Tribunes

Tribune d’un jeune sujet du roi

OUI, il existe des jeunes sujets du Roi et votre serviteur en est un !

Il y a sept ans maintenant que je suis revenu à la Foi, et par celle-ci à une réflexion politique que je pourrais décrire ainsi : l’Eglise a pris la défense des plus fragiles, et essaimé une espérance et même un mystère. Comment peut-elle aujourd’hui défendre un régime qui s’est construit contre Elle, même si de l’eau a coulé sous le pont et que le dialogue est toujours mieux que l’affrontement direct ? Comment peut-on être catholique et se laisser influencer par la médiocrité d’une partie de ce monde en général et de la république en particulier ? Comment la religion de la joie, de l’Incarnation en est-elle venue à défendre son exact contraire, la république, qui semble flotter dans l’air telle une abstraction de l’esprit ? C’est avec ce questionnement que je suis venu au royalisme. Par chance, je suis tombé tout de suite sur le légitimisme. Attention, je n’idéalise ni la royauté ni le Roi mais je pense que la France s’est construite sur quelque chose de plus grand que la liberté, l’égalité ou la fraternité (encore faut-il avoir un père). J’estime enfin que notre civilisation a un héritage conscient et inconscient si beau et si grand que le préserver ne suffit pas, il doit vivre.

LL. MM. T.C, le Roi Louis et la Reine Marie-Marguerite, héritiers et représentants du mystère français.
LL. MM. T.C, le Roi Louis et la Reine Marie-Marguerite, héritiers et représentants du mystère français.

Laissez-moi me présenter, j’ai vingt-trois ans et je suis passionné d’histoire depuis toujours. Avec cette discipline, j’ai combattu pour Alexandre le Grand, j’ai suivi Clovis sur les champs de Tolbiac, j’ai servi le roi Louis en outre-mer pour reprendre le Tombeau du Christ, j’ai chevauché avec Gengis Khan dans les steppes, je suis mort à Azincourt, j’ai armé un vaisseau pour la Nouvelle-France, j’ai combattu avec Bonchamps, Charrette et d’Elbée… Je suis titulaire d’une licence d’histoire-géographie et j’anime par ailleurs une page Facebook d’histoire.

Ainsi, je signerai sur Vexilla Galliæ des articles touchant à ce domaine. Je m’attacherai à publier des « récits vivants » à propos de serviteurs de l’Etat, de thèmes ou encore de lieux. Qu’ils évoquent un thème ou un homme célèbre, méconnu ou totalement oublié, mes articles auront toujours pour objectif de faire connaître, et mieux de faire aimer, un aspect de notre histoire que nous avons reçu en héritage et que nous offrirons à nos enfants et petits-enfants. Connaître et aimer notre histoire est la condition pour diffuser ce que nous avons de bon, de beau et de bien, sans pourtant oublier que nous avons aussi fait des erreurs et commis des fautes.

Mais qu’est-ce qu’un « récit vivant » ? C’est un article qui rend la saveur d’une époque, qui redonne corps à un homme. Je pense que les Français n’ont pas de problème avec leur histoire, il suffit de voir le succès des émissions de télévision et de radio qui ne font pas souvent dans l’ «historiquement correct» pour s’en rendre compte !

Enfin, je vous souhaite, ainsi qu’à vos proches, une belle et heureuse année 2016, pleine de grâces. Qu’il me soit aussi permis de remercier Dominique Hamel qui m’a offert la possibilité d’écrire aux côtés de talentueuses et fameuses plumes comme Charles-Emmanuel, Prince de Parme, Daniel de Montplaisir ou encore Stéphane Piolenc. Mon premier devoir sera donc de rendre l’histoire vivante, source de fierté et de sagesse. Roland Barthes ne disait-il pas à propos du plaisir de la lecture qu’il fallait « un peu de sagesse, un peu de savoir et le plus de saveur possible » ? Cette phrase, votre serviteur s’en fait une devise.

Charles d’Antioche

 

Ndlr : Nous vous invitons à lire ou relire le premier article de Charles d’Antioche publié le 22 janvier 2016 : Propos sur la violence de la révolution, plus particulièrement de 1789 à 1799

 

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