël n’a point de connaissance, mon peuple n’a point d’intelligence. 4 Ah ! nation pécheresse, peuple chargé d’iniquité, race de méchants, fils criminels. Ils ont abandonné Yahweh, ils ont outragé le Saint d’Israël, ils se sont retirés en arrière.

5 Où vous frapper encore, si vous continuez vos révoltes ? Toute la tête est malade, et tout le cœur est languissant. 6 De la plante des pieds au sommet de la tête, il n’y a en lui rien de sain : ce n’est que blessures, meurtrissures, plaies vives, qui n’ont pas été pansées, ni bandées, ni adoucies avec de l’huile. 7 Votre pays est un désert ; vos villes sont consumées par le feu ; votre sol, des étrangers le dévorent sous vos yeux ; la dévastation est comme le ravage fait par des étrangers. 8 Et la fille de Sion est restée comme une cabane dans une vigne, comme une hutte dans un champ de concombres, comme une tour de garde. » (Isaïe, 1, 2-8)

Ici Dieu parle à travers Isaïe, et on pourrait transposer à la France, ce nouveau Israël spirituel, comme l’évoque la liturgie du sacre et l’architecture de la cathédrale de Reims : les rois de France sont héritiers de la promesse faite à David pour accomplir la geste de Jésus sur terre, pour bâtir la Cité de Dieu qui n’est pas que spirituel et surnaturel, mais qui doit aussi régner sur les sociétés, les institutions et les royaumes terrestres.

La France révoltée républicaine n’a plus qu’une tête malade et un cœur languissant, qui amène le ravage de notre belle France par notre propre faute et par la main des étrangers que la République elle-même a introduit en France : pire, les étrangers les plus méchants ne sont pas les étrangers par le sang ou la culture, mais bien ces traîtres de frères qui sont devenus plus étrangers que le plus étranger par le rejet positif et pugnace de la vraie religion et du Roi légitime.

Alors les français de bonne volonté se retrouvent seuls dans ce désert… comme une hutte au milieu d’un champ de concombre. Désert spirituel, désert culturel, désert humain, désert familial. Ce vide est comblé par force par autre chose : si ce n’est le Roi et la restauration catholique ce sera par la république islamique et le faux Dieu Allah, ou l’église maçonne ou encore autre chose ! Ne nous étonnons pas, c’est voulu par Dieu comme punition envers le peuple qu’il aime et qui se détourne de lui, et cela obéit aux lois naturelles politiques qu’il a mis dans les sociétés humaines : une société décadente se fait remplacer et envahir jusqu’à disparaître, un peuple sans enfants et donc sans vitalité se fait dépecer, c’est logique. Les envahisseurs intérieurs comme extérieurs ne sont que les instruments indirects de Dieu, des fléaux de Dieu pour nous réveiller !

Alors réveillons nous et restaurons la royauté très chrétienne : c’est la seule voie de salut terrestre pour notre pays !
Car le Roi Louis XX est voulu par Dieu. Car notre tête est bien Louis XX, et il est là, et il n’est pas malade, et il a un cœur qui n’est pas languissant !

Alors hauts les cœurs et levons-nous !
Pour Dieu, pour le Roi, pour la France

Paul-Raymond du Lac

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