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La Rébellion cachée : entretien avec Daniel Rabourdin

 

 

“La Rébellion Cachée” , Un film qui a pour vocation de mettre en lumière le génocide vendéen

Pour Daniel Rabourdin, son producteur, le temps semble venu de célébrer mondialement les hommes et les femmes libres de Vendée : “Ils brillent dans la Rébellion cachée”.

Pour la première fois en France, ce docudrame y révèle les sombres secrets de la Révolution Française sur la guerre contre la résistance paysanne catholique. La mémoire chrétienne revisitée en quelque sorte. Et, si l’on se penche sur l’encadrement de la pensée en France par les institutions  qui partagent leur idéologie, on ne peut s’empêcher de relever une réduction de plus en plus cruelle du droit à l’expression des chrétiens. Ils est vrai que les récents événements en France et en Amérique, révèlent des politiciens de carrière qui prétendent à une supériorité morale en se rattachant à cette Révolution Française. Ils ne sont pourtant pas plus honnêtes que le commun des mortels.

Vexilla Gallia :  Cette « Rébellion cachée » vous la rêviez depuis longtemps ? Et que cache-t-elle exactement ?

Daniel Rabourdin : Soyez prêt à des réponses atypiques. Je m’efforce seulement de vous transmettre la vérité sur ce que je fais. J’ai passé plus de la moitié de ma vie au Nouveau Monde cela ne peut pas laisser sans effet.

Je travaille à ces Vendéens sous le Règne de la Terreur depuis 5 ans. Ce fut un rêve en ce sens que je ne me doutais pas de l’immensité de la tâche. Vu mes capacités très limitées encore aujourd’hui.

D’abord, cela a pris 2 ans pour convaincre ma grosse télévision américaine (EWTN) de produire cela. Pendant ce temps. J’établissais les premiers contacts en Vendée et en France depuis l’Alabama. En particulier d’abord avec les figurants les Brigands du Bocage et Ghislaine Herbreteaux. 

Après, j’ai dû quitter cet emploi de 18 ans pour avoir les coudées franches dans cette corporation, on ne voulait plus faire une grande production sur la Vendée. J’étais promu  mais je devais passer la main à un producteur Américain sur cette Vendée. A partir de ce moment, j’ai dû voler de mes propres ailes avec l’aide des catholiques et des bienfaiteurs en Amérique et en France. Cela a pris 3 ans pour filmer et surtout post-produire.

Cela a été alors un rêve par naïveté. Et ce fut une bénédiction pour le public. J’ai lu cette expression partout en France depuis que je suis revenu : « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’on fait. ».

Mais en profondeur, je pense que le rêve a été de révéler, la noble âme des paysans chrétiens de France et leur sort face à la machine révolutionnaire athée de Paris. J’ai essayé de coller aux lettres des gens simples de Vendée et des soldats idéologisés de l’autre côté. Les pensées entendues dans la tourmente que je dépeins sont des mariages de différentes lettres authentiques. Et surtout des gens simples. J’ai toujours senti que l’on admirait trop facilement les chefs encensés et réencensés. Vous ne trouvez pas ça fatiguant ? Pour moi. il y a quelque chose de fascinant dans la noblesse des gens simples de ce temps. Dans ceux qui montent en partant de rien plutôt de ceux qui stagnent là où ils sont même si c’est en haut.

Ce docu-film met en lumière je l’espère, les valeurs du suiveur du Christ dans son Eglise de toujours. En termes de combat juste dans l’Esperance et même la paix. Pour moi, c’est le genre de vie que nous devrions tous mener. Et je n’ai pas voulu travailler pour ne faire que du politique. J’ai tenté de mettre à la disposition des âmes des perles intérieures qui peuvent aider longtemps tout le monde.

Enfin, c’est peut-être un rêve parce que plus on s’approche du film dans l’audiovisuel, plus on raffine son art. On allie de mieux en mieux le message de raison et la forme sensible pour les sens, les émotions, le cœur et l’âme. Mais c’est encore loin de la forme totale du film.

Et en même temps, je sais que c’est presque plus de travail parce qu’il faut allier, histoire, rationnel, écriture, art, émotions, musique etc.

V.G : Comment a pris naissance la trame de ce drame historique ?

D.R. : La trame est née au contact de la vie, des lectures, des difficultés personnelles, des lectures d’autres films et de livres de toutes sortes. Il y a des scènes dont je me rappelle le lieu de naissance entre deux stations de métro.

Comme les pensées internes des deux héros ; je sentais qu’il fallait plus de spiritualité, d’humain et de poésie. Et puis j’ai trouvé la solution avec le film Cold Mountain : des lettres écrites par deux amoureux l’un a l’autre pendant la guerre civile américaine

Et je ne prétends pas à du beau art. C’est à moitié du documentaire, rappelons-le.

Et avec 3 ans, la longueur fut bonne. Cela a permis plusieurs couches de créativité. Donc, plutôt que d’une chronologie je parlerais d’une série de strates.

La trame la plus profonde du docu-film a été  l’histoire vraie des vendéens dans cette guerre.  En la simplifiant, je ne pouvais pas mettre toutes les batailles, impossible en 75 minutes. Mais il fallut absolument mettre au moins une victoire, une défaite etc.

Ensuite, si on en restait là, on ferait un livre d’histoire en audiovisuel. Ce ne serait pas une « histoire qui se raconte », une histoire que l’on aime écouter. Donc j’ai appliqué comme tout écrivain de script en Amérique au moins les règles du drame selon Aristote. Trois actes, avec leur des règles d’or chacun. Cela permet de ne pas flotter, d’aller quelque part avec son histoire.

Enfin, une histoire d’événements n’est évidemment pas attachante comme histoire a écouter. Il faut la faire vivre par des individus. Il faut que ce soit eux qui la vivent. A ce moment-là, l’écouteur d’histoire s’accroche, il prend cela personnellement. 

V.G : Est-ce le premier film sur ce sujet ?

D.R : Non, bien sûr. C’est un docu-film parmi d’autres. Il a un point de vue que je pense vrai parmi d’autres points de vue vrais aussi.

Mais puisque vous effleurez le sujet : je travaille tout de même avec un laboratoire de script à Hollywood pour un grand film sur la Vendée. Leur numéro deux partage la foi de nos vendéens.

Bien sûr, il y faudrait des millions. Et pour vraiment commencer, sérieusement, pendant un an d’écriture, Il y faudrait au moins 70 000 euros pour suivre l’écriture avec un écrivain, et 70 000 pour celui-ci donc. Je sais que quelqu’un a cet argent qui peut être utilisé à une si bonne cause. Une fois un bon script écrit, avec l’ajout dans les derniers mois de quelques autres écrivains, nous trouverions un grand acteur. Avec le grand acteur, on trouve le gros budget.

Avec le vendéen, nous avons un Braveheart Français. Et je suis persuadé que l’on peut faire aimer ce vendéen par la planète en alliant un esprit du vieux monde avec une écriture du nouveau monde (qui suit Aristote…).

V;G : Quels sont les thèmes principaux abordés dans votre docu-film ?

D.R : Avant toute chose l’injustice faite au chrétien ou l’homme de bonne volonté sous la tyrannie des puissances culturelles athées.

  1. Ensuite, leur droit à vivre, à exister, à s’exprimer.
  2. Enfin de juger d’accuser et de juger ceux qui ont opprimé les Chrétiens en Europe, Allemagne Nationale Socialiste, Russie Soviétique et Chine Communiste. Depuis 200 ans on voit peut-être 200 millions de morts causés par ces idéologies athées et pour la plupart collectivistes. La grande cause des guerres depuis 200 ans a été l’athéisme collectiviste.
  3. Le Sacré Cœur que portent les vendéens aujourd’hui et pour la plupart sans connaître la spiritualité que le Seigneur a voulu transmettre grâce a lui. Cette confiance dans la tourmente. Ce bonheur dans l’action. Ce détachement dans le monde des sens.

V.G : Comment voulez-vous faire passer votre message et à qui bien précisément ?

D.R : Mon but est de le faire passer à la planète entière. Aujourd’hui, un tel documentaire a comme haut-parleurs les plus appropriés les grandes plateformes virtuelles comme Netflix, Amazon, i tunes, viméo etc.

Pour y arriver, la tactique économique et même marketing est de réussir d’abord avec sa communauté naturelle. Comme un passionné du loup va d’abord vendre son documentaire aux autres passionnés du loup.  Et eux vont le comprendre pour faire connaître leur message au monde entier. Ils vont voir le documentaire pour encourager l’idée. Ils en sont tout à fait conscients. Et les journaux ou media qui sont eux aussi passionnés par le loup vont écrire des articles, célébrer la chose comme si c’était la meilleure des œuvres. Leurs festivals amis vont décerner des prix. Mais tous ces gens vont aussi bien sûr aller voir le film pour leur agrément.

Et pour moi avec les vendéens, cette communauté est l’Eglise, les Français de tradition, les Américains de tradition, les vendéens et même tous les peuples qui ont souffert du collectivisme athée ces deux dernières années.

C’est aussi le rôle de tous les meneurs, décideurs, écrivains, clergé, de dire oui et d’appuyer en public la rébellion cachée.

Et alors, après disons 4000 DVD vendus, le producteur convainc les plateformes digitales. Elles se disent que si ce petit gars avec ses deux bras et son vieux van a trouvé des milliers de gens qui lui ont acheté son DVD, elles en vendront quant à elle des dizaines de milliers voire plus. Cette vente à la communauté naturelle de 4000 dvd disons est un test.

Bien sûr, il faut encore que le producteur y paye son marketing. Mais c’est comme ça de nos jours. Actuellement, nous avons un marché où c’est la corporation qui gagne.

Et donc je dois d’abord remplir des salles paroissiales. Ça commence par là et sur mon site internet aussi, bien sûr où l’on peut acheter DVD et vidéo A la Demande : http://hiddenrebellion.com/fr/ 

Si la communauté naturelle ne vient pas, si les leaders ne se déclarent pas en la faveur de, si les amis culturels ne font pas corps, alors le docu-film stagne et il est oublié. Et cette communauté ne peut alors pas se plaindre : elle n’a pas assez d’intérêt à survivre et à faire connaître ses valeurs.

Après ce premier publié, aller à qui ? A un peu tout le monde. On me dit qu’il pourrait être mis en supermarché aux USA…

V.G :  Ce « devoir de mémoire » est-il très important pour vous ?

D.R : Bien sûr, la mémoire aide à soigner le présent et à rebâtir. C’est en fait plutôt un devoir d’identité que de mémoire. C’est un devoir de savoir qui nous sommes. Pourquoi nous sommes comme cela. Ce docu-film est un instrument pour faire changer les choses là-dessus.

V.G :  Après ce film, vous considérez-vous comme un historien ?

D.R :Pas du tout. Je suis producteur, réalisateur, écrivain de script, livreur de pizza mais pas historien. Je me mets au service de valeurs et données développées par les historiens qui me paraissent être dans le vrai.

Je leur fais d’autant plus confiance, s’ils ne sont pas à la solde du pouvoir actuel. C’est-à-dire payés par l’enseignement de cet état. Payes et formés, ou déformés.

Pour ma part, je suis de formation philosophique thomiste. Le philosophe a pour totem le hibou qui voit dans la nuit. Donc j’espère discerner à travers l’histoire et les pays les puissances et les pouvoir et surtout les idées qui mènent le monde.

V.G :  Qu’attendez-vous de la classe politique ?

D.R :Au bout du compte qu’elle reconnaisse un génocide des Chrétiens vendéens par la Révolution française. Et pourquoi pas des probablement 30 000 prêtres et religieuses qui semblent avoir disparu sous la Révolution française.

Ceci, au même titre qu’un génocide juif commis par les Nazis ou qu’un génocide commis par les Soviétiques dans le Goulag. A mon avis, les nazis ont Auschwitz, les communistes le goulag et les révolutionnaires Français la Vendée.

Mais je pense que le génocide vendéen sera plus vite reconnu si l’on passe par les instances internationales. Et cela n’est pas de mes compétences. Je fournis seulement un docu-film pour inspirer et inviter la plupart des Français à découvrir une vision non officielle de la Révolution.

Et je le répète, j’espère d’abord avoir fait une œuvre qui fera du bien aux âmes, aux âmes de tout bord.

Eric Muth

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